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La meilleure part des hommes

Auteur : Tristan Garcia

Date de saisie : 25/08/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Gallimard, Paris, France

Collection : Blanche

Prix : 18.50 / 121.35 F

ISBN : 978-2-07-012064-2

GENCOD : 9782070120642

Sorti le : 25/08/2008

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  • Les presentations des editeurs : 08/06/2009

Dominique Rossi, ancien militant gauchiste, fonde a la fin des annees quatre-vingt le premier grand mouvement de lutte et d’emancipation de l’homosexualite en France. Willie est un jeune paume, ecrivain scandaleux a qui certains trouvent du genie. L’un et l’autre s’aiment, se haissent puis se detruisent sous les yeux de la narratrice et de son amant, intellectuel mediatique, qui passent plus ou moins consciemment a cote de leur epoque. Nous assistons avec eux au spectacle d’une haine radicale et absolue entre deux individus, mais aussi a la naissance, joyeuse, et a la fin, malade, d’une periode decisive dans l’histoire de la sexualite et de la politique en Occident.
Ce conte moral n’est pas une autofiction. C’est l’histoire, que je n’ai pas vecue, d’une communaute et d’une generation dechirees par le Sida, dans des quartiers ou je n’ai jamais habite.
C’est le recit fidele de la plupart des trahisons possibles de notre existence, le portrait de la pire part des hommes et – en negatif – de la meilleure.
T. G.

Tristan Garcia est ne en 1981 a Toulouse. La meilleure part des hommes est son premier roman.

  • La revue de presse – Paris-Match du 11 septembre

C’est le roman qu’on attendait pour feter dignement les 40 ans de Mai 1968. Un reglement de comptes assassin entre deux mandarins issus du mouvement et un vrai rebelle, sincere mais solitaire. Vous lisez La meilleure part des hommes et vous comprenez qu’a Paris, dans la societe de classes francaise, vous aurez beau rugir, vous ne serez jamais un lion si vous n’avez ni parents connus ni diplomes reconnus. Sortie de votre bouche, la verite se verra congediee comme une servante inutile. En republique universitaire, une souris ne fait que des souris…
C’est un prodige d’intelligence dresse contre l’intelligence et un portrait glacial de l’apartheid intellectuel dans le Tout-Paris des grandes consciences mediatiques. Retenez juste une chose : chez nos grands penseurs adores par la tele, la meilleure part de l’homme, c’est la pire. Chez eux, ils l’entretiennent sans vergogne. Chez les autres, ils la denoncent sans pitie.

  • La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Figaro du 4 septembre

C’est incontestablement le roman coup de poing de la rentree litteraire. Il y a du nerf dans le style de ce jeune ecrivain, une verve detonante. Les dialogues, percutants, ressemblent a des echanges sur un ring, sans arbitre, avec les coups bas et les coups tordus…
La maturite de ce jeune homme est etonnante. Ses reflexions sur l’epoque, ses considerations politiques sont bien plus fines que les meilleures analyses d’expert. Il a des phrases simplement superbes : C’etait quelqu’un de pur. Au contact du monde, cela donne une personne extremement sale, dit la narratrice a propos de l’ecrivain dejante.

  • La revue de presse Dominique Fernandez – Le Nouvel Observateur du 4 septembre 2008

Homosexuel, et furieusement incorrect, Will, le heros de ce roman, entraine le lecteur au coeur des annees 1980…
Puerilement agressif, ce gout morbide du neant ? J’y vois plutot, sous une forme moderne, reaffirmee, la conviction que le sexe n’est pas la seule raison de se choisir homosexuel parce qu’on est dans un rapport critique avec la societe. De toute facon, on ne saurait faire un mauvais proces a l’auteur, dont les personnages ne sont pas ses porte- parole. Will vit, chahute et deconne avec d’autant plus d’eclat qu’il ne represente personne et ne parle que pour lui seul…
Ce n’est pas un roman d’idees, c’est un roman d’etres vivants, ou plutot de silhouettes qui passent a toute vitesse sous nos yeux, avec leurs ombres et leurs lumieres. Un authentique romancier est ne.

  • La revue de presse Christine Ferniot – Lire, septembre 2008

Tristan Garcia prend chacun de ses heros, le fait doucement grandir, s’affirmer, se frotter aux autres. Quand nous croyons tout savoir de ces temps si proches, il devie le propos, resserre la tension et reussit a nous passionner, a nous emouvoir et a nous etonner la ou la surprise ne devrait pourtant jamais exister…
Le roman referme, chacun comprend que Tristan Garcia n’a pas simplement voulu developper une fiction historique, il s’interroge sur la societe spectacle face a des individus solitaires qui ne demandaient qu’a vivre et a aimer sans imaginer qu’ils seraient sacrifies au contact du monde.

  • La revue de presse Erwan Desplanques – Telerama du 27 aout 2008

La Meilleure Part des hommes est un premier roman d’une ambition feroce, sorte de Bret Easton Ellis rive gauche qui degoupille la question du bareback – la transmission volontaire du sida – entre deux portraits d’intellos parisiens fatigues de leur propre neant. Moralement, Garcia ne tranche pas. Il compare la passion qui jaillit des pratiques SM a celle qui vacille dans les discours de Glucksmann, esquisse une fin ambigue, a l’image des series americaines qu’il apprecie. Car sa culture ne s’arrete pas a Tel quel.

  • La revue de presse Christine Rousseau – Le Monde du 29 aout 2008

Alors qu’il s’apprete d’ici a quelques jours a soutenir sa these de philosophie dirigee par Alain Badiou sur “La crise de la representation”, Tristan Garcia se presente deja, avec son premier roman, La Meilleure Part des hommes, comme l’une des revelations de cette rentree litteraire. Nourri de series americaines (“Six Feet Under” notamment), mais aussi de litterature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, auquel on l’a abusivement compare, ou William Gaddis), ce jeune normalien de 27 ans n’est encore qu’un bebe au debut des annees 1980. Des “Annees d’hiver” – comme les qualifia Felix Guattari – dont il dresse sous la forme d’une fresque intime, sentimentale, politique et culturelle, un portrait saisissant de justesse…
“Le tresor d’un homme est-il dans ce qu’il laisse – des sentiments, des certitudes, des objets, des images et des gestes – ou dans ce qu’il garde ?” Plus que dans le style – relache, branche, grincant, proche de l’oralite -, c’est certainement la que reside toute la force de ce roman generationnel et intime. Dans ce renversement du regard ou se revele dans la noirceur des temps et des ames la meilleure part des hommes.

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