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Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen

Couverture du livre Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen

Auteur : Arto Paasilinna

Traducteur : Anne Colin du Terrail

Date de saisie : 07/06/2007

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Denoel, Paris, France

Collection : Et d’ailleurs

Prix : 20.00 €

ISBN : 978-2-207-25819-4

GENCOD : 9782207258194

Sorti le : 07/06/2007

  • Le choix des libraires : Choix de Natacha Kalbacher de la librairie CARACTERES a HOENHEIM, France (visiter son site) – 26/08/2007

A l’aube de la cinquantaine, le pasteur Oskari Huuskonen connait des moments difficiles : il commence a prendre certaines libertes face au dogme, sa foi vacille, son epouse le trouve detestable et pour couronner le tout, ses ouailles lui font cadeau d’un ourson orphelin.
C’est la que toute sa vie va basculer. Plus personne ne cache son hostilite au regard des faceties du pasteur, ni l’eveque qui manque de justesse de mourir embroche par un javelot, ni les villageois qui apprecient moyennement ses preches, ni la pastoresse qui doit supporter la presence d’un ours dans son foyer et voit d’un bien mauvais oeil l’arrivee de la charmante biologiste venue etudier les moeurs de l’animal. A bout de nerfs, la pastoresse demande le divorce et l’eveque met le pasteur d’office en conge.

Pour Huuskonen debute alors une nouvelle vie, un grand periple autour de l’Europe, une veritable aventure humaine, loufoque a souhaits : il apprendra a son compagnon ours toutes sortes de tours et bonnes manieres pour la vie en societe… et si vous n’etes pas trop cartesien, vous suivrez avec grand plaisir les etapes du voyage de ce doux-dingue de pasteur et de cette brave bete surnommee Belzeb. Meme la scene de l’electrocution est drole, c’est dire !

  • Les presentations des editeurs : 08/06/2007

A l’approche de la cinquantaine, le pasteur Oskar Huuskonen traverse une mauvaise passe.
Son mariage bat de l’aile, sa foi vacille, ses preches peu conformes aux canons de l’Eglise lui attirent les foudres de ses superieurs et ses paroissiens le desolent. Comme si cela ne suffisait pas, ses ouailles decident de lui offrir pour son anniversaire un cadeau empoisonne : un ourson qui vient de perdre sa mere, spectaculairement morte par electrocution au sommet d’un pylone a haute tension du village.
Mais le pasteur s’attache peu a peu a l’animal et pousse la sollicitude jusqu’a lui construire pour l’hiver une taniere tans laquelle il finit par le rejoindre, en compagnie d’une charmante biologiste venue etudier les moeurs de la bete. Il n’en fallait pas moins pour que la vie d’Oskar Huuskonen bascule : la pastoresse demande le divorce, la biologiste prend la tangente et l’eveque, lasse des bizarreries du pasteur, le met d’office en conge.
Ruine et l’esprit chagrin, Huuskonen decide de partir a l’aventure avec son ours. Un long periple qui les menera de la mer Blanche a Odessa, Haifa, Malte ou Southampton, en quete d’un sens a leur existence.

Arto Paasilinna est ne en Laponie finlandaise en 1942. Successivement bucheron, ouvrier agricole, journaliste et poete, il est l’auteur d’une trentaine de livres, pour la plupart traduits en francais et publies chez Denoel ou ils ont toujours rencontre un grand succes. Citons entre autres Le Meunier hurlant, Le Lievre de Vatanen, Petits suicides entre amis ou encore Un homme heureux.

  • La revue de presse Nathalie Crom – Telerama du 13 juin 2007

Construction romanesque precise et parfaitement maitrisee, Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen ressemble pourtant a un recit legendaire, ou une fable – un texte empreint de secret, dans les profondeurs duquel semble circuler un sens cache, une morale qui ne le laisse aisement attraper. Il y a de la poesie et du symbolique a foison dans ces pages, des echos bibliques retentissants, et tout ce materiau remarquablement consistant construit peu a peu une interrogation sinon theologique, du moins philosophique, sur l’homme et la bete – sur la bete en l’homme. Mais il est permis egalement de s’abstraire de toute velleite interpretative trop volontariste, pour se laisser simplement porter par cette narration epique, et convaincre par ses illogismes. Comme la rose de Silesius, Paasilinna est sans pourquoi.

  • La revue de presse Xavier Houssin – Le Monde du 8 juin 2007

Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen, dont Denoel publie la traduction francaise, n’echappe pas a cette explication. Celle des drames dont on sourit, des accidents qui tournent au burlesque, des angoisses prises a la legere et des croche-pieds du quotidien que seules les pirouettes permettent d’eviter. Le livre raconte les insensees tribulations d’un pasteur lutherien et d’un ours depuis la Finlande a travers le vaste monde. Pikareski romaani. Roman picaresque…
Terrible et grotesque theatre du monde. Avec lui, le genre explose dans la demesure. On y est d’ailleurs embarques des le premier chapitre de son Bestial Serviteur…
Il ne s’est pas tourne vingt pages que le lecteur pressent qu’il n’aura aucun repit dans ce roman baroque, surcharge de trouvailles et de rebondissements.

