Auteur : Wilhelm Genazino
Traducteur : Anne Weber
Date de saisie : 14/02/2007
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Bourgois, Paris, France
Collection : Litterature etrangere
Prix : 18.00 / 118.07 F
GENCOD : 9782267018912
Sorti le : 01/02/2007
- Les courtes lectures : Lu par Celia Nogues – 17/04/2007
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Celia Nogues – 27/02/2007
- Les presentations des editeurs : 17/04/2007
Exigerait-on de moi que j’aime mon pere ou ma mere, que je me decide pour l’un ou pour l’autre ? Evidemment non ! Alors, pourquoi n’aurais-je pas le droit aussi d’aimer deux femmes ? C’est la question que se pose, desespere, le narrateur qui commence a atteindre un age critique et qui, en tant qu’organisateur de seminaires sur l’Apocalypse et specialiste en la matiere, devrait etre bien place pour y apporter une reponse. Depuis longtemps, il entretient des relations heureuses avec Sandra et Judith. Mais voila que, tout a coup, il traverse une crise qui met en cause son bel arrangement. Il se sent vieillir et sa vie amoureuse commence a patir serieusement de ses efforts constants pour dissimuler a chaque femme l’existence de sa rivale. Il a l’impression que son existence lui echappe et prend alors une decision : se separer de Judith ou de Sandra. Mais de laquelle des deux ? Ce choix, cense lui faciliter la vie, ne fait que la compliquer. Wilhelm Genazino jette un regard ironique et cruel sur le chaos qu’il nous arrive de provoquer en cherchant a mettre de l’ordre dans ce qui est par definition le comble du desordre : l’amour.
- Les courts extraits de livres : 17/04/2007
Je suis fascinee par une femme d’apparence negligee qui se tient pres de l’entree d’un grand magasin et vend des chatons. Elle porte deux animaux dans le creux du bras, d’autres se trouvent dans un carton a ses pieds. Un enfant pas tres net lui non plus maintient le couvercle du carton ferme. Deux autres plus grands font semblant d’etre handicapes. Ils sortent la langue sur leur levre inferieure en balbutiant. Ils n’arrivent pas a tenir le role et eclatent de rire. Je ne sais pas pourquoi les enfants me rappellent mon premier jour de lycee. Avant le debut des cours, une femme medecin s’est avancee devant la classe et nous a dit que nous allions tous etre examines. Elle a appele les enfants par ordre alphabetique et a glisse la main dans le pantalon des garcons. Au-dela du penis, sa main cherchait les testicules. Car elle devait verifier que les testicules etaient bien sortis et reposaient correctement dans les petits sacs prevus a cet effet. Deux garcons (dont je faisais partie) se sont evanouis, probablement dans l’espoir d’eviter ainsi les verifications de la femme medecin. En effet, autorises a nous allonger un moment sur un banc, nous paraissions sauves. Mais lorsque nous avons repris connaissance, la femme medecin a ouvert nos braguettes sous les yeux de toute la classe et s’est mise a inspecter la position de nos testicules, allant jusqu’a nous faire baisser le pantalon. Je me demande pourquoi ma memoire a conserve cette scene. Sandra m’a demande au telephone d’apporter quelques peches, deux cent cinquante grammes de saucisson espagnol et une baguette. Je vais passer la soiree et la nuit chez Sandra. Comme d’habitude, Sandra va faire la cuisine, nous allons manger et papoter, puis regarder un peu la television et nous coucher tot.