
Auteur : Santa Montefiore
Traducteur : Florence Levy-Paoloni
Date de saisie : 17/09/2008
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Archipel, Paris, France
Prix : 22.00 / 144.31 F
ISBN : 978-2-8098-0081-4
GENCOD : 9782809800814
Sorti le : 17/09/2008
- Les presentations des editeurs : 11/09/2008
Londres, 1971. Jeune, belle et aisee, Alba vit sur le Valentina, peniche amarree a un quai de la Tamise. Durant toute sa jeunesse, la figure de Valentina, la mere qu’elle n’a jamais connue, l’a tourmentee.
Malgre les avertissements de ses proches, qui tentent de la dissuader de remuer le passe, Alba decide d’abandonner sa vie oisive pour decouvrir l’histoire de sa famille. Elle rejoint la cote amalfitaine, au sud de Naples, ou sa mere a grandi. Le secret qui lui a toujours ete cache, une histoire d’amour et de vengeance, changera sa vie a jamais…
Comparee a Rosamunde Pilcher ou Maeve Binchy, Santa Montefiore demontre de vrais talents de conteuse et nous entraine dans un voyage a rebours du temps, aussi fascinant que mysterieux, de l’Angleterre insouciante des seventies a l’Italie des annees de guerre.
Santa Montefiore, nee en Angleterre en 1970, a longtemps vecu a Buenos Aires. Elle vit aujourd’hui a Londres avec son mari, l’historien et ecrivain Simon Sebag, et leurs deux enfants. Elle est l’auteur du best-seller international L’Arbre aux secrets de La Sonate de l’oubli (Belfond, 2002 et 2005).
- Les courts extraits de livres : 11/09/2008
Extrait du prologue :
Italie, 1945
Il faisait presque nuit quand ils arriverent au palazzo. Le ciel, d’un bleu turquoise, tournait a l’orange pale juste au-dessus des arbres, la ou le soleil se couchait. Les murs de pierre s’elevaient, abrupts et impenetrables, en tours chimeriques, et un drapeau en loques pendait sur son mat. Jadis, quand le vent du destin soufflait de facon plus favorable, il flottait avec vitalite dans la brise et dominait les environs. A present, le lierre etouffait peu a peu ces murs, comme le lent empoisonnement d’une vieille principessa dont la respiration montait du ventre, en rales et par a-coups. Les souvenirs de son passe glorieux, tapis dans le tissu de ses remparts, s’evaporaient, meconnaissables et irrecuperables. Une odeur nauseabonde emanait de ses entrailles en putrefaction et des feuilles en decomposition dans les jardins a l’abandon. La puanteur etait accablante. Un vent vif soufflait, comme si l’hiver resistait a l’appel du printemps et s’agrippait de ses doigts glaces. Ou peut-etre l’hiver s’attardait-il ici seulement, dans cette maison, et ces doigts glaces appartenaient-ils a la mort qui s’approchait.
Ils ne parlaient pas. Ils savaient ce qu’ils avaient a faire. Lies par la colere, la souffrance et un profond regret, ils avaient jure de chercher vengeance. Une lumiere doree brillait a une fenetre a l’arriere du palazzo, mais la densite de la foret, des buissons et des arbustes envahissants les empechait d’y parvenir. Ils devaient prendre le risque d’entrer par-devant.
Le calme regnait, hormis le bruissement du vent dans les arbres. Meme les grillons ne bravaient pas l’hostilite qui impregnait l’endroit, preferant striduler plus bas sur la colline ou il faisait plus chaud.
Les deux assassins avaient l’habitude d’avancer sans bruit. Ils avaient tous deux combattu pendant la guerre. Cette fois, ils etaient unis contre un ennemi tout autre, un ennemi qui les avait atteints personnellement, au-dela de toute raison, et ils etaient venus pour l’eliminer.
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