
Auteur : Peter James
Traducteur : Raphaelle Dedourge
Date de saisie : 31/03/2008
Genre : Policiers
Editeur : Pocket, Paris, France
Collection : Pocket. Thriller
Prix : 7.20 / 47.23 F
ISBN : 978-2-266-17552-4
GENCOD : 9782266175524
Sorti le : 13/03/2008
- Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France – 03/04/2008
Tom Bryce rentre tranquillement de sa journee de travail en train. Sur le siege en face de lui il trouve un CD que, machinalement, il met dans sa poche. Le soir, stupidement, il met le CD dans son macintosh pour voir ce qu’il y a dessus. Il tombe sur un mini film, un snuf movie, ou il assiste a l’execution d’une jeune femme. Il n’en parle a personne et, le lendemain, tente de se reconnecter… mal lui en prend : “Cher Monsieur Bryce, Hier soir vous avez accede a un site que vous n’etiez pas autorise a visiter. Vous avez de nouveau essaye d’y acceder ce soir. Nous n’apprecions pas les visiteurs non sollicites. Si vous parlez a la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d’acceder a ce site, ce qui va arriver a votre ordinateur arrivera a votre femme, Kellie, a votre fils, Max, et a votre fille, Jessica. Regardez et reflechissez bien. Vos amis de Scarab Productions.” Et crac, son ordi plante royalement !
“S’il avait eu le moindre soupcon de l’effet devastateur que cette foutue rondelle allait avoir su sa vie, il l’aurait laissee sur le siege”… Voici une phrase qui resume bien ce deuxieme thriller de Peter James. Les memes ingredients sont au programme que dans l’excellent “Comme une tombe” (chez le meme editeur) : histoire bien trouvee, menee tambour battant, aux multiples rebondissement (l’homme sait captiver son lecteur) ; on y retrouve le commissaire Roy Grace, pas au mieux de ses relations avec ses collegues et sa hierarchie, le tout sur fond de Brighton, pas tres reluisante, et de ses policiers qui se debattent avec de multiples affaires plus sordides les unes que les autres.
- Les presentations des editeurs : 03/04/2008
Cher Monsieur Bryce,
Hier soir, vous avez accede a un site que vous n’etiez pas autorise a visiter. Vous avez de nouveau essaye d’y acceder ce soir. Nous n’apprecions pas les visiteurs non sollicites. Si vous parlez a la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d’acceder a ce site, ce qui va arriver a votre ordinateur arrivera a votre femme, Kellie, a votre fils, Max et a votre fille, Jessica. Regardez et reflechissez bien.
Vos amis de Scarab Productions
S’il avait eu le moindre soupcon de l’effet devastateur qu’un CD, trouve sur la banquette d’un train de banlieue, allait avoir sur sa vie, Tom Bryce l’aurait sans doute laisse la ou il etait…
(…) un bon moment de suspense.
Metro
Un polar incisif, derangeant… pour les amateurs de frissons nocturnes.
O. T. – La Voix du Nord
Egalement chez Pocket : Comme une tombe.
- Les courts extraits de livres : 03/04/2008
La porte d’entree de ce qui, dans le temps, avait ete une elegante maison mitoyenne s’ouvrit et une jeune femme elancee, vetue d’une courte robe en soie a la fois moulante et flottante, sortit sur le perron, en cette belle matinee de juin, la derniere de sa vie.
Au XIXe siecle, ces grandes villas blanches, sises a Brighton, a deux pas du bord de mer, etaient les residences secondaires de Londoniens aises. Aujourd’hui, ces maisons aux facades sales rongees par le sel avaient ete decoupees en chambres et appartements bon marche. Les heurtoirs de porte en cuivre avaient depuis longtemps ete remplaces par des interphones, et les sacs-poubelle debordaient sur le trottoir, sous une foret de panneaux A louer aux couleurs criardes. Parmi les voitures garees au chausse-pied, nombreuses etaient celles rouillees et cabossees ; elles etaient sans exception tapissees de merde de pigeon et de fiente de mouette.
Par opposition, tout, chez la jeune femme, respirait la classe : son geste desinvolte quand elle passa la main dans ses longs cheveux blonds, ses lunettes de soleil qu’elle venait de reajuster, son bracelet Cartier clinquant, son sac Anya Hindmarsh porte a l’epaule, sa silhouette tonique, son hale mediterraneen… Meme son sillage acidule signe Issey Miyake agrementait les relents de monoxyde de carbone d’une pointe de sexualite. Elle aurait ete parfaitement a sa place dans les rayons d’un grand magasin de luxe, au bar d’un palace ou a l’arriere d’un yacht dernier cri a Saint-Tropez.
Pas mal pour une etudiante en droit obligee de composer avec une petite bourse.
Mais Janie Stretton avait ete trop gatee par un pere ronge par la culpabilite apres la mort de sa femme pour en etre reduite a devoir composer. Elle savait comment gagner de l’argent. Pas necessairement en faisant carriere dans la voie qu’elle avait choisie. Le droit n’etait pas une filiere facile. Elle avait quatre annees d’etudes derriere elle, et effectuait la premiere de deux annees de stage dans un cabinet juridique a Brighton, sous la direction d’un avocat specialise dans les divorces. Elle aimait ca, bien que certains dossiers soient bizarres, meme pour elle.
Comme celui d’hier, Bernie Milsin, ce gentil petit bonhomme de soixante-dix ans, avec son costume gris impeccable et sa cravate soigneusement nouee. Janie s’etait discretement assise dans un coin tandis que son tuteur, Martin Broom, trente-cinq ans, prenait des notes. M. Milsin reprochait a Mme Milsin, de trois ans son ainee, de refuser de le nourrir tant qu’il ne l’avait pas honoree d’un cunnilingus. Trois fois par jour, avait-il dit a Martin Broom. J’peux plus, j’suis trop vieux, j’ai de l’arthrite aux genoux, ca me fait trop mal.
Janie s’etait retenue de rire et avait remarque que l’avocat etait dans le meme cas. Les hommes n’etaient donc pas les seuls a avoir des besoins un peu speciaux. Les femmes aussi. L’existence est pleine de surprises. Janie se demandait parfois ou elle en apprenait le plus : a la fac de droit de Southampton ou a l’ecole de la vie. Un bip annoncant la reception d’un SMS rompit la chaine de ses pensees au moment ou elle arrivait a sa Mini Cooper rouge et blanche. Elle regarda l’ecran.
Ce soir. 20 h 30 ?
Elle sourit et repondit par un simple bisou. Elle attendit le passage d’un bus et d’une file de vehicules pour ouvrir sa portiere, s’assit et reflechit quelques instants a tout ce qu’elle devait faire.
Poubs, son matou adore, avait une boule qui grossissait sur le dos. Elle n’aimait pas la tournure que ca prenait et voulait le montrer a un veterinaire. Elle avait trouve ce chat errant, cadaverique, alors qu’il essayait de soulever le couvercle d’une de ses poubelles, il y avait deux ans de ca. Elle lui avait ouvert sa porte et il n’etait jamais reparti. Et il parait que les chats sont independants… Ou peut-etre etait-ce parce qu’elle le gatait. Et alors ? Poubs etait un etre affectueux et elle n’avait personne d’autre a gater. Elle essaierait de prendre un rendez-vous en debut de soiree. Elle fit le calcul. Si elle voyait le veterinaire a 18 h 30 au plus tard, ca lui laisserait largement le temps de se preparer.
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