Auteur : Paul Auster
Traducteur : Christine Le Boeuf
Date de saisie : 23/08/2006
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Actes Sud, Arles, France
Collection : Lettres anglo-americaines
Prix : 20.00 � / 131.19 F
ISBN : 978-2-7427-4795-5
GENCOD : 9782742747955
- La revue de presse Michel Contat – Le Monde
A chaque nouveau livre d’un romancier autobiographe, on se demande : “Que lui est-il encore arrive ?” Alors que la question, pour un romancier romanesque, sera plutot, a chaque fois : “Que va-t-il encore nous raconter ?” Lecteur, nous sommes ce cruel prince arabe ; Paul Auster est notre Sheherazade. L’un des conteurs les plus imaginatifs a nous garder eveilles tard dans la nuit, a l’oree de nos propres songes, que ses recits alimentent. Le personnage de La Nuit de l’oracle est enferme, comme une malheureuse victime d’Edgar Poe, dans une chambre souterraine dont il a par megarde laisse la cle a l’exterieur… Paul Auster est un maitre de la narration exuberante qui se donne calmement. Un critique americain l’a defini comme “le croisement de Borges et de Dashiell Hammett”. La definition convient parfaitement a La Nuit de l’oracle…
- La revue de presse Francois Busnel – Lire
… Auster s’est jete dans cette histoire a corps perdu, l’a abandonnee, reprise, mise de cote… Le resultat est a la hauteur de l’attente : a couper le souffle ! La nuit de l’oracle, roman labyrinthique et derangeant, au suspense qui ne faiblit pas, explore avec une rare finesse les rapports mysterieux qui regissent l’ecriture et la vie… �Tres vite, je me suis retrouve dans une impasse, confesse Auster. J’ai fini par ne plus savoir ou le recit me menait… et pourtant je sentais que je ne devais pas m’ecarter de mes intuitions.�… Si Paul Auster ecrit, c’est pour conjurer le sort : dans ses romans, des enfants meurent, des couples se dechirent, l’absurde et le tragique devastent des vies ordinaires… Ces drames, il les invente pour qu’ils n’adviennent jamais dans la �vraie vie�. Comme si, couches sur le papier, ils pouvaient tenir a distance la realite… Jamais Auster n’avait ete aussi loin dans la maitrise de la construction romanesque. Il reussit, avec cette Nuit de l’oracle, un veritable prodige : ecrire un recit dans le recit, entrecroiser trois histoires sans jamais perdre le fil, tenir en haleine le lecteur jusqu’au denouement final – brutal comme la foudre…
- La revue de presse Martine Laval – Telerama
Brooklyn, face a Manhattan, c’est une image d’Epinal, un village presque de chez nous : rues en pente douce, maisons soignees, boutiques minuscules � epiceries, librairies, bistrots �, trottoirs envahis de joyeuses troupes de gamins sortant de l’ecole… On en prend plein les mirettes, de ce bonheur qui petille au ras du bitume. Pour peu, on croit deambuler dans un film, genre Smoke. Le coeur leger, on atteint la demeure de Paul Auster… Inlassablement, de livre en livre, Auster essaie de lire en lui-meme, de se reconnaitre dans la foule des gens qu’il croise au hasard des rues de Brooklyn et d’ailleurs. Il fouille l’ambiguite du genre humain �- lui, les autres -, pour mieux exorciser ses peurs, se rassurer. Grand maitre des illusions perdues et de la narration fluide, il met a jour ses errances, ses doutes, et dirige en douceur des personnages qui, forcement, tiennent un peu, ou beaucoup, de lui… Inlassablement, de livre en livre, Auster essaie de lire en lui-meme, de se reconnaitre dans la foule des gens qu’il croise au hasard des rues de Brooklyn et d’ailleurs. Il fouille l’ambiguite du genre humain �- lui, les autres -, pour mieux exorciser ses peurs, se rassurer. Grand maitre des illusions perdues et de la narration fluide, il met a jour ses errances, ses doutes, et dirige en douceur des personnages qui, forcement, tiennent un peu, ou beaucoup, de lui. Paul Auster ne se contente pas de s’interroger sur l’art secret de l’ecriture. Il convoque une fois de plus ses demons, brasse ses obsessions existentielles, l’amour et la fidelite, la loyaute et la paternite, fait se telescoper le passe (les camps nazis), le present (l’impuissance creatrice) et l’avenir (le desir d’enfant)…
- La revue de presse Andre Clavel – L’Express
Depuis qu’il a invente le thriller metaphysique, Paul Auster a su imposer sa griffe : un subtil melange d’inquietude, de mystere et de suspense, avec des personnages qui sont des idealistes blesses ou des chasseurs d’absolu. Et qui se frottent souvent a d’insolubles enigmes, en deambulant dans des labyrinthes tenebreux ou le hasard faconne leurs destins brises : une vertigineuse choregraphie de la derive. La Nuit de l’oracle, le nouveau – et eblouissant – roman d’Auster, est cheville aux memes obsessions : c’est le recit d’une quete spirituelle, mais c’est aussi une plongee dans les abysses de la creation litteraire, sous le signe de Faust… La Nuit de l’oracle est une machine infernale minutieusement reglee, ou Auster entrelace deux histoires, celle d’un roman en train de s’ecrire et celle d’une existence qui se deglingue… De la haute voltige, au service du mystere. Le mystere Auster.
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