Auteur : Marylise Apchain de Cornulier
Preface : Caroline Brassart
Date de saisie : 13/01/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Carrefour du Net, Domptin, France
Prix : 15.00 / 98.39 F
ISBN : 978-2-35451-009-1
GENCOD : 9782354510091
Sorti le : 20/12/2007
- Les presentations des editeurs : 14/01/2008
Lorsqu’un enfant n’entre pas dans la norme scolaire, qu’en fait-on ?
Ce roman nous relate la vie de Theo, petit garcon somme toute comme les autres, jusqu’au jour ou il entre a l’ecole… Ravi de devenir un grand !
Malheureusement, il voit jour apres jour son univers s’ecrouler autour de lui. L’ecole lui revele ses difficultes, lesquelles generent des troubles du comportement, aussi bien en milieu scolaire, qu’au sein de sa famille.
La rencontre avec Marie (enseignante specialisee), son soutien aupres de Theo et ses conseils prodigues aux parents seront-ils salutaires ?
Par nature, Marylise a toujours ete du cote du plus faible. L’injustice lui fait horreur. Est-ce pour cela qu’elle s’est tournee vers l’enseignement specialise ? Oui nous dit-elle.
Ce premier ouvrage voit le jour face a une demande, forte, de ses collegues enseignants demunis en presence d’eleves en difficulte, mais aussi vis-a-vis de la souffrance affichee des enfants et des parents desempares.
Fille du nord, elle montre une volonte farouche a trouver des techniques personnelles et exercices concrets afin de redonner l’envie aux enfants, d’apprendre a lire ou ecrire ! En fait elle veut atteindre le but supreme : qu’ils s’en sortent dans la vie et si possible en s’epanouissant.
Elle souhaite vivement que ce livre redige comme un roman soit en fait un point d’appui vers la recherche de solutions.
- Les courts extraits de livres : 14/01/2008
Theo.
C’est une belle journee de printemps ensoleillee. Il a decide d’etre sage aujourd’hui. Lorsque la cloche sonne a la fin de la recreation, il se place dans le rang comme les autres et ne cherche pas la bagarre comme d’habitude. Il a mis les mains dans les poches et serre les poings pour ne pas etre tente de les envoyer sur les autres. Le grand Baptiste se place derriere lui et lui decoche un violent coup de pied dans le mollet droit. Theo a tres mal et reagit au quart de tour en se retournant vivement. Malgre sa souffrance, il essaie de rendre le coup mais l’agresseur est bien protege par sa bande qui lui construit un rempart impermeable aux poings et aux pieds. Sa maitresse intervient sans meme chercher a comprendre qui a commence. Baptiste est loin du rebelle, ce ne peut etre de sa faute.
C’est toujours comme cela que ca se passe ! Theo se fait punir. Lui, le mauvais eleve, celui qui ne fait que des betises, toujours habille de travers, avec le nez qui coule et les lacets defaits. Il derange les cours. Il n’est pas comme les autres. Il ne se tient pas correctement dans les rangs. Il bavarde souvent, fait ses reflexions a voix haute. Il n’a pas reussi a se couler dans le moule qui modele le bon eleve, celui qui ecoute, participe sans perturber, obeit aux consignes et reussit a flatter l’ego de l’enseignant.
Son institutrice l’attrape fermement par l’oreille et le force a quitter le groupe.
– Tu es vraiment penible. Tu es toujours dans les mauvais coups. Tu feras trois tours de cour avant de rentrer, ca te calmera !
Le gamin baisse la tete. A quoi sert de lui expliquer, il n’est pas le plus fort. Il baisse les bras, cela ne sert a rien d’etre une nouvelle fois puni. Le plus cruel a accepter est que Baptiste et sa bande ont encore gagne, et le sourire qu’ils affichent montre bien leur duplicite.
Il faut savoir que Baptiste est le prefere de la maitresse, toujours en tete de la classe. Il accumule les bonnes notes comme Theo les punitions. Il leve le doigt le premier, apporte des documents interessants parce que son pere a Internet a la maison. Toujours cite en exemple. En classe et dans la cour, il se conduit comme un petit chef et a pris le pauvre Theo comme souffre-douleur. Ce dernier a bien tente plusieurs fois d’expliquer les choses a l’enseignante, mais elle ne l’a pas cru.
– Baptiste est incapable de faire des choses pareilles, l’a-t-il entendu dire a la directrice. C’est un enfant trop bien eleve, tandis que lui !
Alors il n’a trouve comme moyen de defense que ses poings et ses pieds. Il tape pour se proteger, pour crier a l’injustice, pour qu’on l’entende. Les oreilles des grands doivent etre bouchees car ils restent sourds a ses plaintes. Il garde au fond de lui ce cri muet qui enfle, qui l’etouffe petit a petit.
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