
Auteur : Joël Dicker
Date de saisie : 30/11/2012
Genre : Romans et nouvelles – français
Editeur : Ed. de Fallois, Paris, France
Prix : 22.00 €
ISBN : 9782877068161
GENCOD : 9782877068161
Sorti le : 19/09/2012
- Le choix des libraires : Choix de Nicolas Cauneau de la librairie ESPACE CULTUREL LECLERC à LIMOGES, France – 01/11/2012
Marcus Goldman, écrivain à succès est confronté au syndrome de la page blanche. Son ancien mentor, Harry Québert, ancien professeur d’université, l’invite dans sa demeure pour l’inciter à retrouver l’inspiration. Mais celui-ci se retrouve suspecté de meurtre lorsque l’on découvre un corps enfoui dans son jardin qui date de 30 ans auparavant : le début d’une enquête obsédante et peut être d’une source d’inspiration providentielle.
Attention petit bijou ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
- Le choix des libraires : Choix de Frédérique Franco de la librairie LE GOÛT DES MOTS à MORTAGNE-AU-PERCHE, France (visiter son site) – 13/10/2012
Harry Quebert est accusé d’avoir tué une adolescente il y a une trentaine d’année. Markus, son ami, ancien élève et jeune écrivain à succès est persuadé de son innocence et mène sa propre enquête, qui sera aussi le sujet de son prochain livre.
“La vérité sur l’affaire Harry Quebert” est un livre que vous ne pourrez plus lâcher une fois commencé, parole de libraire ! C’est un roman à suspense incroyable. De retournements de situations en coups de théâtre, le puzzle se reconstitue sous nos yeux pour se défaire quelques pages plus loin… On est abasourdi, sonné… ébloui ! Bref, un roman follement passionnant, habilement écrit, à découvrir absolument !
- Le choix des libraires : Choix de Lydie Zannini de la librairie DU THÉÂTRE ZANNINI à BOURG-EN-BRESSE, France (visiter son site) – 27/09/2012
Joël Dicker : si j’étais sa mère, je serais la plus fière des mamans.
Avoir un fils qui publie son deuxième roman et le voir figurer sur la liste des Goncourt avant parution ! ! !
Fantastique !
Maintenant l’histoire : Marcus, écrivain, doit rendre son deuxième roman à une date fixée, mais l’inspiration lui fait défaut – nous sommes en 2008, trois mois avant l’élection d’Obama.
Le livre doit être écrit, promu, et vendu (avec succès) avant l’élection. Marcus va voir son ancien ami, prof de 60 ans, écrivain lui aussi, et séjourne chez lui pour se remonter le moral (nous sommes en Nouvelle-Angleterre, petite ville calme).
Et, scandale : son ami prof, Harry, se retrouve en prison.
Marcus n’aura de cesse de l’innocenter par ses propres moyens, il mènera l’enquête parallèlement à celle des flics d’aujourd’hui. Pour cela sa persévérance et son opiniâtreté seront redoutables.
Nous plongeons dans la vie de ce prof d’université 30 ans auparavant alors qu’il était amoureux d’une jeune fille de 15 ans.
Et maintenant je vous laisse découvrir le fil de ce roman qui se dévide comme une pelote. La fin est bien vue et les personnages s’enchainent sans que l’on se perde dans des dédales de surnoms, prénoms et autres mots inutiles. Bref.
Un Bijou qui se dévore.
PS : J’ai oublié de vous dire… Je lui prédis le Goncourt
- Le courrier des auteurs : 30/10/2012
«Le choix des mots» par Jean Pruvost, grand amoureux des mots…
Cher Joël Dicker,
Pour les joueurs de mots, tout est significatif, par exemple Dicker, qui commence comme dictionnaire et rime avec ce même mot. Voilà l’écrivain : un trésor de mots qui nous fait exister. Ensuite Dicker, patronyme résonnant sur le mode suisse ou américain. D’un côté la patrie : Genève, l’Helvétie qui rime avec la Russie, vos origines. Solides et profondes. De l’autre : l’été, les vacances dans le Maine, USA, serein et vivifiant.
Dick… en anglais, c’est un détective, celui des thrillers, en écho à La vérité sur l’affaire Harry Quebert, et le prix décerné par les tenants du grand dictionnaire : l’Académie française. Thriller ? Emprunté outre-Atlantique, dès 1927, c’est le «livre propre à émouvoir, donner le frisson», to thrill en anglais. Et dans les associations d’idées débordant l’écrivain déclencheur d’imaginaires : Quebert commence comme Québec, la belle province que vous avez parcourue à vélo, cher Joël, et se termine comme Robert prononcé à l’anglo-saxonne ou à la française, comme un dictionnaire… pour le professeur Quebert.
