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L’Apocalypse sans peine

Couverture du livre L'Apocalypse sans peine

Auteur : Christine Avel

Date de saisie : 24/06/2006

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Dilettante, Paris, France

Prix : 15.00 / 98.39 F

ISBN : 978-2-84263-124-6

GENCOD : 9782842631246

  • Les presentations des editeurs : 24/06/2006

L’Homme a un reve anxieux : l’Apocalypse sur ecran plat. Etre la a la fin, quand du grand Tout, tout petera d’un coup. Au balcon et en chaussons, quand Dieu, soule de nous, renversera la table et fera valdinguer les couverts. Pour l’heure, il se peaufine de menus cataclysmes, bricole des sabordages a usage perso, s’annule en songe.

C’est une brochette de Millenium pour petits budgets que nous offre Christine Avel dans ce recueil delectable : on y trouvera un ver geant guineen qui se fore son petit bonhomme de chemin sous-cutane, un enfant qui joue a qui perd meurt, un archeologue atlante en Jacuzzi, une portee de babouins muee en therapie maritale, un expert-comptable hante par la fin des Temps, un remugle entetant pour jeune couple en passe d’enfant. J’arrete la parade de toutes ces epopees minuscules. Gardons-nous des biscuits pour la Fin, la grande, la vraie, l’Ultime et ruons-nous sur les coupe-fins de Christine Avel.

Christine Avel est nee en 1968. On ne lui connait qu’un nombre raisonnable de phobies, deux ou trois idees fixes et une sale manie : ecrire.

Son premier roman, Double foyer, a paru en 2005 au Dilettante.

  • Les courts extraits de livres : 24/06/2006

Agnes n’en est pas tout a fait certaine mais ces petits tressautements rythmes, a quoi d’autre les attribuer ; il se masturbe, oui, probable. Elle s’en veut un peu de s’attacher a ce genre de details. C’est un detail apres tout, et sordide, mieux vaut ne pas verifier. Elle n’est pas pressee de savoir a quoi s’en tenir.

Faisons semblant de rien.

Patientons.

Il la fixe droit dans les yeux, assis sur le capot, sur de lui ; pas tres grand, plus tout jeune, un peu degarni sur le crane. Comment peut-on etre aussi sale, pense Agnes, meme ses eleves les plus cradingues n’atteignent pas ce niveau, oui, meme les cheveux gras et fins de Jonathan. Le regard sombre lui rappelle quelque chose aussi, Agnes tente de de- tourner les yeux pour mettre un nom sur ce souvenir qui s’accroche et disparait, elle cherche encore, en vain, trouve d’un coup : ah oui, Adrien. Et c’est surprenant, desagreable d’associer Adrien a ca ; Adrien, leurs apres-midi amoureux, les fugues a Etretat. C’etait avant Jean, tout ca, il y a des siecles, drole que j’y pense maintenant, se dit Agnes.

Non, ca ne peut pas durer tout l’apres-midi.

Vingt bonnes minutes deja qu’ils sont coinces la, face a cet excite qui a tour a tour gratte la carrosserie, bave sur la vitre et qui maintenant se tripote, assis peinard sur la voiture.

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