Auteur : Joan-Daniel Bezsonoff
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Balzac editeur, Baixas, France
Collection : Autres rives
Prix : 19.00 / 124.63 F
ISBN : 978-2-913907-48-5
GENCOD : 9782913907485
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 04/06/2006
Durant la Grande Guerre, le lieutenant Alexandre Pages, un Francais d’origine roussillonnaise, mobilise en 1914, est grievement blesse. Le jeune nord catalan est alors contacte par les services speciaux qui l’envoient au consulat general de France de Barcelone avec une mission secrete : recruter des jeunes patriotes catalans pour qu’ils s’engagent dans la Legion etrangere en leur promettant qu’une fois la guerre finie, la Catalogne pourrait devenir un pays independant.
Joan Daniel Bezsonoff nous plonge avec une precision a la fois cynique et lyrique dans la Barcelone de 1915, une ville pleine d’expectatives et de fievre, pour nous raconter la triste histoire des Catalans qui ont perdu la Premiere Guerre mondiale.
De La guerra dels cornuts la critique a dit :
Bezsonoff ecrit avec une elegance particuliere. Sa prose, pleine d’influences francaises, est efficace et brillante, ses dialogues eblouissants Jordi Punti, El Pais.
Son catalan ne ressemble a celui d’aucun autre ecrivain. Il a la subtilite d’un Josep Sebastia Pons et la saveur du langage populaire, direct et scatologique. Julia Guillamon, La Vanguardia.
- Les courts extraits de livres : 04/06/2006
Sole i Pla avait cree la revue Iberia et un comite de fraternisation avec les volontaires catalans qui s’etaient engages dans l’armee francaise.
Comme ca on coordonnera toutes les bonnes volontes, capitaine Pages…
Soutenir les volontaires representait un sacre boulot. Il fallait passer des annonces dans la presse favorable aux allies pour qu’on leur envoyat des paquets de tabac, des vetements, des livres, des vins du pays, de la charcuterie. Notre association s’inspirait du Comite d’action tcheque a l’etranger.
Malgre toutes ces initiatives, notre cause s’enlisait. Il fallait frapper un grand coup !
Nous improvisames en quelques minutes la manifestation de Perpignan, comme une excursion amoureuse. Nous prenions un vermouth dans la salle decoree de ferronnerie et de miroirs du Lyon d’Or. En ce matin de fevrier 1916, il faisait une chaleur scandaleuse. Au debut de mon sejour a Barcelone, je me rappelais souvent les pauvres soldats geles dans les tranchees de Picardie…