Vérité et secret, à découvrir : deux mots très utilement présents. La vérité, c’est un mot du Droit, dont vous êtes diplômé, du latin veritas, ce qui est réel, verté en français au Xe siècle, avec la racine ver, celle de very. Quant au secret, il s’apprend dans Les derniers jours de nos pères : l’Histoire, avec une majuscule : «se souvenir de son père» ; «ne pas oublier qu’ils étaient des Hommes». Le secret est aussi intime : Prunier, le bègue «aimait les mots en secret».
Du côté de chez Quebert, tous les lecteurs les ont repérés sur l’illustration de la couverture : ESSO, quatre lettres. Qui incluent SOE, la Special Operation Executive du premier roman. Qui résonne aussi avec le slogan historique d’ESSO : «… un tigre dans votre moteur». Quelle est votre première oeuvre, Joël ? Le Tigre. Du SOE à ESSO, jouons l’anagramme parfait en ajoutant un S académique, très mérité, qui traverse tous vos romans : Succès.
Jean Pruvost
- Le courrier des auteurs : 05/09/2012
1) Qui êtes-vous ? !
Je m’appelle Joël Dicker. J’ai 27 ans, et je suis Suisse. Je suis juriste de formation. J’ai le plaisir de sortir mon second roman le 19 septembre prochain intitulé “La vérité sur l’Affaire Harry Quebert”, aux Editions de Fallois.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
Il s’agit de l’écriture. Le roman en lui-même raconte l’enquête que mène Marcus Goldman, un jeune écrivain new-yorkais, sur son ancien professeur d’université, Harry Quebert, accusé d’avoir assassiné une jeune fille de quinze ans en 1975. L’histoire se déroule en 2008, sur la côte Est des États-Unis, durant la campagne présidentielle qui verra Barack Obama élu à la tête du pays. Mais derrière tous ces évènements, tous ces personnages, toute l’intrigue du roman, il n’est question que d’un sujet : l’écriture.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
“Un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé”.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
“Use somebdy”, du groupe Kings of Leon. C’est le premier titre qui m’est venu à l’esprit en lisant votre question. Probablement parce que je l’ai passablement écouté en relisant les épreuves du livre cet été.
5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Une histoire. J’aime raconter des histoires. Je trouve que les livres manquent parfois d’histoire, et c’est dommage. Quoi de plus formidable que de lire une grande épopée ?
6) Avez-vous des rituels d’écrivain ? (Choix du lieu, de l’horaire, d’une musique de fond) ?
Oui, je n’arrive à écrire que dans mon bureau, à Genève. J’y passe mes journées. J’écris toujours en musique, avec des listes de chansons qui varient en fonction de mon ambiance et de l’atmosphère dans laquelle me plonge mon livre. Il y a aussi beaucoup d’images autour de moi, des photos, reproductions de tableaux, des coupures de journaux. Parfois sans aucun lien avec ce que je suis en train d’écrire. Mais ce sont des images qui m’interpellent et qui donc, d’une certaine façon, stimule quelque chose en moi.
7) Comment vous vient l’inspiration ?
C’est une bonne question. Je ne sais pas si l’inspiration vient en nous ou si c’est nous qui la produisons : on la veut, on la cherche. On la stimule avec des images, de la musique. Du sport aussi. Je pense que mon rituel de musique et d’images dont je viens de vous parler est une façon pour moi de stimuler mon inspiration. Ou mon imagination. En fait, je crois que mon inspiration vient de mon imagination.
8) Comment l’écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j’écrirai des livres» ?
J’ai toujours aimé écrire. J’ai commencé, enfant, avec un journal sur la nature. Puis une nouvelle. L’envie d’écrire un livre était là depuis longtemps, la concrétiser était moins évidente. C’est un travail de longue haleine. Il y a une part de défi dans l’écriture d’un livre qui me plaît beaucoup.
9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?
“Le dernier loup d’Irlande”, d’Elona Malterre. Je devais avoir dix ans. J’ai pleuré à la fin du livre et j’en ai été à la fois bouleversé et intrigué : je venais de découvrir la force des livres. A partir de là, mon rapport à la lecture a changé.
10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
C’est une question qu’il faut poser aux lecteurs. En ce qui me concerne certains écrivains m’ont fait rêver, d’autres m’ont instruit, d’autres mon donné envie d’écrire. Mais si votre question est de savoir si les écrivains peuvent changer la marche du monde, j’en doute beaucoup.
