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La longue route de sable : texte integral inedit

Auteur : Pier Paolo Pasolini | Photographies Philippe Seclier

Traducteur : Anne Bourguignon

Date de saisie : 06/11/2005

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : Ed. X. Barral, Paris, France

Prix : 39.00 / 255.82 F

ISBN : 978-2-915173-07-9

GENCOD : 9782915173079

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Cette nouvelle edition de La longue route de sable presente le tapuscrit original de Pier Paolo Pasolini, qui date de 1959, et en revele pour la premiere fois les passages inedits. Philippe Seclier, ayant mis ses pas dans ceux du poete, nous rapporte ici – a travers documents, manuscrits, lettres, et ses propres photographies – les etapes d’un voyage singulier le long des cotes italiennes. Comme si ces deux Italie, seulement separees par le temps, ne faisaient plus qu’une.

  • La revue de presse Josyane Savigneau – Le Monde du 11 novembre 2005

Il aurait eu 83 ans le 5 mars. On ne peut y croire. Non pas parce que sa mort violente aurait ete une sorte de suicide consenti, ou que les “poetes maudits” se doivent de mourir jeunes. Les essais qu’on peut lire cet automne, trente ans apres l’assassinat de Pier Paolo Pasolini, recusent avec pertinence ces cliches. Mais comment aurait-il supporte de traverser le dernier quart du XXe siecle, et de continuer ? Victoire generalisee de la marchandise et du spectacle, sida, epidemies diverses, communautarisme aggrave, fanatismes religieux en expansion… En prime, tourisme planetaire de masse, pour ne rien voir. Tout le contraire du voyageur qu’il a ete, dans ce periple cotier, en 1959, pour le mensuel Successo – mais ou, deja, on croise, a Venise notamment, quelques-uns de ces touristes-la.

Meme si l’on a lu, naguere, ce recit, La Longue Route de sable, publie par Arlea en 1999, il faut le retrouver dans la version qui parait aujourd’hui chez Xavier Barral. Pas seulement a cause de plusieurs passages inedits, decouverts sur les tapuscrits de Pasolini et sur quelques feuillets manuscrits. Ni parce que, grace aux photos de Philippe Seclier et aux fac-similes d’originaux, c’est un bel album. C’est plus que tout cela, et, surtout, le contraire d’une entreprise museale ou commemorative : l’histoire d’une rencontre a travers le temps… Avec Pasolini, son regard et son style, les touristes presses devraient changer leur maniere, ralentir, avoir envie, seuls, de cette balade hors circuits des tour-operateurs. Ecoutons-le, “De Taranto a Santa Maria di Leuca, en juillet” : “Je vole le long de la cote la moins connue d’Italie : je suis happe par un tel bonheur a voir les choses que j’en deviens presque aveugle.” Ou a Cattolica, en aout, du cote des plages de son enfance : “Je me souviens du temps, ou, avec une joie secrete, je prenais tous les jours une glace, tout etait alors plus absolu et plus eternel.” On voudrait tout citer. Il faut donc tout lire. Et puisque ce tres beau livre est ne d’etranges hasards, voici ce que dit Pasolini a sa deuxieme etape “D’Ostie a Naples, juillet” : “J’arrive a Ostie sous un orage bleu comme la mort.” Il a ete assassine la, seize ans et quatre mois plus tard.

  • La revue de presse Robert Maggiori – Liberation du 3 novembre2005

Partout dans le monde, on celebre aujourd’hui, par des colloques, des expositions, des projections, des festivals, le 30e anniversaire de la mort de Pier Paolo Pasolini, le realisateur, le scenariste, le poete, l’ecrivain, le dramaturge, le semiologue, le philosophe, le theoricien de l’art, le peintre, le journaliste. De nombreux ouvrages paraissent a cette occasion. D’abord la Longue Route de sable, ou sont recueillis les articles ou les notes de voyages qu’en 1959 entre son deuxieme roman, Une vie violente, et son premier film, Accattone Pasolini redige pour le magazine Successo, au cours d’un periple le long des cotes italiennes, de Ventimille a Trieste deja publie chez Arlea en 1999, mais edite a present dans sa version integrale, enrichie donc de passages inedits preleves dans les tapuscrits originaux, ainsi que des photographies de Philippe Seclier, qui, en 2001, a revisite les lieux decrits par l’ecrivain…