Auteur : Elie Faure | Preface de Carine Trevisan
Date de saisie : 06/11/2005
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : Bartillat, Paris, France
Prix : 22.00 / 144.31 F
ISBN : 978-2-84100-364-8
GENCOD : 9782841003648
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
“Si l’on veut se faire une idee de l’etonnante liberte d’esprit qu’un Francais de haute culture est capable de conserver en pleine guerre, il faut lire La Sainte Face” ecrivait Paul Seippel en juin 1918 dans le Journal de Geneve. Ecrites en 1916, sur le champ de bataille, ces pages livrent en effet une brillante et deroutante reflexion sur la guerre, l’esprit des regions et des peuples, l’Histoire de l’Europe. Elles constituent surtout un temoignage exceptionnel sur l’experience d’un medecin du front, dont la vision, les ressources expressives sont d’une surprenante modernite. Cet essai est accompagne de la correspondance qu’a entretenue Elie Faure avec le monde de l’Arriere. Ce volume permet de reveler une part ignoree de l’oeuvre d’Elie Faure, surtout connu pour son Histoire de l’art.
Carine Trevisan, maitre de conferences en litterature a l’Universite Paris VII-Denis Diderot, a publie Aurelien d’Aragon, un “nouveau mal du siecle” (1996) et Les Fables du deuil, la Grande Guerre : mort et ecriture (2001).
- La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 3 novembre 2005
Sous un ciel d’acier et au plus pres du feu, devant un arbre au sommet duquel pend le poitrail d’un cheval mort, les pieds clapotant dans une mare de sang, effectuant a la chaine amputations et trepanations, gagne tantot par l’exaltation, tantot par la depression, le medecin aide-major de 1reclasse, pour s’evader, revait aux scenes bibliques de Rembrandt, aux paysages de Cezanne et aux portraits de Renoir. C’etait Elie Faure, alors age de 41 ans, dont nul n’ignore la monumentale et indispensable Histoire de l’art, mais dont tout le monde a oublie qu’il etait d’abord medecin et que, malgre les attaques aux gaz asphyxiants, la peur qui accelere le rythme cardiaque et la folie de la boucherie chirurgicale, il ecrivit la Sainte Face, ce chef-d’oeuvre… La Sainte Face – le titre demeure mysterieux – n’est pas le journal quotidien de sa guerre, c’est le recueil des reflexions, et meme des digressions, que la guerre lui inspire. Plus le canon tonne, mieux Elie Faure s’interroge, dans une prose incantatoire, sur la notion de Droit, l’idee de Responsabilite, le reve d’Europe, le sens de l’Histoire, le mot Patrie, le pouvoir de l’Art, la presence de Dieu et le visage du Christ… Celui que Montherlant appelait un nietzscheen de gauche laisse, sur la Premiere Guerre mondiale, un temoignage aussi exceptionnel que deroutant… De son livre, il ecrit dans une lettre qu’il sera compris dans cent ans par mille hommes, ce qui est assez. Il y a bien aujourd’hui mille lecteurs pour comprendre la Sainte Face, non ?
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