  • La revue de presse Andre Clavel – L’Express du 7 juin 2007

Sa recette ? Un gout immodere pour la fable grincante, facon Marcel Ayme. Un art redoutable de la banderille, afin d’epingler les travers de notre epoque. Resultat : si fielleux soit-il, le roi Arto est devenu une gloire nationale en Finlande, ou il a vendu plus de livres que le pays ne compte d’habitants…
Avec Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen, l’espiegle Paasilinna revient a ses premieres amours, cette passion pour la gent animale qui lui donne des ailes. Cette fois, il s’agit d’un ourson, dans un recit qui tient de la menagerie itinerante et du vaudeville picaresque…
C’est une version chaplinesque de l’Odyssee que nous offre Paasilinna, qui sort au passage ses griffes de satiriste pour lacerer les institutions religieuses a grand renfort de rigolade. Sa frequentation est une jouvence. Et, surtout, un excellent remede contre la deprime, mieux que le Prozac.

  • La revue de presse Astrid Eliard – Le Figaro du 31 mai 2007

C’est le talent de Paasilinna de faire passer les bizarreries pour des evidences et une odyssee cahotante pour un trajet de routine. Les Finlandais mentent plus que les Europeens, pretend l’auteur comme pour donner la recette de son humour. Son ecriture pince-sans-rire – il a la politesse de ne pas sourire a ses farces – sobre et directe, contraste avec les exces de son imagination. Meme ses personnages ne semblent pas s’etonner qu’un ours prenne le train ou serve des cocktails au bar d’un vieux rafiot. Lewis Carroll n’est jamais loin dans ce recit ou un animal, a qui il ne manque que la parole, sert de miroir aux humains. Chez Paasilinna, jamais une boule de poils ne finirait en descente de lit. Cela pourrait etre la morale de cette fable, si elle ne se concluait par une phrase de saint Jean, comme un message extraterrestre emis depuis une autre galaxie : Je suis le chemin, la verite et la vie.

  • Les courts extraits de livres : 22/10/2007

Le triste sort d’une ourse

Le Diable rode parmi nous tel un lion rugissant !
Le pasteur Oskar Huuskonen, appuye des deux mains a la balustrade de sa chaire, fixait d’un regard implacable les paroissiens de Nummenpaa assembles a ses pieds, la tete courbee sous le poids du peche. L’eglise, construite en rondins resineux, etait badigeonnee a l’exterieur de rouge de Falun et a l’interieur d’un celeste bleu-gris. L’autel et la chaire etaient en vieux pin du Nord patine. Au premier rang se pressaient les notables de la communaute : le conseiller aux affaires agricoles Lauri Kaakkuri, le proprietaire de la cimenterie Onni Haapala, le general de brigade Maksimus Roikonen, le docteur Seppo Sorjonen, le pharmacien, des professeurs, le directeur du bureau des permis de construire, le chef des pompiers… et la pastoresse Saara Huuskonen, une belle femme a l’air hautain qui semblait toujours beaucoup souffrir d’avoir a ecouter les homelies de son epoux.
Mais quand Dieu lui cingle l’echine de son fouet, il y a du poil qui vole et le Malin chie dans son froc !
Le pasteur doyen Oskar Huuskonen etait un predicateur bouillant qui ne menageait pas ses ouailles, contrairement a ses jeunes collegues. Les periodes de crise exigent des pretres a poigne, et il en etait un.
Un peu plus tot ce meme jour, dans la meme paroisse, une sage mere ourse apprenait a ses petits a trouver leur pitance. La vie etant ce qu’elle est, mieux valait se mettre en chasse pendant la nuit, quand les cruels humains etaient endormis, et sommeiller soi-meme dans la journee au sein des sombres sapinieres. Passer l’hiver assoupi dans sa taniere et mener l’ete une vie libre et vagabonde.
Le printemps etait deja bien avance, l’ourse brune etait sortie depuis pres d’un mois et demi de sa lethargie hivernale. Elle etait accompagnee de deux oursons, un male et une femelle, un garcon et une fille, d’adorables et attendrissantes peluches nees sous la neige au fond de leur gite, qui avaient maintenant la taille de petits chiens. La mise bas s’etait passee a merveille, sans complications ni panique. Les ourses n’ont pas besoin de sage-femme, et les males n’assistent pas a l’accouchement. Tout se fait dans la nuit noire de la taniere, la mere se reveille a peine pour donner naissance a ses marmots, guere plus gros qu’une pelote de laine. Un coup de patte pour les mettre a la mamelle, et le tour est joue.

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