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La consolation d’Isaie

Auteur : Etienne Perrot

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Psychologie, Psychanalyse

Editeur : la Fontaine de Pierre, Paris, France

Collection : Psychologie

Prix : 15.00 / 98.39 F

ISBN : 978-2-902707-17-1

GENCOD : 9782902707171

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Charles Lieber – 07/01/2010

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  • Les presentations des editeurs : 05/07/2006

Ce volume fait suite a La Voie de la transformation, Les Trois pommes d’or, et L’Aurore occidentale. Il contient le texte de la quatrieme annee (1972-1973) du seminaire alchimique d’Etienne Perrot. Parti pour expliquer le livre d’un ancien prophete, l’auteur s’est vite senti contraint de passer du livre commente au livre continue et d’exprimer, avec les mots d’aujourd’hui, la consolation immemoriale qui est l’affirmation du mystere divin de l’etre humain, la pierre divine des alchimistes. L’aventure prophetique dont traite l’ouvrage est ainsi l’aboutissement naturel d’un seminaire ayant pour objet la pleine divulgation du secret des anciens sages. On ne trouvera pas ici les vaticinations d’un individu isole, mais une serie d’exposes ayant pour base des songes de contemporains advenus au fur et a mesure que se deroulait le seminaire. Il en resulte une forte impression de spontaneite, de fraicheur et de variete, celle qui emane d’autres livres de Perrot, composes dans le meme esprit, tels que Les Reves et la vie et Coran Teint.

  • Les courts extraits de livres : 05/07/2006

La variete des songes, leur nature totalement imprevisible et sans cesse renouvelee, tantot grave et tantot bouffonne, bref, leur folle sagesse et leur sage folie font eclater les cadres etroits de la raison raisonnante et changent notre demarche en danse. Malheur a nous si nous l’oublions, si nous prenons peur devant le rythme joyeux et rapide qui nous est propose, devant l’immensite du champ ou nous sommes appeles a evoluer, et si nous preferons nous recroqueviller dans le carcan de nos concepts. Une telle attitude est pourtant de nos jours, helas, le lot de l’immense majorite de ceux qui parlent de vie interieure. On multiplie les beaux exposes, les sagesses du monde entier et de toutes les epoques sont demontees et remontees, analysees, comparees et synthetisees, et l’on peut, moyennant une certaine tournure intellectuelle et quelques efforts, se donner et donner aux autres l’illusion de connaitre le chemin de la liberation et de l’accomplissement interieur de A jusqu’a Z, les ressemblances et les differences entre le fana des soufis, le nirvana bouddhique, le satori du zen et l’union transformante de la mystique chretienne. Moyennant quoi l’on se croira dispense de faire le moindre pas mettant en branle la realite de l’ame, c’est-a-dire de la vie. Une entreprise comme la notre, par exemple, sera scrutee aux rayons filtrants de l’intellect. On y relevera les diverses influences dont elle est la resultante, on jugera avec bienveillance ou severite de la subtilite ou au contraire de l’indigence de la pensee qui s’y deploie, et l’on se donnera a bon compte un sentiment de superiorite. Quant a nous, fideles a la tradition alchimique, c’est-a-dire a la voie interieure, nous avons pour seul programme de pensee les Beatitudes evangeliques et, parmi elles, la premiere qui les resume toutes : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient. Nous parlons en pauvres pour les pauvres. Alleges de tous les encombrements de la culture, nous brassons a pleines mains la masse mouvante et plastique de la vie, car nous nous sommes faits entierement disponibles pour elle. Nous epousons son rythme tantot douloureux et tantot joyeux, son chant retentit en nous et nous entraine dans la danse. Ce sont ce rythme, ce chant, cette danse qu’il m’est demande de faire regner ici. Nul n’est contraint d’entrer dans notre ballet sacre, mais il ne convient pas de le troubler et d’en entraver la musique. Certes, ces soirees ne doivent a aucun prix etre des series de monologues, mais il est demande a ceux qui y participent de se placer dans l’esprit de legerete, d’art, de danse qui est celui de la pauvrete et du depouillement interieurs.