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Journal D’Un Medecin De Campagne ; Funeraires

Auteur : Jacques Chauvire

Date de saisie : 28/11/2009

Genre : Litterature Francaise Romans Nouvelles Correspondance

Editeur : Le Temps Qu’Il Fait

Prix : 16.00 / 104.95 F

ISBN : 9782868534132

GENCOD : 9782868534132

Sorti le : 20/11/2004

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  • Les presentations des editeurs : 27/11/2009

Le journal inedit que Jacques Chauvire nous livre ici est un document de grande valeur sur un monde en grande partie disparu, et sur la vie interieure d’un homme remarquable.
Tenu pendant dix ans – juste avant la publication de son premier roman -, il alterne les observations medicales et les reflexions litteraires. Compassion devant la douleur, refus obstine de la mort dialoguent avec les traces pudiques d’une recherche spirituelle soutenue, nourrie par l’amour de la campagne et la frequentation des livres. Il ecrira, sans frequenter le monde des Lettres, comme pour approfondir son unique objet de preoccupation : la condition humaine.
De celle-ci, Chauvire a une vision plutot sombre dont il donne la mesure dans la suite de proses intitulee Funeraires : dix morts minuscules, exemplaires, et forcement inacceptables.

  • La revue de presse Martine Laval – Telerama

… Jacques Chauvire, medecin et ecrivain, ne s’est jamais habitue a la douleur, a la pauvrete. Son ecriture n’est que pudeur, sagesse, poesie… Lire Chauvire est un remede a l’apathie. Cet homme-la, avec une douceur innee, une humilite sans borne, se raconte et ne fait pourtant que raconter la vie.

  • La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur

… Pendant huit ans, de 1950 a 1958, date a laquelle il publie chez Gallimard son premier roman, Partage de la soif, Jacques Chauvire a tenu son journal intime. Celui d’un medecin de campagne que l’observation clinique de la souffrance, le releve methodique de la misere, le spectacle revoltant de la mort et, a contrario, l’immemoriale beaute des paysages traverses ne laissent jamais en paix. Il ne s’accommode pas de son autorite, qu’il sait trop provisoire et si relative. Il n’oublie pas, durant ses annees d’apprentissage, la dissection des cadavres : Parfois montaient de cette chair cisaillee des protestations insolites, bulles ou soupirs. Croyant, il se demande ou loge l’ame dans les corps brises, quelles sont les frontieres de la condition humaine et si le Christ a souffert d’angoisse. Le therapeute scrupuleux est un esprit intranquille, d’une absolue solitude, sans cesse assailli par une emotivite contre laquelle il pensait etre immunise. De l’agonie d’un homme terrasse par une angine de poitrine, il ecrit qu’elle est degoutante. D’une femme saisie de violentes convulsions apres la mort de son garcon de 17 ans : Le contraste entre la vigueur agitee de la mere et l’immobilite du corps maigre et desincarne de son fils me donne envie de vomir. En apprenant qu’un enfant atteint de scoliose vient de se noyer, pour lequel il avait preconise des seances de natation : Une telle epreuve m’interdit tout bonheur. (Il faut lire, a la fin du volume, et sous le titre Funeraires, une serie de dix morts que le medecin de Neuville a constatees pour mesurer la grandeur de ce prosateur. C’est Bossuet au chevet des humbles.)…