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Le chant du moqueur

Auteur : William Goyen

Preface : Patrice Repusseau

Traducteur : Patrice Repusseau

Date de saisie : 05/06/2008

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Gallimard, Paris, France

Collection : Du monde entier

Prix : 13.90 €

ISBN : 978-2-07-077560-6

GENCOD : 9782070775606

Sorti le : 05/06/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Anouk de la librairie LA MUSE AGITEE a VALLAURIS, France (visiter son site) – 14/07/2012

Si l’on aime a penetrer des univers vraiment personnels, il faut lire les nouvelles de William Goyen.
Dans cet ensemble de 7 nouvelles, l’auteur nous transporte dans un reel imaginaire et dans un reve aux teintes quotidiennes. L’enfance est au coeur de la plupart des textes. Une enfance qui est trahie, trop eloignee de l’innocence.
Plus que l’enfance, c’est surtout l’enfant qui y palpite, avec une melancolie adulte et un regard grand ouvert sur un monde livide.
Ainsi, dans le premier ecrit dont est tire le titre du recueil, un jeune garcon solitaire et fragile se lie d’amitie avec le fils d’une famille de paysans deracines, qui ont emmenage a la ville par necessite. Noyes dans les deuils, ils repartiront moins nombreux, laissant le jeune garcon aimante de leurs desolations, l’ame pleine d’une compassion triste.
La poesie fait parfois son chemin en eclaboussant le recit de quelques ombres incroyablement pures sur un fond noir et blanc. On croise des etres singuliers qui se promenent au milieu de paysages taris. Des etres malmenes et d’autres illumines de grace.
On ne ferme pas ce livre sans ressasser une phrase (a la maniere de William Goyen qui utilise dans son ecriture ce martelement repetitif) :
Cette souffrance de l’homme est elle definitive ?

  • Les presentations des editeurs : 14/07/2012

Ce recueil de William Goyen regroupe sept nouvelles inedites en francais, toutes anterieures a La maison d’haleine, son premier roman, salue entre autres par Anais Nin, Gaston Bachelard et Albert Camus.
Dans ces textes de jeunesse, on trouve deja, pleinement constitue, l’univers singulier du grand ecrivain texan, ou les elements autobiographiques ne brident jamais ni la fantaisie ni la poesie. Ils imposent d’emblee l’evidence d’une ecriture lyrique, d’un chant qui excelle a sonder les mysteres de l’ame.
La figure de l’enfant est au centre de ces nouvelles, qui offrent autant de paraboles sur la perte de l’innocence. Le malaise s’installe au sein d’un merveilleux instable et trompeur. William Goyen est la tout entier : secret, sensuel, tourmente, interrogeant sans se lasser la souffrance de l’homme.

William Goyen, ne en 1915 au Texas et decede en 1983, descend d’une famille basque emigree en Louisiane. Il poursuit des etudes a l’universite de Houston tout en y enseignant la litterature, avant de s’engager dans la marine americaine. Au retour de la guerre, il s’etablit au Nouveau-Mexique ou il commence a ecrire. Aux Editions Gallimard ont paru notamment La maison (l’haleine (1954), Le fantome et la chair (1956) et Un livre de Jesus (2008).