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Le contentement de Jennifer Wilson

Auteur : Alison Louise Kennedy

Traducteur : Paule Guivarch

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Ed. de l’Olivier, Paris, France

Prix : 22.00 / 144.31 F

ISBN : 978-2-87929-407-0

GENCOD : 9782879294070

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  • Les presentations des editeurs : 20/07/2007

Je comprends tout a fait que le sexe a de nombreux usages.
Encore que, personnellement, je reconnaisse avec tristesse qu’il ne m’est toujours apparu que d’une seule utilite : quand je fais l’amour, je ne suis pas censee parler. Jennifer Wilson est une jeune femme antisociale, par nature et par choix. Enfermee jour et nuit dans des pieces insonorisees, elle prete sa voix a une station de radio ecossaise, egrenant, les nouvelles d’un monde de plus en plus chaotique, donnant la replique dans des films de series Z ou vantant les merites de produits quelconques.
Elle se dit incapable d’emotions. Ses pratiques sado-masochistes semblent lui donner raison. Le doute s’insinue lorsqu’un amnesique fait irruption dans sa vie. Il pretend etre ne a Paris en 1619. Grand ecrivain incompris, cet homme s’appelle Savinien de Cyrano de Bergerac. Le Contentement de Jennifer Wilson raconte leur idylle, entre conte de fee et realite sordide : un livre drole et etrange, ecrit avec une assurance remarquable.
Comme Jeanette Winterson et Angela Carter, A. L. Kennedy sait pertinemment que l’on peut tout faire dans le cadre d’une fiction. De sa plume satirique, elle disseque avec eloquence les desillusions de toute une generation.

A. L. Kennedy, nee a Dundee en 1965, vit a Glasgow. Ses romans (dont Volupte singuliere et Un besoin absolu parus aux Editions de l’Olivier) et ses nouvelles lui ont valu, entre autres, le Somerset Maugham Award, l’Encore Award et le Saltire Scottish Book of the Year Award. Elle ecrit pour le theatre et la television, collabore a divers journaux (Scotsman, Glasgow Herald, Telegraph, Guardian) et a la BBC, tout en etant redactrice en chef du New Writing Scotland et de Outside Lines.

  • La revue de presse Baptiste Liger – Lire

L’heroine du nouveau roman de l’Ecossaise A.L. Kennedy s’appelle Jennifer Wilson. Ou, plus exactement, M. Jennifer Wilson. M. pour Mercy, je ne sais pas pourquoi. Cette lettre pour un prenom fait immediatement songer aux deux initiales de l’ecrivaine : A. pour Alison, L. pour Louise. Vraie piste de lecture ou pur leurre, le parallele avec l’heroine s’impose au vu du metier du personnage : elle est une voix ou, si vous preferez, une presentatrice de radio. Bref, quelqu’un qui, comme l’auteur, se refugie derriere les mots pour mieux planquer ou refouler ses emotions… Il faut toujours croire Granta, revue britannique qui a du nez, et qui placa deux fois de suite cette drole de dame dans sa liste des jeunes ecrivains britanniques les plus doues. Apres les remarquables Volupte singuliere et Un besoin absolu, la folie furieuse de A.L. Kennedy continue d’eblouir, de subjuguer l’amateur de romans non conventionnels. Malgre quelques longueurs dans son premier tiers, Le contentement de Jennifer Wilson entraine l’adhesion grace a une langue aussi mutante que le fil de l’intrigue et les sentiments de l’heroine. Tour a tour critique sociale, fable swiftienne et roman rose, le livre se clot sur une demande de pardon : Vous avez lu, je suppose, au debut de ce livre, ce que je disais de tout ce calme que je n’ai plus. Les meilleurs debuts sont parfois mensongers. Mais j’espere que vous accepterez mes excuses. Et comment !