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Le bois des amoureux

Auteur : Gilles Lapouge

Date de saisie : 26/01/2007

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Albin Michel, Paris, France

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-226-17333-1

GENCOD : 9782226173331

  • La voix des auteurs : Gilles Lapouge – 19/09/2006

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Gilles Lapouge – 18/09/2006

  • Les presentations des editeurs : 07/08/2006

La figure du soldat remontait, comme du fond d’un lac, et resplendissante, a mesure que la caleche aux coussins bleus s’elevait dans les tournants qui joignent la gare de Champtercier au village, surtout a partir du bois des amoureux qui forme la frontiere, nous le disions toujours, du village. La frontiere de notre enfance. Notre bonheur commence et finit au bois des amoureux. Notre tristesse commence et finit au bois des amoureux. Un point, c’est tout !

Mes precedents romans etaient exotiques. Ils ne se contentaient pas de m’emmener en des pays lointains. Ils me changeaient d’epoque egalement – l’Islande du XVIIIe siecle, le Bresil du XVIIe, l’Autriche de Napoleon… Avec celui-ci, je me rapatrie doublement – dans mon temps et dans mon pays, puisque l’histoire se developpe dans les Basse-Alpes, et a notre epoque, entre les deux guerres. Pourquoi ? J’obeis a des envies et je ne vois guere de difference entre le lointain et le proche. Ou plutot, le proche me semble tres lointain.

Gilles Lapouge, journaliste, a longtemps sejourne au Bresil. Essayiste et romancier, il publie son premier roman en 1964, et cree Apostrophes avec Bernard Pivot.

  • La revue de presse Marianne Payot – L’Express du 28 septembre 2006

Aussi ecrit-il sa vie en oblique, comme dans ce dernier roman, Le Bois des amoureux, puise en partie dans ses souvenirs estivaux de petit enfant heureux de l’entre-deux-guerres. Au centre de l’action, le professeur, M. Judrin, delectable voyageur immobile, seigneur d’un morceau du globe terrestre situe a une bonne lieue de Digne. Autour de lui, tout un petit monde delicieux, avec, dans le desordre, un cure philosophe, un facteur minuscule, un soldat cantonnier au grand coeur et defenseur des chemins de traverse, un mysterieux parrain reclus dans sa chambre obscure…, tous amoureux des mots et de l’absurde. Avec eux, on s’impregne d’une epoque revolue, on savoure la fantaisie erigee en art et on se delecte de l’encre sympathique de l’ ancien jeune Lapouge. Son ami Bernard Pivot (ils ont cree ensemble Ouvrez les guillemets en 1973), desormais academicien Goncourt, confessait il y a peu son admiration pour ce roman hors mode, plein de gaiete et d’humour. Sera-t-il entendu ?

  • La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Figaro du 28 septembre 2006

La nostalgie, comme la memoire, est un pays etrange. Et Gilles Lapouge est son guide. Il en connait les moindres recoins, saisit les petits details ordinaires et merveilleux, sait ou se trouvent les frontieres emouvantes. Il fait briller les souvenirs, et les donne a voir aux visiteurs lecteurs que nous sommes, etonnes de constater que la beaute etait devant nos yeux ou dans notre musee personnel. Dans Le Bois des amoureux, l’ecrivain evoque l’entre-deux-guerres, a Champtercier, un village des Basses-Alpes, departement qui adoptera plus tard une appellation plus tendance, les Alpes-de-Haute-Provence, comme si c’etait Juan-les-Pins, peste le narrateur, qui pourrait bien etre l’auteur de ce roman.

  • Les courts extraits de livres : 07/08/2006

Les cerises, et d’autres venaient de l’Ardeche, de Grenoble ou de Marseille, car M. et Mme Judrin avaient eu sept enfants dont deux etaient morts tres vite, et des cargaisons de petits-enfants, et certains venaient d’Algerie ou leur pere etait le commandant d’armes d’une ville du Constantinois, Dellys, sous les monts du Djurdjura, dont le port minuscule etait un ravissement. Le samedi matin, ils allaient a ce port. L’eau etait huileuse, noire et lisse, avec des arcs-en-ciel. Ils jetaient des sous pour voir plonger les petits Arabes qui etaient des vraies loutres et, chaque dimanche matin, la musique des tirailleurs, qu’on appelait la nouba, eveillait toute la famille avec des trompettes et des tambours car c’est ainsi, quand on a un pere commandant d’armes d’une ville de l’Empire francais, et les cousins et les cousines etaient bouche bee.

L’ete, tout le monde ralliait Champtercier. Les enfants y passaient un mois entier, ou deux mois, trois mois, et certaines annees ils revenaient a Paques ou a Noel, selon les familles. Les mois de juillet et d’aout etaient extenuants. On crevait de chaud.

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