11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Immense. Ma mère est libraire. Je ne peux pas entrer dans une librairie sans penser à elle.
- Les présentations des éditeurs : 28/08/2012
À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Joël Dicker est né à Genève en 1985. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est son deuxième roman. Il y dépeint une Amérique qu’il connaît bien pour y avoir beaucoup voyagé et longuement séjourné.
- La revue de presse – Lire, novembre 2012
Il y a une vraie jubilation à découvrir ce prodigieux roman, qu’on aurait tort de résumer à un thriller à l’américaine. Car, s’il a bien retenu les leçons des maîtres yankees, entre verbe efficace, construction virtuose et sens du suspense épatant, Joël Dicker a également su détourner avec habileté leurs codes et leurs archétypes. Et signe avec La Vérité sur l’affaire Harry Quebert un roman gigogne ébouriffant, drôle, intelligent, qui fait la part belle aux mensonges et aux faux-semblants.
- La revue de presse Yannick Vely – Paris-Match, novembre 2012
C’est l’une des success-stories de la rentrée littéraire. Écrivain suisse de langue française (…) Joël Dicker s’est fait une belle place au soleil des prix littéraires en figurant dans de nombreuses sélections, dont celle du prix Goncourt. «La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert» vient d’obtenir le Grand prix de l’Académie française…
Epais roman de 670 pages paru aux Editions de Fallois/L’âge d’Homme, «La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert» est de l’aveu même du romancier sur son site Internet un thriller à l’Américaine qui embrase le genre comme un certain Truman Capote avant lui.
- La revue de presse Mohammed Aïssaoui – Le Figaro du 25 octobre 2012
Cet ample roman de près de 700 pages est impossible à résumer tant il est riche en histoires et rebondissements, allers et retours dans le temps, mise en abyme… Un livre vertigineux, proche des meilleurs thrillers américains – au point que l’on vérifie en cours de lecture que ce livre a bien été écrit en français, qu’il ne s’agit pas d’une traduction…..
Cette réussite est aussi celle de l’éditeur du livre, Bernard de Fallois. À près de 86 ans, celui qui a lancé en France le livre de poche, publié Marcel Pagnol, Robert Merle, Raymond Aron, Jacqueline de Romilly, s’est lancé avec la fougue d’un éditeur débutant dans l’aventure. Il n’a pas mesuré ses efforts pour faire connaître et faire lire son jeune poulain.
- La revue de presse Marianne Payot – L’Express, septembre 2012
Un coup de maître ! Avant même que La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, le roman en question, ne sorte en librairie, il figure dans la première liste du jury Goncourt, publiée le 4 septembre ! En lieu et place d’Olivier Adam ou encore de Philippe Djian ! Stupéfaction ! Seuls les rares lecteurs des Derniers Jours de nos pères, création autour de l’armée secrète de Churchill, ont entendu parler de ce Genevois de 27 ans à la gueule d’ange. Les autres, pour en savoir plus sur ce diplômé de droit qui, adolescent, passa toutes ses vacances d’été aux Etats-Unis, liront son roman “américain”. Car c’est bien de cela qu’il s’agit avec La Vérité sur l’affaire Harry Quebert…, sorte de thriller au long cours avec une histoire, ou plutôt des histoires, du rythme, des rebondissements, des mises en abyme littéraires qui, telles les poupées russes, s’emboîtent habilement…
En maestro, Dicker alterne les époques, les écrits (rapport de police, retranscription d’entretien, extrait de roman), explore l’Amérique de tous les excès – médiatiques, littéraires, religieux -, s’interroge sur la fonction de l’écrivain… Au final, on aura passé quelques journées outre-Atlantique, rivés devant ses pages.
- La revue de presse Marc Fumaroli, de l’Académie française – Le Figaro du 20 septembre 2012
C’est rare, mais quand cela arrive, rien ne peut couper court à l’excitation. Jeune ou moins jeune, lecteur difficile ou facile, femme ou homme, on lira sans discontinuer jusqu’au bout le roman français de Joël Dicker, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert. On n’en sortira qu’épuisé et ravi par le jet continu d’adrénaline littéraire que le narrateur n’a cessé d’injecter dans vos veines. Roman noir, oui, roman policier sans doute, mais tout aussi bien roman psychologique à retournements haletants ou hilares, et roman de moeurs d’une actualité et d’une justesse saisissantes sur cette Amérique profonde qui se cache si bien et qui évolue de façon si déconcertante derrière les dentures parfaites que lui garantissent ses stomatologistes d’avant-garde.
