Auteur : Juris Jurjevics
Traducteur : Philippe Loubat-Delranc
Date de saisie : 15/04/2008
Genre : Policiers
Editeur : Points
Collection : Points. Thriller
Prix : 7.80 / 51.16 F
ISBN : 978-2-7578-0844-3
GENCOD : 9782757808443
Sorti le : 20/03/2008
- Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France – 12/04/2008
Trudeau est “une station qui dispose d’un budget d’un milliard de dollars et ou travaillent certains des plus grands scientifiques de la planete. Geophysique, hydrologie […], biologie marine, glaciologie, cryogenie, hydroacoustique, astronomie, meteorologie, diagnostics climatiques, coronographie. […] Tous les types de materiels sont disponibles la-haut grace au financement de societes privees et de gouvernements. La Station de recherche arctique Trudeau dispose meme de formes de vies exotiques importees pour des etudes comparatives […].” Leur probleme aujourd’hui c’est que quatre chercheurs ont disparus, qu’on en a retrouve trois mais qu’ils sont morts et d’une maniere inconnue… “2 questions : un, de quoi sont-ils morts ? Et deux, etant donne qu’aucun de ceux qui ne se trouvent la-bas n’a les moyens d’en partir avant cinq mois, quel est le niveau de danger pour la centaine de chercheurs et membres de l’equipe qui s’appretent a y passer l’hiver ?” C’est en effet le dernier coucher de soleil, le premier jour de l’hiver arctique et personne ne pourra quitter la Station durant ces mois d’hiver. Le Docteur Jessie Hanley va etre volontaire pour se faire parachuter la-bas et tenter de voir de quoi il retourne…
“Je voudrais pouvoir vous rassurer davantage, docteur Mackenzie, mais c’est l’infection la plus devastatrice que j’aie jamais vue”. Ce thriller ecologique, mene a cent a l’heure, ferait un excellent film a succes si l’adaptation cinematographique etait a la hauteur du roman. Solidement documente, bien construit avec ces differentes histoires qui convergent vers la fin du livre, aux personnages bien campes, ce roman fait froid dans le dos (toutes ces choses nucleaires enfouies sous la banquises et qui ne demandent qu’a se liberer pour une pollution maximale) et vous tient en haleine (parfaitement glacee) jusqu’a la derniere page. Pour une entree en matiere dans le polar, Juris Jurjevics se remarque, on attend la suite.
- Les presentations des editeurs : 15/04/2008
Au fin fond de l’Alaska, la station Trudeau accueille des savants du monde entier. Quand l’un d’eux decede mysterieusement, un sous-marin russe est depeche pour rapatrier le corps. Apres son depart, c’est tout l’equipage qui succombe a l’epidemie. A Trudeau, trois autres chercheurs sont retrouves morts. Sur la banquise hostile, le Dr Jessica Hanley est chargee de traquer l’origine de ce fleau.
Tout contact etait coupe avec le Vladivostok depuis seize heures et vingt minutes.
La Nuit des abimes mele habilement thriller, science et politique.
L’Humanite
Juris Jurjevics, ne en Lituanie en 1943, a emigre aux Etats-Unis avec sa famille et a servi au Vietnam. Co-fondateur de la prestigieuse maison d’edition Soho Press, il en est aujourd’hui le directeur. Il vit dans le quartier de Brooklyn a New York.
- Les courts extraits de livres : 15/04/2008
Il faisait moins quarante et la temperature continuait de baisser. Le soleil, deja en position hivernale, ne formait plus qu’une ligne lointaine et pale entre l’immensite glacee sous leurs pieds et celle au-dessus de leurs tetes. Aussi tard en octobre, la lumiere de cet etrange soleil ne s’elevait jamais au-dessus de la courbure de la Terre. En ces premieres nuits arctiques, sa bande argentee parvenait a peine a aureoler l’horizon et a voiler les etoiles, teintant le ciel noir violace d’un blanc sans fond. Cette morne trainee s’estomperait elle aussi au fur et a mesure que l’hiver descendrait. Dans vingt-quatre heures, le ciel s’obscurcirait completement, le firmament s’enflammant de constellations et de galaxies.
