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La dame aux deux jardins. Volume 1, Le sang des loups

Auteur : Dominique Laguerre

Date de saisie : 14/01/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Odin, Nantes, France

Collection : Kharis

Prix : 17.85 / 117.09 F

ISBN : 978-2-913167-62-9

GENCOD : 9782913167629

Sorti le : 26/11/2007

  • Les presentations des editeurs : 15/01/2008

Au chateau de Roquenterre, en ce glacial mois de mars de l’an de grace 1147, alors que le seigneur Raimon de Villemur et sa fille Sybille s’appretent a prendre la tete d’une battue aux loups, l’arrivee d’un homme a la reputation sulfureuse, le comte de Lerida, et de ses mercenaires, fait planer une menace plus insidieuse encore que celle de la bete noire.
La jeune Sybille sera prise dans la tourmente d’evenements aussi tragiques qu’imprevus : aveux, mort, traitrise, enlevement, empoisonnement… jusqu’au depart en croisade dans le d’echapper a ses poursuivants et retrouver la trace d’une soeur enlevee, jadis, en Terre sainte par la terrible secte Assassins.
Sybille sera-t-elle victime d’une traque dont les motivations lui echappent ? Pourra-t-elle percer le secret familial qui la soumet a la vindicte de la secte ? Au coeur de la seconde croisade, sa rencontre avec la reine Alienor lui revelera ce que peut etre la volonte d’une femme dans ce XIIe siecle devolu aux homme :
A la croisee des chemins, entre Orient et Occident dechires et reconcilies, elle menera son propre combat pour retrouve.

  • Les courts extraits de livres : 15/01/2008

DANS LES BRUMES DE ROQUENTERRE

– Echec et mat ! Eh bien, pere, vous voila battu pour la seconde fois !
La jeune fille renversa le roi noir sur l’echiquier.
– A quoi songez-vous ? Vous n’etes plus au jeu. Ce sont les loups, n’est-ce pas ?
– J’ai appris de mauvaises nouvelles, ma filha. Des bergers nous ont rapporte que dans la vallee du Vicdessos, des loups affames ont penetre dans des bergeries sans nulle crainte de l’homme. Pres du pont du Diable, deux enfants ont ete retrouves a moitie devores : ils n’ont pas pu atteindre la petite chapelle de sainte Lucille, les malheureux…
La jeune fille frissonna, le parchemin huile qui obturait les meurtrieres du tinel crepitait sous les rafales de vent. Elle savait que si les loups avaient touche a la chair humaine, ils s’enhardiraient et descendraient toujours plus bas dans la vallee jusqu’a atteindre Foix.
A cette idee, elle se recroquevilla dans son pelisson :
– Je les ai encore entendus hurler cette nuit…
– C’est la faim qui les enrage, Sybille ! C’est a cause de ce maudit hiver qui ne veut pas finir, grommela le baron. Meme dans la basse vallee, la riviere Ariege charrie de la glace. Il ne se passe pas un jour desormais sans que j’apprenne les ravages de ces fauves. La colere gronde, les hommes crient vengeance : ils veulent que j’agisse.
– Ces pauvres gens attendent la Saint-Aubin comme une delivrance : la battue nous debarrassera de ces maudites betes, j’en suis sure ! Rappelez-vous, j’etais encore jeunette quand vous avez tue le grand vieux loup du Pineou avec sa meute ; cette annee-la, la chatellenie vous a fete comme un sauveur.
– Je suis las, Sybille ! Cette terre a besoin de sang neuf, je ne pourrai la defendre eternellement ; quoique tu en dises, je vieillis : il faut que tu te decides a prendre epoux…
Vous m’aviez promis de ne pas aborder ce sujet avant le retour du printemps. Le temps ne me presse pas de vous quitter.
La conversation prenait un tour qu’elle n’aimait pas. La donzelle repoussa l’ourson qui jouait avec le bas de son bliaut, elle l’attacha au pied de son escabeau.
Son pere la regarda faire : elle etait si belle ! Deux longues tresses brunes, entrelacees d’un ruban de soie vermeil, soulignaient un visage au teint de rose d’un ovale parfait. Ses yeux, qu’elle avait grands et legerement en amande comme ceux de la representation de la Vierge qu’il avait rapportee de Jerusalem, etaient d’un vert emaille d’ocre clair et petillaient de vie. Comment lui resister ? Elle avait l’art de le manipuler : lui, le chevalier d’Orient qui avait passe la moitie de sa vie en Terre sainte a combattre le Sarrasin, perdait tous ses moyens devant la jouvencelle.
– Je ne peux plus attendre, ma miga, lui dit-il comme s’il se parlait a lui-meme. Ce jeune Elie Taurin d’Espiguan qui a abattu la quintaine a Tarascon est un bon parti. Je l’ai vu egalement combattre avec succes au tournoi de Pamiers, et j’espere convaincre le comte de Foix de me donner son consentement.

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