Auteur : Dessins de Laetitia Cantin | Nathanael Flamant
Date de saisie : 13/07/2006
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Le Grand Souffle Ed., Paris, France
Collection : Les flueurs
Prix : 14.00 / 91.83 F
ISBN : 978-2-9520760-7-4
GENCOD : 9782952076074
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 09/06/2009
Un etre qui s’effondre, c’est une experience si intime, si violente. La foudre, je l’ai recue un soir, d’une rupture amoureuse.
D’habitude, perdant l’autre, on attend de tourner la page. On se referme, on cicatrise, on enfouit – on repart. Le temps humain est un tapis roulant. Cette fois, je me suis arrete. J’ai plonge, seul, pendant des mois.
Ce recif s’est ecrit, sans savoir, par la fissure du coeur, quand je ne pouvais plus me souffrir moi-meme. J’ai crie, pleure jusqu’a l’obscene. L’ecriture m’a mene, comme un coup elle aussi, vers le secret pris dans la glace.
On ne sait pas parler d’un secret : ce qu’il reste a toucher quand tout est rompu. Alors, un jour, dans la pesanteur de la grace, c’est lui qui nous parle – d’avant nous, devant nous.
- Les courts extraits de livres : 13/07/2006
Je me leve ravage, mine par son absence, comme tous les matins. J’espere encore craquer en larmes, comme toutes ces dernieres semaines, pour respirer. Je me dis, comme souvent, qu’elle n’aura pas pleure une fois…
J’ai toujours attendu de lui manquer vraiment, de ce manque qui reveille le feu, attise l’elan veritable, bouleversant pour soi, et je l’attends encore, certainement, un jour, dans la separation, sur quelque plan que ce soit, niais il faudrait quoi, qu’il lui arrive quoi, quel accident ou quel vertige dans son existence, qu’elle ne pense qu’a reconstruire. Je comprends cet irreversible, la vanite de mon attente, le necessaire pour mon passage de ma deception jusqu’au bout, mais… je le sens… la ou elle est… meme si c’est difficile… elle ne souffre pas a pleurer, cette separation la soulage, presque la debarrasse, de meme, en quelque sorte, qu’elle n’etait pas jalouse, ou peu, apparemment, des autres femmes : pourquoi ? Parce qu’une autre jalousie la tenait, obscure, inabordable : la jalousie de ce que je suis, et c’est moi qu’il fallait expulser. Cette rage viscerale va durer, en meme temps que sa gratitude. Plus tard, peut-etre, elle sentira de moi, mais en elle, les nourritures lumineuses, l’emotion vibrante, l’arome secret… et que cela n’etait pas moi.
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