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La couleur pourpre

Auteur : Alice Walker

Traducteur : Mimi Perrin

Date de saisie : 05/04/2012

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Robert Laffont, Paris, France

Collection : Pavillons poche

Prix : 8.90 €

ISBN : 978-2-221-11053-9

GENCOD : 9782221110539

Sorti le : 10/04/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Elodie Schneider de la librairie FELBACQ a CHAUNY, France (visiter son site) – 05/04/2012

Un grand classique de la litterature etrangere, porte a l’ecran par Steven Spielberg et qui procure chaque fois la meme emotion. J’ai decouvert le film avant de lire le livre mais les deux sont absolument a devorer. Je vais davantage me pencher sur le livre en soulignant sa forme tres particuliere puisqu’il s’agit d’un roman epistolaire. Qui est l’auteur des lettres ? L’auteure est la narratrice : Celie. Cette enfant de couleur est offerte a un epoux violent, meprisant qui vole sa son innocence et la prive de l’unique personne a laquelle elle tenait – puisque son pere lui a retire les deux enfants qu’il lui a faits – a savoir sa petite soeur Nettie. Elle se confie dans des lettres qu’elle ecrit a Dieu, ou qu’elle ecrit a Nettie, sans avoir de reponses.

Avec la simplicite et la sincerite de ses mots, Celie nous amene a lui pardonner ses erreurs de langage, ses tournures de phrases bien a elles ; et le lecteur developpe une veritable empathie pour les personnages de ce roman. Veritable portrait de la femme et, surtout, de la femme noire au debut du XXeme siecle, La couleur pourpre expose le combat d’une femme de couleur qui devra conquerir son independance et apprendre a se battre. Je le recommande vivement.

  • Les presentations des editeurs : 19/05/2008

Dans la grande tradition du roman sudiste, denoncant l’oppression raciale et sexuelle dont etaient victimes les femmes noires, La Couleur pourpre fait date.
Le livre raconte l’histoire de Celie et Nettie, deux soeurs, separees a l’adolescence mais liees par un amour indefectible que ne terniront pas les brimades et le mepris, les guerres et l’absence.
Celie, mariee enfant a un homme violent, ne recoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l’adresse de sa soeur, elle-meme envoie ses lettres au bon Dieu.Une correspondance sans espoir de reponse… Une correspondance qui sauvera les deux femmes du desespoir…
Ayant decouvert l’amour dans les bras d’une amie de son mari, Celie parviendra-t-elle a se liberer de sa tragique condition ? C’est tout le sujet de ce roman poignant, mais d’ou l’humour n’est pas absent, et qui fit assez sensation a sa parution pour obtenir les deux principaux prix litteraires americains, le Pulitzer et l’American Book Award, en 1983.
Puis pour etre ensuite porte a l’ecran par Steven Spielberg avec le retentissement que l’on sait.

Nee en 1944 a Eatonton, Georgie, Alice Walker est la fille d’un metayer et d’une femme de menage qui encourage sa vocation litteraire. Apres une enfance misereuse, emaillee d’epreuves, elle entre a Sarah-Lawrence, une des universites les plus reputees des Etats-Unis. A la fin des annees 1960, Alice Walker s’etablit dans le Mississippi pour y enseigner. Elle y publie en 1968 son premier recueil de poemes, Once, et s’occupe activement de la cause des Noirs. En 1970, elle publie son premier roman The Third Life of Grange Copeland, qui decrit les effets contradictoires de la misere sur deux generations d’Afro-Americains. En 1973, elle obtient une citation au National Book Award pour son deuxieme recueil de poesie, Revolutionary Petunias. En 1976, elle publie Meridian, un des meilleurs romans sur le Mouvement pour les droits civiques. Elle ecrit, parallelement, de nombreux essais dans des revues feministes. C’est avec La Couleur pourpre (publie en France en 1984 aux Editions Robert Laffont) qu’elle connait la consecration.