Dans le faisceau de la lampe torche de Verneau, chauffeur faisait penser a une sorte d’oiseau psychedelique et pataud. Chaque fois que la lumiere se reflechissait sur le duvet blanc de son imposante tenue grand froid, les pointes fluorescentes de la fourrure prenaient brusquement une teinte orange vif. Son casque bombe et son capuchon completaient l’impression de Verneau d’avoir affaire a une version gigantesque du costume de pingouin que son fils avait porte lors de la derniere benediction des animaux, le jour de la Saint-Francois, a Montreal. A tout autre moment, ce souvenir lui aurai arrache un sourire. Mais pas cette fois.
Loin au-dessus d’eux, l’aurore boreale geante ondoyait, ses roses vaporeux et ses verts pales gonflant le long de vrilles aux endroits ou la force du champ magnetique etait particulierement concentree. Verneau n’arrivait pas a faire la mise au point sur cette confusion de couleurs, a savoir si l’aurore se trouvait a quelques centimetres ou a des kilometres de son visage. Elle etait apparue plus tot, tel un mauvais presage, phenomene exceptionnel si loin au nord. Mais, dernierement, beaucoup de choses etaient inhabituelles.
Emile Verneau faisait pour la premiere fois l’experience d’une coupure totale de communication avec les chercheurs sur le terrain. Sa plus grande peur etait que l’un d’eux soit tombe dans une fissure de la glace ou dans les eaux de la polynie. Mais cela n’expliquait pas le silence radio complet, a moins que… A moins que tous les quatre ne soient tombes en meme temps dans l’ouverture, leur wanigan traversant la glace decomposee ou basculant dans un chenal et sombrant dans l’eau glaciale. Meme les combinaisons polaires ne pouvaient vous sauver alors. Verneau reflechit et marmonna dans sa barbe quelques jurons quebecois bien sentis.
Son chauffeur s’arreta a la lisiere d’une etendue plane et lui fit signe sans rien dire. Ils avaient atteint la polynie, ouverture naturelle dans la banquise qui, defiant le froid, restait beante tout l’hiver. Ses eaux etales sentaient la mer.
Autour, les traces de nombreux passages etaient visibles sur la surface de la glace. Plusieurs cables coaxiaux et cordages rouges enrobes de glace et de sel serpentaient jusqu’au bord. Le drone sous-marin tournoyait sans doute dans l’eau comme un requin au gre de ses ellipses programmees.
Le chauffeur braqua sa lampe electrique sur le bord de l’eau en quete de signes de chutes accidentelles. Tous deux examinerent les nombreuses traces de pas et les suivirent le long des cables vers l’abri gonflable situe une trentaine de metres plus loin et qui lancait des lueurs grenat provenant des lanternes a l’interieur. Aucune silhouette humaine, aucun vehicule alentour, ni gros wanigan ni petit quad. Personne, comme l’avait signale la premiere equipe de secours avant de se deployer pour etendre les recherches.
Alex Kossuth, Junzo Ogata, Annie Bascomb, Minskov, le glaciologue russe, et Lidiya Tarakanova. Ils avaient tous disparu. Le depart de Tarakanova etait prevu pour le matin meme. Les autres s’etaient rendus au campement pour la recuperer et pratiquer les analyses trimestrielles des donnees marines telechargees depuis le drone telecommande. Mais a midi, ils ne s’etaient pas presentes au controle prevu a la base, et n’etaient maintenant pas plus joignables sur les emetteurs-recepteurs de leurs combinaisons que sur la radio de leur vehicule. A present, la moitie des effectifs de la Station Trudeau etait dehors pour participer aux recherches.
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