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Je jure au marquis de Sade, mon amant, de n’etre jamais qu’a lui.

Auteur : Anne-Prospere de Launay | Presente par Maurice Lever

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : Fayard, Paris, France

Collection : Litterature francaise

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-213-62273-6

GENCOD : 9782213622736

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Rien d’aussi sulfureux n’a jamais ete publie sur la liaison du marquis de Sade avec sa jeune belle-soeur, Anne-Prospere de Launay, agee de dix-sept ans et chanoinesse benedictine. Apres vingt annees de patientes recherches, Maurice Lever a decouvert enfin les lettres echangees entre les deux amants, enfouies jusqu’ici dans les archives familiales.

Liaison passionnee, scandaleuse, orageuse, ou se jouent les aspirations du marquis a la redemption par l’amour. Espoir brise par sa propre infidelite, que la jeune femme ne pourra pardonner, et qui entrainera la rupture definitive. Abandonne a ses propres demons, l’auteur de Justine ne verra d’autre issue que dans la mort. Sa tentative de suicide demeure a ce jour la plus obsedante enigme de cette ame en desherence.

Outre cette correspondance, paraissent ici pour la premiere fois six lettres du marquis a sa femme, revelant ses aspirations a la purete, ainsi qu’un ardent desir de rachat. La stupefaction une fois passee, il reste une poignante emotion devant ce cri arrache a la souffrance: Oh ! puisqu’on me rend le chemin de la vertu si difficile, puisqu’on ne me l’offre qu’avec des epines, il faudra donc que je reste dans le vice !

Admirablement presentes, mis en situation, commentes par Maurice Lever, directeur de recherche emerite au CNRS, auteur de nombreux ouvrages remarquables, dont une magistrale biographie du marquis de Sade (Fayard), ces inedits eclairent d’un jour inattendu l’un des episodes les plus mysterieux et les plus controverses de sa vie.

  • La revue de presse Olivier Le Naire – L’Express du 15 decembre 2005

Comment ce livre a-t-il pu passer inapercu malgre son titre etonnant : Je jure au marquis de Sade, mon amant, de n’etre jamais qu’a lui… ? La phrase est tiree d’une des lettres de la chanoinesse Anne-Prospere de Launay au Divin Marquis, dont elle fut la belle-soeur mais aussi la maitresse. Une correspondance decouverte par Maurice Lever, qui retrace la plus sadienne des relations…

  • La revue de presse Mathieu Lindon – Liberation du 8 decembre 2005

Est-ce calomnier le marquis de Sade qu’en dire du bien ? Est-ce diffamer l’homme, ses vingt-sept annees de prison et son oeuvre dont Maurice Blanchot, dans un texte celebre, a ecrit que, dans ce monde si relatif de la litterature, elle constitue un veritable absolu ? Si le nom de l’ecrivain, avec les mots qu’il a engendres dans la langue courante (sadisme, sadique), est associe au sexe, il ne l’est guere a l’amour. Cette dissociation quasi totale semble meme au coeur de son genie, quand bien meme on connait le devouement de sa femme (mais on sait aussi comment il en usa). Les lettres inedites, du marquis et de ses correspondants, que publie aujourd’hui Maurice Lever, la facon dont il les met en scene et les commentaires qu’il en fait, montrent Sade non comme sujet assoiffe de jouissance mais comme objet d’amour, ce qui est tres different.

Le titre du livre est curieux. Est etonnant aussi le texte dont il est extrait, une lettre du 15 septembre 1769 (Sade est ne en 1740 et mort en 1814) provenant d’Anne-Prospere de Launay, soeur de l’epouse de l’ecrivain et donc sa belle-soeur a lui, et retrouvee par le chercheur dans les archives familiales… Le livre n’est pas entierement consacre a la relation entre Sade et sa belle-soeur, il y a aussi des lettres inedites a sa femme et d’autres d’un camarade de prison au marquis qui regorgent d’amitie. On peut lire aussi des Notes extraites du “Portefeuille” du marquis de Sade ou on trouve des aphorismes : Galilee fut persecute pour avoir decouvert les secrets du ciel ; des ignorants furent ses bourreaux. Je le suis pour avoir revele les mysteres de la conscience des hommes, et des sots me tyrannisent. L’esprit, la science et l’imagination seront toujours le desespoir des gens stupides. Et des epigraphes. A propos de sa belle-famille : Helas ! Ne point avoir de vices apparents,/ C’est la seule vertu qu’ont ici bien des gens….