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Le bonheur de vivre en enfer

Couverture du livre Le bonheur de vivre en enfer

Auteur : Emmanuel Pierrat

Date de saisie : 21/08/2006

Genre : Presse Audiovisuel

Editeur : M. Sell editeurs, Paris, France

Collection : Le bonheur

Prix : 12.00 / 78.71 F

ISBN : 978-2-35004-006-6

GENCOD : 9782350040066

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Le bibliomane abhorre la censure, mais il cherit le censeur et ses paradoxes, a qui il doit sa collection de livres interdits comme les plaisirs pervers qu’il y savoure. Les plus grands censeurs se sont reveles etre de grands obsedes. Ils ont pris soin non seulement de mettre en fiches, mais de rassembler et de conserver l’objet de leur fureur. Et meme, d’organiser savamment cette etrange collectionnite a l’Enfer de la Bibliotheque nationale, a la Bibliotheque du Vatican, au Private Case de la British Library, a la reserve de Saint-Petersbourg, etc. Les vrais pornographes, les factieux, les rebelles, les anticlericaux ont vite appris les vertus de la clandestinite : les livres qu’ils ont fait imprimer sont concus pour derouter les autorites, prises en la personne de la marechaussee. Anecdotes et faceties erudites a l’appui, l’auteur narre le singulier destin de grands iconoclastes, tel qu’Isidore Lisieux, pretre defroque devenu editeur de curiosa. Enfin, il n’ignore pas la censure contemporaine et evoque la condamnation des personnages, l’agitation des ligues de vertu et l’autocensure dont il est lui-meme l’instrument. Dans Le bonheur de vivre en Enfer, Emmanuel Pierrat privilegie le cote nocturne de ses activites, la bibliophilie licencieuse dans laquelle il reconvertit ses honoraires et droits d’auteurs.

  • La revue de presse Thomas Regnier – Le Nouvel Observateur

A bas la censure et vivent les censeurs ! […] Le bibliomane abhorre la censure, mais il cherit le censeur, a qui il doit sa collection de livres interdits comme les plaisirs pervers qu’il y savoure. C’est sur un tel paradoxe que s’ouvre l’essai d’Emmanuel Pierrat, avocat specialise dans les affaires de censure. Mais qu’y a-t-il donc de si different entre un procede – la censure – et l’agent qui l’execute – le censeur ? C’est que ce dernier serait un personnage plus double qu’il n’y parait.
Le censeur est obscene, tranche Pierrat, pour qui l’erudition n’est souvent qu’un masque respectable et un fil d’Ariane conduisant aux plaisirs inavouables de la lecture. Figure clivee, dont la bibliophilie licencieuse contredirait la fonction d’auxiliaire de la justice, le censeur s’apparenterait au juge stigmatise par Shakespeare dans le Roi Lear : accablant la prostituee mais brulant, en secret, de commettre ce pour quoi il la punit…

  • La revue de presse B .G .F. – Le Figaro

Pour tout amateur de livres, le mot enfer revet un sens qui ne souffre aucune hesitation. Il dissimule des pages interdites, sulfureuses, voire scabreuses. Bref, il s’agit d’erotisme. Le terme serait ne au XVIIe siecle, pour designer le grenier du couvent des Feuillants dans lequel on avait exile les livres heretiques. Selon Pascal Pia, l’un des meilleurs connaisseurs en la matiere, l’enfer des imprimes, donne presque a rever, meme a qui ne lit jamais. Emmanuel Pierrat reve sans doute, mais il lit et meme ecrit. Dans son dernier livre qui n’est pas un roman, intitule Le Bonheur de vivre en enfer, il livre son plaisir inavouable, celui, une fois apres avoir deniche un ouvrage qui ne figure pas dans les bibliographies honnetes ayant pignon sur rue, de tenter de les identifier… L’enfer est partout. Tous les amateurs de curiosa (e) autre mot pudique pour designer les erotiques, savent que la plus impressionnante et la plus ancienne des collections de porn books est conservee a la Bibliotheque vaticane. Mais il est aussi un Enfer a la Bibliotheque nationale de France, un autre plus discret, denomme Reserve speciale, a la Bibliotheque de l’Arsenal, un Private Case, a la British Library, une section reservee a Saint-Petersbourg, etc. Des livres et des livres interdits qui ont ainsi survecu grace a la censure. Par une certaine ironie du sort, Emmanuel Pierrat, cet avocat qui pourfend, dans les pretoires, la censure, apprecie a rebours les censeurs, ces obsedes meticuleux… Emmanuel Pierrat ne plaide ni ne livre ses fiches. Il les raconte, il conduit le lecteur la ou meme un indifferent aux curiosae ne songerait pas a aller. Il donne par exemple, sur une bonne page, les adresses fantaisistes qu’imprimaient les editeurs clandestins : A Paphos, de l’Imprimerie de l’amour, a Cologne, A la couronne des amours, a Reims, A l’enseigne du pied de biche, a Patpong, le 14 fevrier 1969, tire a 69 exemplaires, a Foiropolis, Chez le Docteur Chirouec, rue de la Torchette, 1761. Tire a cent exemplaires sur papier fort de Hollande (pour… La France constipee), A Bikini, aux depens de quelques amateurs, etc…

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