
Auteur : Scarlett Thomas
Traducteur : Marie de Premonville
Date de saisie : 20/02/2008
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Anne Carriere, Paris, France
Prix : 23.00 / 150.87 F
ISBN : 978-2-84337-468-5
GENCOD : 9782843374685
Sorti le : 20/02/2008
- Le choix des libraires : Choix de Noemie Roussel de la librairie PRIVAT SORBONNE a NICE, France (visiter son site) – 01/04/2008
Un roman qui vaut le detour. Meme si certains passages descriptifs le sont trop, on se plonge avec plaisir dans cette intrigue digne du B. Werber des “Fourmis”. Et quand en plus il s’agit de livres… En l’occurrence, le livre maudit contient la formule susceptible de vous transporter dans un monde de pensees, dans lequel telepathie et voyage dans le temps ont la part belle. Un tres bon moment, donc, poignant, sujet a la reflexion et qui laisse bien reveur…
- Les presentations des editeurs : 27/02/2008
Ariel Manto n’en croit pas ses yeux quand elle tombe sur un exemplaire de La Fin des mysteres dans une librairie d’occasion. Elle connait bien son auteur, un etrange scientifique victorien, et sait que ce livre est suppose etre introuvable… et maudit. L’ouvrage en sa possession, Ariel se retrouve propulsee dans une aventure melant foi, physique quantique, amour, mort et tout ce qu’il advient quand on les melange de facon imprudente.
Scarlett Thomas est nee en 1972 a Londres. La Fin des mysteres est son quatrieme roman. Elle enseigne la litterature et l’ecriture a l’universite du Kent.
- Les courts extraits de livres : 01/04/2008
VOUS AVEZ UN CHOIX POSSIBLE. Vous… Je suis accoudee a la fenetre de mon bureau pour fumer une cigarette en douce en essayant de lire Marges dans la lumiere blafarde de l’hiver, quand survient un bruit que je n’avais jamais entendu auparavant. D’accord, le bruit en lui-meme – crac, bang, etc. -, je l’ai probablement deja entendu, mais la, il vient d’en dessous, et c’est ca qui cloche. Il ne devrait pourtant rien y avoir en dessous : je suis au rez-de-chaussee. Mais le sol se met a trembler, comme si quelque chose tentait de surgir des entrailles de la terre, et je pense subitement a des meres de famille qui secoueraient la couette par la fenetre, ou meme a Dieu secouant la trame de l’espace-temps. Et puis je me dis : Bordel de merde, c’est un tremblement de terre ! et je jette ma cigarette avant de me precipiter hors de mon bureau, lorsque l’alarme se met a hurler. Quand les alarmes se declenchent, je ne m’enfuis pas toujours immediatement. Qui le fait ? La plupart du temps, une alarme, c’est juste un signe vide : un exercice, une repetition. Je me dirige vers la porte laterale du batiment quand le tremblement s’interrompt. Est-ce que je devrais retourner dans mon bureau ? Mais impossible de rester dans les locaux quand cette alarme se declenche. C’est assourdissant, ca vous vrille les tympans. En quittant l’immeuble, je passe devant le panneau des consignes Sante et securite, celui sur lequel sont punaisees des photos de blesses. Les images se brouillent sur mon passage : l’homme aux douleurs lombaires fait aussi une crise cardiaque, et des tas de gens en hologramme essaient de le ranimer. J’etais censee assister a un seminaire Sante et securite, l’annee derniere, mais je n’y ai pas mis les pieds. Lorsque j’ouvre la porte laterale, je vois des gens quitter le Pavillon Russell et marcher ou courir pour depasser mon batiment et se diriger vers l’escalier betonne qui dessert le Pavillon Newton et la bibliotheque. Je contourne l’edifice par la droite et gravis les marches en beton deux a deux. Le ciel est gris, il plane dans l’air un fin crachin qui rappelle les parasites figes sur une tele en panne. Parfois, par ces apres-midi de janvier, le soleil se recroqueville bas dans le ciel, comme un bouddha en toge orange dans un documentaire sur le sens de la vie. Pas de soleil aujourd’hui. Je rejoins les abords de la foule qui s’est amassee, et j’arrete de courir. Tout le monde, le regard fixe dans la meme direction, bouche bee, pousse des oh ! et des ah ! comme au feu d’artifice. C’est le Pavillon Newton. Il est en train de s’ecrouler. Je repense a ce jouet – en aurais-je vu un, recemment, sur le bureau de quelqu’un ? – en forme de cheval, monte sur un socle en bois. Quand on appuie sur le bouton en dessous, le cheval tombe sur les genoux. C’est a ca que ressemble le Pavillon Newton, a cet instant : il s’enfonce dans le sol, mais de biais. Un des coins a deja disparu, c’est au tour d’un deuxieme… Puis le batiment s’immobilise. Il emet un grincement et s’immobilise. Au troisieme etage, une fenetre s’ouvre dans un claquement et un ecran d’ordinateur bascule, pour venir s’ecraser sur ce qui reste de la cour en beton. Quatre hommes en casque et gilet fluorescent s’approchent lentement des gravats ; surgit un cinquieme homme, qui leur dit quelque chose, et ils repartent tous. Je remarque deux types en costume gris debout pres de moi. Deja vu, dit l’un a son voisin. Du regard, je cherche un visage connu. J’apercois Mary Robinson, la directrice du departement, qui parle avec Lisa Hobbes. Je ne repere pas beaucoup d’autres transfuges de litterature anglaise, hormis Max Truman, dans son coin, en train de fumer une cigarette roulee. Lui saura me dire ce qui se passe. Salut, Ariel, marmonne-t-il tandis que je viens me planter a cote de lui. Max ne fait que marmonner ; pas par timidite, plutot comme s’il t’annoncait combien ca va te couter de faire descendre ton pire ennemi ou de truquer une course de chevaux. Est-ce qu’il m’aime bien ? Je ne crois pas qu’il me fasse confiance. D’ailleurs, pourquoi me ferait-il confiance ? Je suis comparativement assez jeune, relativement nouvelle dans le departement et j’ai sans doute l’air ambitieuse, bien que je ne le sois pas. J’ai aussi de longs cheveux roux et les gens disent qu’ils me trouvent intimidante (a cause des cheveux ? ou d’autre chose ?). Les autres me trouvent louche ou speciale. Un de mes anciens colocs m’a dit un jour qu’il n’aimerait pas se retrouver coince sur une ile deserte avec moi, mais il n’a pas precise pourquoi. Salut, Max, je reponds. Puis : Waouh. – J’imagine que tu n’es pas au courant, pour le tunnel ? Je secoue la tete.
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