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La femme en vert

Couverture du livre La femme en vert

Auteur : Arnaldur Indridason

Traducteur : Eric Boury

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Policiers

Editeur : Metailie, Paris, France

Collection : Noir / Bibliotheque nordique

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-86424-566-7

GENCOD : 9782864245667

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d’une fete d’anniversaire, un bebe machouille un objet qui se revele etre un os humain.

Le commissaire Erlendur et son equipe arrivent et decouvrent sur un chantier un squelette enterre la, soixante ans auparavant. Cette meme nuit, Eva, la fille d’Erlendur, appelle son pere au secours sans avoir le temps de lui dire ou elle est. Il la retrouve a grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours a l’hopital rendre visite a sa fille inconsciente et, sur les conseils du medecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

L’enquete nous est livree en pointille dans un magnifique recit, violent et emouvant, qui met en scene, a la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d’un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse a bout.

Voici a nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un recit au rythme et a l’ecriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La memoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.

Un Indridason grand cru !

Prix Cle de Verre 2003 du roman noir scandinave et Prix CWA Gold Dagger 2005 (Grande-Bretagne).

Arnaldur Indridason est ne a Reykjavik en 1961, ou il vit actuellement. Diplome en histoire, il a ete journaliste et critique de cinema. Il est l’auteur de romans noirs, dont La Cite des Jarres ; plusieurs sont des best-sellers internationaux.

  • La revue de presse Jacques-Pierre Amette – Le Point du 8 juin 2006

Un enfant machouille un os humain. Voila la premiere image d’un roman original islandais. Le commissaire Erlendur est appele sur un chantier ou l’on a trouve des ossements qui datent de la Seconde Guerre mondiale… Une partie du recit developpe une recherche minutieuse vers un passe fantomatique qui echappe quand on l’approche…

Ajoutez une plongee methodique dans l’affreuse avidite du Mal, la solitude des etres, et vous aurez un chef-d’oeuvre. Le roman a obtenu le prix Cle de verre 2003 du roman scandinave. En Grande-Bretagne, le prix Gold-Dagger 2005. Belle traduction.

  • La revue de presse Nils C. Ahl – Le Monde du 7 avril 2006

Certaines villes sont comme des maladies. En gagnant sur la campagne, elles retournent la terre et fouillent les memoires… l’on fete l’anniversaire d’un petit garcon par un bel apres-midi ordinaire. Les enfants se goinfrent de pizzas et de pop-corn. Un peu a l’ecart, une fillette machouille un petit objet lisse et clair : un fragment de cote humaine… On confie l’enquete au commissaire Erlendur et a son equipe.

Mais les memoires sont selectives et les documents manquent. Les ossements remontent certainement a l’epoque de la seconde guerre mondiale… Le recit de La Femme en vert se construit petit a petit, par scenes apparemment sans rapport entre elles, et qui s’additionnent.

C’est une histoire de fantomes, mais de ceux qui ne laissent aucune trace… Par petites touches horribles et ameres, Arnaldur Indridason nous fait la lecon des verites qui remontent toujours a la surface.

  • La revue de presse Martine Laval – Telerama du 1er fevrier 2006

Ici, des gens disparaissent. Comme ca, sans laisser de traces. Emportes par l’ocean. Tombes dans une crevasse. Assassines par une ombre. Recouverts d’un linceul de neige pour l’eternite. On ne sait pas. Qu’importe. On les declare morts. On les oublie. Ici, il est dit qu’une force attirerait ces hommes et ces femmes vers la mort, comme s’ils voulaient defier leur destin, comme s’ils etaient voues a l’enfer, enfin, a un autre… Ainsi va la vie en Islande. Arnaldur Indridason, ecrivain decouvert l’an dernier avec La Cite des jarres (ed. Metailie, coll. Suites, 286 p., 10 ?), n’est pas un reveur. Il regarde sa terre natale avec bienveillance, n’en voit que les tenebres. Pour raconter son ile de lave et de glace, de feu et de sang, il s’est invente un heros, le commissaire Erlendur, un type casse – ni parfait ni heureux -, un tendre. On le retrouve dans La Femme en vert, un roman envoutant – entre angoisse et ivresse… Les trois premieres pages du roman s’ouvrent sur une ambiance paisible. Une fete d’enfants. Tres vite, tout derape. Le jouet que machouille un bebe, c’est un os. Un os humain. Erlandur et son equipe decouvrent dans le jardin un cadavre a l’etat de squelette, enfoui la depuis bien longtemps. Qui est-il ? Homme ? Femme ? Pourquoi cette main dressee comme dans un geste d’horreur ? L’Islande croit enterrer ses secrets, oublier ses morts. Un jour, ils refont surface et dechainent des mensonges et des haines… Indridason a bien d’autres mysteres – d’autres romans tourments – a nous livrer (cinq polars encore a venir avec l’attachant Erlandur). Eric Boury, son traducteur, colle au plus pres de son desespoir, de son attachement a cette ile de tenebres, parfois baignee de lumiere. Hypnotique.

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