Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

La voleuse de livres

Couverture du livre La voleuse de livres

Auteur : Markus Zusak

Traducteur : Marie-France Girod

Date de saisie : 12/09/2007

Genre : Jeunesse a partir de 13 ans

Editeur : Pocket Jeunesse, Paris, France

Collection : Grands formats

Prix : 19.90 / 130.54 F

ISBN : 978-2-266-17104-5

GENCOD : 9782266171045

Sorti le : 15/03/2007

  • Le choix des libraires : Choix de Veronique de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE SUR SAONE, France – 12/09/2007

L’un des plus beaux romans de l’annee. Dans l’Allemagne hitlerienne, la mort elle-meme nous conte l’histoire de la petite heroine devenue trop tot orpheline qui va retrouver une famille et des amis. Tous resistent a leurs manieres au nazisme. Mais la mort elle-meme ne peut rien contre l’horreur de la guerre.
A partir de 15 ans et pour adultes.

  • Les presentations des editeurs : 03/04/2007

1939, EN ALLEMAGNE NAZIE. LE PAYS RETIENT SON SOUFFLE.
LA MORT N’A JAMAIS ETE AUSSI OCCUPEE ET JAMAIS ELLE NE LE SERA AUTANT.

Un roman ou il est question :
d’une fillette
de mots
d’un accordeoniste
de fanatiques
d’un boxeur juif
d’un certain nombre de vols…

C’est la Mort elle-meme qui raconte cette histoire. Dotee d’un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est temoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d’avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n’obeissent pas aux regles…

QUAND LA MORT VOUS RACONTE UNE HISTOIRE. VOUS AVEZ TOUT INTERET A L’ECOUTER !
Brillant et extremement ambitieux… Un livre qui peut changer votre vie.

New York Times Book Review

  • Les courts extraits de livres : 03/04/2007

UNE REMARQUE IMPORTANTE
A PROPOS DE FRAU DILLER
Elle avait une regle d’or.

Frau Diller etait une femme a l’air dur, avec de grosses lunettes et un regard mechamment percant. Elle cultivait cette apparence afin de decourager toute tentative de vol dans sa boutique, qu’elle occupait dans une attitude toute militaire, avec une voix glacante et meme une haleine qui sentait le Heil Hitler. Le magasin lui-meme etait blanc, froid et sans vie. La petite maison voisine, qu’il comprimait, frissonnait un peu plus que les autres batiments de la rue Himmel. Frau Diller entretenait ce cote refrigerant, le seul article qu’elle offrait gratis. Elle vivait pour son magasin et son magasin vivait pour le IIP Reich. Quand le rationnement fut mis en place, un peu plus tard dans l’annee, elle eut la reputation de vendre sous le manteau certains produits difficiles a trouver et de donner l’argent au parti nazi. Sur le mur, derriere l’endroit ou elle se tenait generalement, une photo du Fuhrer etait encadree. Si l’on entrait dans sa boutique sans lancer Heil Hitler, on n’etait pas servi. Au moment ou ils passaient devant, Rudy attira l’attention de Liesel sur le regard blinde qui surveillait la rue depuis la vitrine.
Dis Heil quand tu entres, la prevint-il sur un ton solennel. Apres avoir depasse la boutique, Liesel se retourna. Les yeux agrandis par les verres etaient toujours la, colles a la vitrine.
L’artere principale qui faisait l’angle avec la rue Himmel, la rue de Munich, etait pleine de neige a demi fondue.
Comme souvent, des soldats a l’entrainement arrivaient au pas cadence, sangles dans leur uniforme. Leurs bottes noires polluerent encore un peu plus la neige. Ils regardaient fixement devant eux.
Lorsqu’ils eurent disparu, Liesel et les enfants Steiner passerent devant quelques vitrines, puis devant l’imposant hotel de ville, qui serait abattu et enseveli quelques annees plus tard. Certaines des boutiques, encore marquees par les etoiles jaunes et des slogans antisemites, etaient abandonnees. Plus loin, l’eglise visait le ciel avec son clocher. La rue elle-meme etait un long tube de grisaille – un couloir d’humidite, des silhouettes voutees dans le froid et l’echo mouille des pas dans la gadoue.
A un moment, Rudy courut en avant, entrainant Liesel derriere lui.
Il alla frapper a la vitrine d’une boutique de tailleur.