
Auteur : Odile Haumonte
Illustrateur : Alain d’ Orange
Date de saisie : 25/04/2007
Genre : Jeunesse a partir de 9 ans
Editeur : Tequi, Paris, France
Collection : Les sentinelles, n 24
Prix : 9.00 €
ISBN : 978-2-7403-1355-8
GENCOD : 9782740313558
Sorti le : 25/04/2007
- Les presentations des editeurs : 12/05/2007
J’abandonne, c’est trop dur. Je ne serai jamais pretre. Le jeune homme qui marche, la tete basse, le coeur lourd, dans une rue deserte, semble porter un lourd fardeau. Il s’appelle Jean-Marie Vianney. Il vient d’etre renvoye du seminaire. Cela faisait pourtant dix ans qu’il s’accrochait de toutes ses forces ! Mais c’est fini. Les paroles terribles de son superieur resonnent encore a ses oreilles :
– Mon pauvre ami, je suis desole. Tous vos professeurs disent que du point de vue des etudes, vous etes nul. D’une nullite decourageante…
Cependant, les chemins de Dieu ne sont pas les chemins des hommes : Jean-Marie Vianney deviendra pretre, un saint pretre, et il sera meme proclame le saint patron de tous les cures !
C’est la vie ordinaire et toute simple d’un homme extraordinaire qui est racontee dans ce livre. Enfant, Jean-Marie voulait devenir pretre pour gagner des ames au Bon Dieu. Que la moisson fut abondante entre les mains du saint Cure d’Ars !
Odile Haumonte est nee a Nancy. Titulaire d’une maitrise de Droit europeen, elle s’est tournee tres tot vers l’ecriture. Elle a vecu quatre ans en Afrique, a Libreville au Gabon, et c’est a la suite de cette riche experience qu’elle a commence a ecrire des romans. Mere de cinq enfants, elle vit aujourd’hui en Lorraine ou elle continue a ecrire des livres pour les enfants et les adolescents.
Retrouvez la presentation de ses romans sur son site : http ://odilehaumonte.ouvaton.org
- Les courts extraits de livres : 12/05/2007
Un jour, alors qu’il n’avait guere plus de trois ans, sa mere s’apercut de sa disparition. En proie a une inquietude de plus en plus vive a mesure qu elle ne le trouvait ni dans la maison ni aux environs, elle courut a la mare – si dangereuse ! – qui servait d’abreuvoir aux betes de la ferme. Elle fouilla le fournil ou il aurait pu se refugier, la remise a outils ou il aurait pu se blesser, la cave ou il aurait pu tomber. Elle arreta sa quete devant l’etable, en reconnaissant le habillement d’une petite voix familiere. Entrant sans bruit, elle trouva son fils agenouille dans la paille, entre les deux vaches, tenant dans ses mains une petite statue de la Vierge a laquelle il s’adressait avec tendresse et devotion. L’inquietude de Marie se changea en colere :
– Comment, tu vas te cacher pour prier ? Tu sais bien que nous faisons nos prieres ensemble ! Pourquoi me donner une si grande inquietude ?
L’enfant vit les larmes qui brillaient encore dans les yeux de sa mere. Il l’etreignit et se blottit contre elle :
– Pardon, maman, je n’ai pas voulu vous faire de la peine ! Je n’y retournerai plus !
Les voisines qui l’entendaient parfois, au detour d’un chemin ou d’une haie, reciter ses prieres a haute voix, s’etonnaient qu’a son age, il en connaisse autant !
Un jour, un villageois qui travaillait dans un enclos non loin de Jean-Marie vint se plaindre a ses parents :
– Je crois que votre petit me prend pour le diable ! L’enfant faisait des signes de croix en le voyant et le voisin s’imaginait que le petit croyait voir en lui le demon. Marie interrogea son fils :
– Pourquoi as-tu fait cela ?