Auteur : Christian Carion
Date de saisie : 02/11/2006
Genre : Jeunesse a partir de 13 ans
Editeur : Perrin, Paris, France
Collection : Jeune, n 149
Prix : 5.80 / 38.05 F
ISBN : 978-2-262-02588-5
GENCOD : 9782262025885
Sorti le : 02/11/2006
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- Le journal sonore des livres : Lu par Julien Dailliere- 29/01/2007
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Julien Dailliere – 29/01/2007
- Le journal sonore des livres : Lu par Emmanuel Verite- 21/12/2006
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Emmanuel Verite – 21/12/2006
- Les presentations des editeurs : 18/11/2006
Ete 1914, Francais, Anglais, Allemands sont mobilises. Nikolaus Sprink, prodigieux tenor a l’Opera de Berlin, fait ses adieux a la cantatrice Anna Sorensen, le grand amour de sa vie. Le pretre anglican Palmer, lui, s’est porte volontaire, comme Jonathan, le jeune sacristain dont il a la charge depuis la mort de son pere. Tous deux quittent leur belle Ecosse, l’un comme soldat, l’autre comme brancardier… A contre-coeur, le jeune lieutenant francais Audebert a laisse sa femme sur le point d’accoucher et n’en a plus de nouvelles.
Survient Noel. L’angoisse etreint tous les soldats. Les tranchees eclairees par les sapins disposes sur les parapets allemands accentuent la melancolie des hommes. Quand, soudain, un chant s’eleve. C’est la voix de Sprink… D’un bord a l’autre, oubliant la guerre, les soldats fraternisent sur le no man’s land, entre les tranchees francaises, anglaises et allemandes. Une nuit s’ouvre qui promet d’etre longue…
NOEL 1914. UNE HISTOIRE VRAIE QUE L’HISTOIRE A OUBLIEE
- Les courts extraits de livres : 18/11/2006
Il y avait aussi cette tombe placee a l’ecart, toute seule. Y etaient inscrits le nom et le grade d’un soldat allemand, tout simplement…
Mais ce qui m’a le plus frappe, ce sont les ages graves dans la pierre : 17, 18, 19, 21, 23 ans… J’avais le meme age que tous ces garcons morts au printemps 1917 pour reprendre mon village a l’ennemi.
Je crois que c’est dans ce cimetiere que j’ai eu envie d’en savoir plus sur cette guerre avec laquelle on m’avait casse les pieds a l’ecole.
Alors j’ai lu des livres. Certains me sont tombes des mains, d’autres m’ont fait oublier qu’il est necessaire de dormir. J’ai compris que la Premiere Guerre mondiale est la plus importante du XXe siecle, lequel a vraiment debute le 3 aout 1914 lorsque des gens de 20 ans sont montes dans des trains, ou partis sur les routes.
Et puis, en 1991, par hasard j’ai lu un petit article faisant mention de fraternisations au cours de la Noel 1914. Un tenor allemand avait chante Stille Nacht dans la nuit et des Francais l’avaient applaudi a tout rompre. Ailleurs, des Ecossais et des Allemands avaient enterre leurs morts ensemble puis joue au foot sur le no man’s land…
J’avais du mal a croire une chose pareille ! J’ai contacte l’auteur de cet article, un historien et, avec lui, j’ai commence ma longue enquete sur les fraternisations. Des le debut, j’ai eu envie de faire un film pour partager avec le public, la profonde emotion que j’ai ressentie en decouvrant tout ce qui s’est passe cette nuit-la.
Mon film, Joyeux Noel, est sorti en salle le 9 novembre 2005 et a rencontre aussitot un vrai succes populaire. Il a fait le tour du monde, representant la France aux oscars a Hollywood. Je suis fier, pas tant de ce succes, mais du fait que, grace a la sortie de ce film, on s’est mis a parler, dans l’Hexagone, des fraternisations.
Extrait de l’avant-propos