
Auteur : Michel Crespy
Date de saisie : 15/02/2007
Genre : Policiers
Editeur : Denoel, Paris, France
Collection : Grand public
Prix : 22.00 / 144.31 F
GENCOD : 9782207251713
Sorti le : 01/02/2007
- Les courtes lectures : Lu par Emma Barcaroli – 13/03/2007
Telecharger le MP3
Emma Barcaroli – 13/03/2007
- Les presentations des editeurs : 16/02/2007
Paris, 2027, annee de la campagne presidentielle. Muriel Cribel, journaliste pour le magazine en ligne Weblife, est chargee d’interviewer Stephane Dieran, le candidat officiel du grand parti centriste. Alors qu’elle desespere de trouver un angle original sur son parcours irreprochable, elle recoit un mysterieux SMS : Dieran, parlez-lui de Leopold. La bombe est lachee : Leopold, fils cache ou frere disparu ? Et qui se dissimule derriere l’informateur au pseudonyme de Gorge profonde ? Des lors, Muriel n’aura de cesse de decouvrir les secrets de cet homme politique ronge par les demons du passe. Sans se douter du seisme qu’elle declenche, elle menera son enquete jusqu’au bout.
Un thriller qui transpose l’histoire d’Abel et Cain dans un monde politique a peine different du notre et ou les candidats ressemblent comme des freres a ceux d’aujourd’hui…
Ne en 1946, Michel Crespy enseigne la sociologie a l’universite de Montpellier. Il a publie plusieurs romans dont Chasseurs de tetes (Denoel, 2000), traduit en neuf langues et couronne par le Grand Prix de litterature policiere.
- Les courts extraits de livres : 16/02/2007
Au-dela de la pure propagande, Dieran beneficiait reellement d’une empathie avec la population; il etait en phase avec les gens, Muriel avait pu le verifier en lancant la conversation sur le sujet ici et la. Et il avait aussi – surtout – cette marque imperceptible qui tatoue au milieu du front ceux que le destin a choisis. Avant qu’il ne gouverne la Republique, son role a elle consistait a lui faire cracher quelque chose qu’il n’aurait jamais montre ni exprime auparavant. Et il fallait qu’en plus cela interesse les gens. Car c’etait ce sur quoi Arno insistait, il le repetait en boucle a ses journalistes : il faut que ca interesse les gens. Les gens, cette population d’enfants gates trop vite vieillis, anxieux et boudeurs, intolerants et colereux, surinformes, apathiques, versatiles, imprevisibles malgre toute la science des innombrables sociopsys dont partis politiques, entreprises et medias s’entouraient. Qu’est-ce qui pouvait encore les interesser ? Un match de football. Un beau proces criminel. La mort d’une star people. Mais un homme politique ? Muriel, sans s’en rendre compte, repondit elle-meme a sa question muette en secouant la tete, laissant une lourde meche balayer son front. Peu probable. Quand les infos ne viennent pas, elles ne viennent pas. Muriel cliqua sur le retour home, abandonnant le site de Dieran. Googler une fois encore le nom pour voir si quelqu’un avait ecrit quelque chose de nouveau depuis la derniere fois etait inutile. Par desoeuvrement, elle pointa l’index vers l’onglet de ses messages, declenchant la liaison laser entre l’ordi et son doigtier de transmission.