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Le diable dans un the a la citronnelle

Couverture du livre Le diable dans un the a la citronnelle

Auteur : Gary Victor

Date de saisie : 02/09/2005

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Vents d’ailleurs, La Roque-d’Antheron

Prix : 16.00 €

ISBN : 978-29114123546

GENCOD : 9782911412356

Sorti le : 02/09/2005

  • Le choix des libraires : Choix de Jacques Cohen de la librairie LA LIBRAIR’ILE a GAP, France – 06/01/2007

Un tres bon moment de lecture avec ce livre ou l’on decouvre ecrit avec humour, parfois cynisme, dans une societe haitienne que l’argent et la conscience de classes font la loi. Une forme de decouverte de l’identite humaine au dela des cultures, de la couleur, des religions.
A lire

  • Les presentations des editeurs : 06/01/2007

Alors qu’elle se revait princesse indienne, Mirna, une fillette de douze ans, est violee un apres-midi sur la berge du lac Azwei par un groupe d’adolescents mene par Blaise Maldouin, fils aine d’une famille aisee de Port-au-Prince.
Pendant une cinquantaine d’annees, elle attend le moment propice pour se venger. L’occasion se presente enfin lorsque Pirus, porteur de charbon de son etat et d’une grande laideur, tombe eperdument amoureux d’Esmalda.
Que peut esperer un pauvre porteur de charbon quand on sait que Esmalda est la fille belle a se damner de Blaise Maldouin, devenu entre temps un homme riche et influent ? Rien. Mais comme Pirus vend son ame a Laboubaka, le diable sanguinaire, il devient a la fois beau, intelligent, et le bras vengeur de Mirna. L’histoire prend le tour d’un conte merveilleux pour denoncer la betise humaine et les travers d’une societe au sein de laquelle etre pauvre est la pire des maledictions.

D’une ecriture foisonnante ou se cotoient pele-mele l’amour, la haine, le sang, le sexe, l’humour et le cynisme, Le diable dans un the a la citronnelle nous plonge au coeur d’une societe haitienne ou conscience de classe et argent font loi… et nous parle de la maniere la plus intime qui soit des sentiments qui fondent, au-dela des couleurs, des cultures et des religions, l’identite humaine.

Ne a Port-au-Prince, Gary Victor est incontestablement l’un des romanciers haitiens les plus lus dans son pays. Outre son travail d’ecriture, Gary Victor est scenariste pour la radio et la television : ses sketches radiophoniques au ton sans complaisance et son feuilleton televise sur les moeurs de la petite bourgeoisie haitienne ne manquent pas de faire des vagues sur les ondes…
Il a obtenu en 2003 le prix du Livre insulaire pour A l’angle des rues paralleles et en 2004 le prix RFO pour Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin.

  • Les courts extraits de livres : 15/01/2007

Mme Maldouin tentait de rentrer sans casse le vehicule dans le garage. Pirus longea le couloir indique et deboucha sur une cour ou un jardin avait ete amenage. Il s’arreta, interdit, ne sachant ou deposer son colis. Tout ici n’etait qu’ordre et proprete. Il se demanda s’il ne s’etait pas egare. Le sac de charbon commencait a se faire lourd. Pirus remarqua alors une jeune fille endormie dans un fauteuil a bascule pres des touffes de citronnelles dont les exhalaisons acidulees embaumaient les lieux. Depuis sa plus tendre enfance, il n’avait jamais pu supporter l’odeur de la citronnelle et encore moins le the delicieux que savait preparer celle qui lui avait fait office de mere. Ce n’etait pas que cela le rendit malade. La citronnelle, a l’odeur comme a la saveur, le plongeait dans un etat d’euphorie. Il s’etait retrouve dans les rues a douze ans parce que, apres avoir absorbe un the a la citronnelle, il avait tente de violer la propre fille de sa mere adoptive. Ce matin, la citronnelle ne le catapulta pas dans un etat second. La raison : la beaute de cette jeune fille qui dormait, un livre pose sur des cuisses au cuivre etincelant qu’une courte jupe livrait sans retenue au regard. Hallucine, Pirus devora des yeux le visage au teint couleur de ces mangues de Miragoane, les cheveux d’un noir qui lui donnait l’envie de retrouver sa nuit complice, lieu ou sa laideur devenait commune, anonyme, des traits d’une delicatesse d’ailes de papillon. La bouche et les levres fremissantes de la dormeuse rappelerent a Pirus son unique ami, Salim, le chat sauvage, quand il guettait sa proie. Le coeur du nabot se mit a battre encore plus fort. Un roulement sourd, desordonne, drainait son energie, sa volonte, le peu d’intelligence dont l’avait dote cette nature cruelle, vers cette fabuleuse creature qui prenait ses aises la, a quelques pas de lui. Curieusement, il ne ressentait pas au bas de son ventre cette demangeaison (…)

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