Auteur : Stephane Audeguy
Date de saisie : 29/04/2005
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Blanche
Prix : 19.00 / 124.63 F
ISBN : 978-2-07-077250-6
GENCOD : 9782070772506
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
“Il est question de nuages et Virginie Latour commence a comprendre. Elle comprend qu’au debut du dix-neuvieme siecle quelques hommes anonymes et muets, dissemines dans toute l’Europe, ont leve les yeux vers le ciel. Ils ont regarde les nuages avec attention, avec respect meme ; et, avec une sorte de piete tranquille, ils les ont aimes.” Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacres aux nuages. Pour classer sa bibliotheque, il engage Virginie Latour, une jeune femme, a qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leurs noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir s’ils etaient partout identiques, d’autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuees.
Stephane Audeguy vit a Paris. Il enseigne l’histoire du cinema et des arts dans un etablissement public des Hauts-de-Seine. La theorie des nuages est son premier roman.
- La revue de presse Catherine David – Le Nouvel Observateur du 7 juillet 2005
La Theorie des nuages n’est pas un roman sur les nuages. Le mot theorie sous la plume precise de Stephane Audeguy ne designe pas la speculation mais la procession. Les nuages se suivent, pousses par le souffle du temps, dans le ciel qui nous enveloppe. Or chaque nuage est unique, comme le sont les personnes. On ne peut comparer les petits nuages simples de Paris en avril avec le nuage noir emanant de l’eruption du volcan de Krakatoa en 1883, qui s’allonge, comme un predateur paresseux, sur des kilometres d’atmosphere.
Le couturier japonais Akira Kumo ne sait pas pourquoi il est devenu un specialiste des nuages, collectionneur de cirrus, cumulus, stratus et autres nimbus. Il raconte a sa bibliothecaire Virginie Latour les histoires des courageux farfelus qui ont eu l’idee de repertorier les nuages… On s’instruit en s’amusant dans ce livre prenant, erudit, parfois erotique, construit de main de maitre mais dedie a un sujet qui peut sembler futile. Tout d’un coup, on commence a trembler. Pourquoi ce Japonais ne a Hiroshima en 1946 s’est-il pris de passion pour les nuages ? La reponse a cette question l’attend, tapie comme une bete inconnue dans la jungle opaque de sa memoire ; il tremble qu’elle ne bondisse et ne vienne l’aneantir…. Il n’y a ni etoiles ni voute nocturne dans le ciel de Stephane Audeguy. C’est le ciel matinal d’Hiroshima qu’il ne cesse de scruter, sous la lumiere permanente de l’explosion. La Theorie des nuages, sous sa couverture discrete, restera dans quelques memoires comme le dernier chef-d’oeuvre du XXe siecle.
- La revue de presse Erwan Desplanques – Telerama du 27 avril 2005
Ce livre sollicite la pointe du menton. A chaque page, une chiquenaude fait lever les yeux au ciel. Stephane Audeguy a choisi le sujet le plus volatil qui soit – les nuages – pour un premier roman d’une intelligence siderante. Voici la curieuse histoire des nuages et de ceux qui les ont contemples. Une epopee incroyable qu’un vieux couturier japonais raconte a sa jeune bibliothecaire, etirant les digressions a l’infini, facon Mille et Une Nuits.
A l’interieur de chaque tiroir atmospherique, un destin… Stephane Audeguy esquisse une poetique de la meteorologie aussi vertigineuse sur le fond que magistralement reussie sur la forme.
- La revue de presse Philippe Lancon – Liberation du 28 avril 2005
Quand on s’allonge dans l’herbe pour contempler les nuages, on finit par leur ressembler. On se defait. On se refait. On entre dans les fluides de formes decomposees, recomposees. Les nuages poussent leurs plis a l’infini, pli sur pli, pli selon pli. Ils caressent nos limites et notre defaut d’imagination. Stephane Audeguy n’en manque pas. L’idee de son premier roman, la Theorie des nuages, lui est peut-etre venue comme ca, dans une prairie, visage tourne vers le ciel. Il y a percu et ressenti ce qu’il invente.
Une jeune bibliothecaire a l’existence morne, Virginie Latour, est detachee en 2005 aupres d’un grand couturier japonais, Akira Kumo…
La Theorie des nuages est au sens propre, et sans le caractere mievre qu’on attache souvent a cet adjectif, un roman charmant. Il semble mettre en imagination cette remarque de Valery : La pomme de Newton ? Il y a autour de nous, en cette minute, des milliers de phenomenes qui, observes par un esprit naif, ouvriraient des portes sur un domaine aussi vaste que la physique atomique. Tout reste a trouver. Et malheureusement a detruire. La phrase de Stephane Audeguy a une matiere propre au sujet. Elle est d’un classicisme et d’une elegance presque affectes ; ce presque signe sa reussite : elle porte la nostalgie d’un monde possible, et une ironie sur cette nostalgie. Les adverbes, parfois decales, revelent ce souvenir d’une beaute qui disparait, mais en laquelle il faut croire…
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