Auteur : Tiziano Terzani
Traducteur : Fabienne-Andrea Costa
Date de saisie : 17/07/2008
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : Ed. des Arenes, Paris, France
Prix : 22.80 / 149.56 F
ISBN : 978-2-35204-064-4
GENCOD : 9782352040644
Sorti le : 01/06/2008
- Les presentations des editeurs : 18/07/2008
Tiziano Terzani est une legende du grand reportage.
Correspondant du Spiegel et du Corriere della Sera, vivant avec la population, dedaignant souvent l’avion pour le train ou le camion de fortune, il a ete temoin de la chute de Saigon, du genocide khmer et de la Chine maoiste. Marque par l’Inde et sa spiritualite, il s’est detache de son metier durant les annees 1990, pour se retirer dans une cabane et mediter sur la vie. Sentant la mort venir, ce pere singulier a appele son fils a ses cotes pour lui transmettre l’essentiel.
Ce livre de dialogues complices entraine le lecteur dans le tourbillon d’une vie hors du commun. Il aborde avec simplicite des questions graves, voyage allegrement dans notre Histoire recente, s’envole, rit, emeut. Immense succes en Italie et en Allemagne, le livre s’est vendu a plus d’un million et demi d’exemplaires depuis sa parution, ce texte rare passionnera toutes les generations. Il donne envie de s’inventer une vie hors des sentiers battus.
- La revue de presse Robert Sole – Le Monde du 18 juillet 2008
Ce livre posthume, mis en forme par le fils, est un magnifique exercice de sincerite. C’est le parcours d’un infatigable globe-trotter du journalisme italien, parti chercher “les autres” en Asie, pour finir par se trouver lui-meme…
Quand Tiziano Terzani apprend qu’il est atteint d’un cancer, il se retire dans un chalet de l’Himalaya, sans eau ni electricite, en compagnie d’un vieux maitre indien. “Abandonne, abandonne, abandonne tout”, lui repete ce dernier. Il faut “apprendre a mourir durant sa vie”. Le vieil Indien l’incite a se detacher meme de ses proches, mais il ne le suit pas aussi loin. “Les extremismes sont toujours des erreurs.” Il mourra donc, presque joyeusement, dans les bras de sa femme, de son fils et de sa fille, dans ce coin de Toscane ou il s’identifie a la nature, comme dans l’Himalaya…
Le temps n’avance pas, il se repete, tourne sur lui-meme. Comme le dit Krishna, “tout ce qui nait meurt, et tout ce qui meurt nait”. Plus rien a craindre, aucune peur. L’homme au corps deforme par la maladie “embrasse l’humanite, se jette dans cette beaute”. Et, avec un enthousiasme d’enfant : “Honnetement, Folco, ce monde est une merveille. Il n’y a rien a faire, c’est une merveille.”