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Le fruit de nos entrailles

Auteur : Jean-Yves Martinez

Date de saisie : 06/06/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Ed. des Equateurs, Sainte-Marguerite-sur-Mer, Seine-Maritime

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-84990-065-9

GENCOD : 9782849900659

Sorti le : 10/04/2008

  • Les presentations des editeurs : 07/06/2008

Nadja, une jeune Kabyle arrachee a son Algerie natale, est exploitee a Marseille par une filiere de prostitution.
A bout de forces, elle decide d’echapper a son souteneur pour sauver ce qui lui reste d’humanite. Elle fait appel a l’inspecteur Chavez, un flic sans foi ni loi, qui n’hesite pas a l’utiliser pour se venger du truand qui a brise sa carriere. Dans sa fuite, Nadja est rattrapee par son dernier client, un ex-detenu ecorche et lunaire qui voit en elle son salut et offre de la proteger en echange d’un amour sans contrepartie.
Ces trois destins mutiles et tragiques vont alors livrer un combat sans merci contre un gang responsable d’un mysterieux trafic qui les conduira aux confins de la barbarie. Avec, au premier plan, la cite de la Bonne Mere, lumineuse et paienne, grosse d’un ventre d’identites perdues, toujours prete a devorer ses batards ecarteles entre leurs origines et leur desir d’exister enfin. Un roman noir, construit comme un haletant road movie de la Camargue a la Canebiere, ou femmes et hommes tentent une ultime reconciliation pour vaincre les ravages du sexe tarife, de la trahison et des mysteres de la filiation.

Journaliste et ecrivain, Jean-Yves Martinez est notamment l’auteur de La Femme Havane aux Editions des Equateurs.

  • La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Figaro du 6 juin 2008

Trois ecorches du destin sont obliges d’unir leur force. Il y a de la tendresse dans ce recit sanglant. Il faut tendre l’oreille et ecouter entre les lignes. La poesie est la, derriere les mots crus, les gestes si peu tendres, qui se trouvent en nombre dans ce roman noir, social et intelligent. Certes, les trois personnages principaux ont une vie cabossee. Mais leur envie, leur rage de vouloir en decoudre avec l’existence est sans doute le plus beau message de ce livre. Oui, si l’on tend l’oreille, on lit de la poesie dans cette volonte a continuer de rever, dans le desir vain de refaire sa vie, dans cette capacite a encore conjuguer un verbe au futur, dans le courage de ces accidentes du destin…
Ce n’est que son deuxieme roman, mais quelle maitrise. Certes, Martinez n’est plus un jeune homme bientot 47 ans, mais on le sent dans les mots choisis : le romancier a roule sa bosse. Il a passe une dizaine d’annees a Cuba (c’etait le cadre de son premier livre, La Femme Havane). Il a enseigne. Il a ete correspondant pour des journaux francais, d’ou cette plume experimentee et vive.