- La revue de presse Bernard Pivot – Le Journal du Dimanche du 16 septembre 2012
Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu’à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre. Et vous vous direz qu’il n’y a qu’un Américain capable d’écrire un thriller aussi américain – lieux : New York, New Hampshire, Alabama -, aussi efficace, aussi aventureux, aussi fou…
Joël Dicker n’aurait pas pu écrire ce roman sans un long séjour en Amérique. Avec sa description du village d’Aurora, il prouve qu’il n’est pas seulement un spectaculaire artificier du roman noir. Il sait aussi faire vivre les petites gens : l’énigmatique pasteur, sa méchante épouse, le policier timide et bafouilleur…
La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert deviendra-t-il un best-seller ? En tout cas, comme Marcus Goldman, qui a scrupuleusement suivi les 31 conseils du “grand écrivain” américain Harry Quebert, Joël Dicker, à son tour, les a mis en pratique avec une application digne d’éloge. Et un humour pince-sans-rire.
- Les courts extraits de livres : 28/08/2012
Au début de l’année 2008, soit environ un an et demi après être devenu, grâce à mon premier roman, la nouvelle coqueluche des lettres américaines, je fus frappé d’une terrible crise de page blanche, syndrome qui, paraît-il, n’est pas rare chez les écrivains ayant connu un succès immédiat et fracassant. La maladie n’était pas venue d’un coup : elle s’était installée en moi lentement. C’était comme si mon cerveau, atteint, s’était figé peu à peu. A l’apparition des premiers symptômes, je n’avais pas voulu y prêter attention : je m’étais dit que l’inspiration reviendrait le lendemain, ou le jour d’après, ou le suivant peut-être. Mais les jours, les semaines et les mois avaient passé et l’inspiration n’était jamais revenue.
Ma descente aux enfers s’était décomposée en trois phases. La première, indispensable à toute bonne chute vertigineuse, avait été une ascension fulgurante : mon premier roman s’était vendu à deux millions d’exemplaires, me propulsant, à l’âge de vingt-huit ans, au rang d’écrivain à succès. C’était l’automne 2006 et en quelques semaines mon nom devint un nom : on me vit partout, à la télévision, dans les journaux, en couverture des magazines. Mon visage s’affichait sur d’immenses panneaux publicitaires dans les stations de métro. Les critiques les plus sévères des grands quotidiens de la côte Est étaient unanimes : le jeune Marcus Goldman allait devenir un très grand écrivain.
Un livre, un seul, et je me voyais désormais ouvrir les portes d’une nouvelle vie : celle des jeunes vedettes millionnaires. Je déménageai de chez mes parents à Newark pour m’installer dans un appartement cossu du Village, je troquai ma Ford de troisième main pour une Range Rover noire flambant neuve aux vitres teintées, je me mis à fréquenter les restaurants huppés, je m’attachai les services d’un agent littéraire qui gérait mon emploi du temps et venait regarder le base-ball sur un écran géant dans mon nouveau chez-moi. Je louai, à deux pas de Central Park, un bureau dans lequel une secrétaire un peu amoureuse et prénommée Denise triait mon courrier, préparait mon café et classait mes documents importants.
Durant les six premiers mois qui suivirent la sortie du livre, je m’étais contenté de profiter de la douceur de ma nouvelle existence. Le matin, je passais à mon bureau pour parcourir les éventuels articles à mon sujet et lire les dizaines de lettres d’admirateurs que je recevais quotidiennement et que Denise rangeait ensuite dans des grands classeurs. Puis, content de moi-même et jugeant que j’avais assez travaillé, je m’en allais flâner dans les rues de Manhattan, où les passants bruissaient à mon passage. Je consacrais le reste de mes journées à profiter des nouveaux droits que la célébrité m’octroyait : droit de m’acheter tout ce dont j’avais envie, droit aux loges VIP du Madison Square Garden pour suivre les matchs des Rangers, droit de marcher sur des tapis rouges avec des stars de la musique dont j’avais, plus jeune, acheté tous les disques, droit de sortir avec Lydia Gloor, l’actrice principale de la série télé du moment et que tout le monde s’arrachait. J’étais un écrivain célèbre j j’avais l’impression d’exercer le plus beau métier au monde. Et, certain que mon succès durerait toujours, je ne m’étais pas soucié des premiers avertissements de mon agent et de mon éditeur qui me pressaient de me remettre au travail et de commencer à écrire mon second roman.
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