
Auteur : Jean-Luc Hees
Date de saisie : 07/12/2006
Genre : Histoire
Editeur : Presses de la Renaissance, Paris, France
Collection : Societe
Prix : 21.00 / 137.75 F
ISBN : 978-2-7509-0227-8
GENCOD : 9782750902278
- Les presentations des editeurs : 16/09/2008
Qui n’a jamais reve de penetrer dans le saint des saints, le Bureau Ovale de la Maison-Blanche ? C’est ce que nous faisons en lisant ce livre, tant les connaissances qu’en a l’auteur sont profondes, d’une verite saisissante.
De president en president, de Washington a George W. Bush, en passant par Roosevelt, Kennedy et tant d’autres, nous revisitons dans un souffle deux siecles de passion au sommet de la puissance americaine sans quitter les salons de la fameuse mansion de style sudiste ou le pouvoir supreme s’incarne comme nulle part ailleurs.
Sous la plume alerte de Jean-Luc Hees, la petite et la grande histoire se croisent, la politique internationale et les futilites de la vie des presidents et de leurs epouses s’interpellent au long des pages. Le serieux de l’enquete journalistique et historique se trouve mis en valeur par le caractere presque romanesque des personnages saisis aussi dans leur intimite.
Ce livre a l’originalite incontestable reussit l’exploit de rendre palpable la realite d’un pouvoir fort et lointain, dont nous constatons tous les effets des que nous allumons la television ou ouvrons les journaux.
Avant de diriger France Inter, Jean-Luc Hees fut pendant de nombreuses annees correspondant de Radio France aux Etats-Unis. Journaliste vedette de la radio et de la television, il a garde avec ce pays des rapports d’autant plus etroits que sa fille est americaine.
- La revue de presse Jacques Nerson – Le Nouvel Observateur du 7 decembre 2006
Voici donc l’histoire des Etats-Unis a travers celle de la Maison-Blanche et ses 42 locataires…
Ne vous meprenez pas, le livre de Jean-Luc Hees depasse la petite histoire. Cette galerie de portraits ou figurent tous les presidents, de George Washington a George Walker Bush, decrit une nation. C’est vivant, penetrant. Et cela ravivera la sympathie des Francais, un peu entamee ces temps-ci, pour l’ami americain.
- La revue de presse Jean-Sebastien Stehli – L’Express du 30 novembre 2006
Avec La Saga de la Maison-Blanche, Jean-Luc Hees nous entraine dans un passionnant voyage a travers l’histoire des Etats-Unis. Pour raconter deux cents ans d’intrigues, de passions et de domesticite, l’ancien correspondant de France Inter a Washington fait de la demeure presidentielle son fil conducteur. Il construit son recit, qui se lit comme un veritable feuilleton, autour de cette modeste batisse, symbole d’une presidence qui, elle-meme, se voulait modeste.
- Les courts extraits de livres : 16/09/2008
Jefferson s’installe, tant bien que mal, a la Maison-Blanche dont il deplore, lui aussi, l’extreme inconfort. Les rues de la ville sont toujours aussi boueuses et tout est rudimentaire. Le Capitole n’est toujours pas acheve. Quant a la Maison-Blanche, les toilettes sont toujours dans le jardin, dans les taillis qui entourent la residence.
Mais Jefferson, au moins, a les manieres d’un president. Il est grand, encore mince, et son allure est aristocratique. Le jour de son inauguration, il choisit de se rendre a pied de son hotel jusqu’au Capitole. Il porte beau avec sa redingote grise, ses culottes grises et ses bas gris. Il est impatient de prendre les renes du pays. D’autant plus que son election a ete delicate. Il a ete choisi ex aequo avec le candidat a la vice-presidence qui, a l’epoque, se presentait de facon totalement independante, et Aaron Burr s’est retrouve avec le meme nombre de voix au college electoral. C’est finalement la Chambre des Representants qui departagera les deux hommes. Resultat : Jefferson est elu president avec a ses cotes un vice-president qui le hait. Ce 4 mars 1801, Jefferson prete serment et retourne illico a la taverne qui l’heberge depuis plusieurs semaines, chez Conrad et McMunns, au coin de C Street et de New Jersey Avenue. Jefferson estimait que la Maison-Blanche n’etait pas prete a l’accueillir et de toute facon, sa merveilleuse demeure de Monticello, construite selon ses propres plans, lui semblait plus raffinee que la batisse affectee au president. Ajoutons que pour Jefferson, l’accession a la presidence n’etait pas l’evenement de sa vie. Il etait davantage fier de sa contribution decisive a la Declaration d’independance. D’ailleurs, curieusement, il n’en souhaitait pas la paternite et avait demande a son ami John Adams de rediger un premier brouillon qui serait soumis au Congres. Mais Adams avait refuse, estimant, a juste titre, que son ami etait dix fois plus competent que lui pour cette tache. Jefferson s’etait execute de mauvaise grace, pour constater avec agacement que ledit Congres avait tranquillement deshabille son texte avant de l’adopter.