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Le dramaturge : une enquete de Jack Taylor

Couverture du livre Le dramaturge : une enquete de Jack Taylor

Auteur : Ken Bruen

Traducteur : Pierre Bondil

Date de saisie : 04/10/2007

Genre : Policiers

Editeur : Gallimard, Paris, France

Collection : Serie noire

Prix : 18.50 / 121.35 F

ISBN : 978-2-07-077563-7

GENCOD : 9782070775637

Sorti le : 04/10/2007

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  • Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France (visiter son site) – 07/11/2007

Sobre, ne se droguant plus, Jack Taylor envisage meme d’arreter de fumer. Oblige d’aller visiter son ancien dealer en prison, il se retrouve a enqueter sur la mort de la soeur de ce dernier, retrouvee au pied des marches de son appartement, la nuque brisee. On pourrait croire a un accident, sauf que sous son corps, il y avait un livre de Synge. La fille detestait cet auteur, le livre n’etait ni a elle ni a une de ses amies… Jack, contraint, repart en chasse.
J’avais espere ne plus avoir a enqueter sur un deces. Je m’etais laisse entrainer a mon corps defendant dans les enquetes precedentes et les consequences en avaient ete epouvantables… voici une phrase de Jack Taylor qui resume admirablement bien le livre. Avec dix livres publies en moins de quatre ans, nous n’avons cesse de vous dire du bien de cet auteur, que dire de plus ? Rien, les aventures de Jack Taylor sont excellentes, precipitez-vous sur l’oeuvre de cet auteur majeur de la litterature noire irlandaise.

  • Les presentations des editeurs : 07/11/2007

L’impossible s’est finalement produit. Jack Taylor ne se drogue plus, il ne boit plus. Meme les clopes semblent parties en fumee. Il sort avec une femme qui est presque de son age et s’il ne peut encore se considerer comme un citoyen ordinaire, il flirte avec cette illusion. Certains pretendent meme qu’il va a la messe…

Malheureusement, le monde autour de Jack, lui, n’a pas change : deux etudiantes sont retrouvees mortes a quelques jours d’intervalle. Dans les deux cas, un exemplaire d’une oeuvre de John Millington Synge est decouvert sous le corps des jeunes victimes. Tres vite, sourd aux appels de sa raison qui lui dicte de faire demi-tour, Jack se met en chasse de cet assassin froid et calculateur.

Alors que son passe s’apprete a resurgir et que l’Irak s’enflamme, Jack Taylor oscille a l’extreme bord du precipice…

Ken Bruen est ne en 1951 a Galway (Irlande). Apres avoir parcouru le monde en qualite d’enseignant d’anglais, il decide de se consacrer a l’ecriture.
Il est l’auteur d’une dizaine de livres et laureat de nombreux prix de litterature policiere. Le Dramaturge est son huitieme ouvrage a paraitre aux Editions Gallimard.

  • La revue de presse Martine Laval – Telerama du 21 novembre 2007

Ken Bruen aime trop son heros pour le menager. Il lui invente des situations borderline, lui ecrit des pages magnifiques de tendresse. Le monde est oppressant, l’Irlande, un chaudron de souffrances agglutinees au fil du temps. Faut-il se resigner a la vengeance ? Croire a quelque chose qui ressemblerait au pardon, a la redemption ? Ken Bruen nous laisse en compagnie d’un Jack Taylor plus casse que jamais, un verre de Jameson a la main. L’innocence est une impossible quete.

  • Les courts extraits de livres : 09/01/2008

Lemsip et yaourt grec. C’etait mon regime quotidien, le Lemsip pour soigner une grippe dont je croyais souffrir. Les reniflements intermittents venaient surement davantage de la quantite de coke que j’avais sniffee, mais je refusais de l’admettre. Le yaourt car j’avais lu que c’est bon pour la sante (tout du moins, je crois que je l’avais lu) grace a l’action de ces cultures bacteriennes. Si on ajoute une cuilleree de miel, ce n’est meme pas si mauvais que ca. En verite, mon estomac etait dans un etat lamentable. Le lait fermente calmait la douleur.
Cela faisait six mois que je ne prenais plus ni drogue ni alcool. Pourtant, si sobriete et sante mentale sont directement associees, j’etais encore loin du compte. Pas une goutte d’alcool n’avait franchi mes levres durant tout ce temps. Ce n’etait pas le desir de decrocher qui m’avait fait arreter. Mon fournisseur avait ete jete en prison et je n’avais pas reussi a trouver une nouvelle source d’approvisionnement. Je me sentais si mal, prive d’alcool, que j’avais decide de laisser tomber la drogue aussi. Quand on est lance, autant aller jusqu’au bout. La mortelle trilogie, alcool, coke et nicotine : que d’annees j’avais gachees a cause d’elle. Je continuais neanmoins de fumer. Fichez-moi un peu la paix, non ? Vous ne trouvez pas que je me debrouillais superbien ? Si je disposais d’un autre bloc de temps equivalent, a peu de chose pres, j’arriverais peut-etre aussi a tirer un trait sur la cigarette. Mais le plus bizarre, le plus affolant dans son delire monstrueux c’est que… j’avais commence a aller a la messe.
Rien que ca.
Vous vous rendez compte ? Un dimanche, alors que je crevais d’envie de boire, que je ne me supportais plus, j’etais entre dans la cathedrale. Sonny Malloy chantait et, nom de nom, quel pied. Alors j’y etais retourne. J’en etais arrive au point ou le pretre m’adressait desormais un signe de tete et me disait :
– A la semaine prochaine.
J’aimais m’asseoir dans le fond, observer le soleil qui s’infiltrait progressivement a travers les vitraux. Tandis que sa lumiere gagnait du terrain au plafond, j’eprouvais quelque chose qui s’apparentait a un sentiment de paix. L’eglise etait toujours bondee et les pretres se partageaient les lieux. Les vocations etaient devenues si rares qu’ils se repartissaient les paroisses par rotation. La boisson, bien sur, semblait marquer toutes les strates de mon existence. En contemplant le kaleidoscope de couleurs, je m’etais souvenu d’un des maitres artisans qui avait oeuvre sur ces vitraux. Un Dublinois nomme Ray, decede d’une cirrhose du foie. J’etais alle le voir, durant ses derniers jours, et il m’avait confie :
– Jack, je prefererais etre mort que sobre. Son voeu avait ete exauce.
Stewart, mon fournisseur de drogue, avait habite pres du canal. D’apparence, il ressemblait plus a un banquier qu’a un revendeur. Bien sur, son credo etait l’argent. Nous avions une curieuse relation : il me procurait des explications sur les derniers produits en date, leurs effets immediats et secondaires, leurs dangers, meme. On aurait dit que je l’amusais. Combien d’anciens policiers ayant atteint la cinquantaine pouvaient avoir recours a ses services ? D’une certaine facon, je representais une sorte de coup d’eclat pour lui. Et je le trouvais toujours fascinant. Il ne pouvait avoir plus de vingt-huit ou vingt-neuf ans, toujours impeccablement vetu. La personnification de la nouvelle Irlande, affichant toutes les caracteristiques de cette brillante et jeune generation : elegance, confiance en soi, facilite d’elocution, tendance branchee, vocation mercenaire. Ils ne se reconnaissaient dans aucune des conneries qui avaient constitue la base de notre education. Le soulevement de 1916 representait a peu pres autant, pour eux, que la Federation des sports gaeliques. Autrement dit, rien.

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