Auteur : Barbara Meazzi
« Il n’y a pas eu de futurisme français ; les excès mêmes des fondateurs du mouvement freinèrent son expansion dans les cercles parisiens d’avant-garde, où le Cubisme, plus constructif, exerce une influence prépondérante, mais les solutions radicales qu’il apportait aux incertitudes contemporaines étaient aussi une tentation et un appel à l’audace » : voici ce qu’écrivait Michel Décaudin en 1960. Pourtant, le futurisme a laissé des traces importantes, voire fondamentales, dans les langages, en poésie, en peinture, en musique ou ailleurs. Bien entendu, certaines innovations étaient dans l’air à l’époque, notamment en France ; néanmoins, la créativité, l’enthousiasme quelque peu tapageur, le courage et la perspicacité de Marinetti et des siens ont sans aucun doute contribué de manière décisive aux essors de toute l’avant-garde européenne.
Pourquoi en France a-t-on rejeté alors l’idée d’un futurisme français ? Pour tenter de répondre à cette question et pour essayer de comprendre les raisons du rejet français à l’encontre du mouvement créé en 1909 par Filippo Tommaso Marinetti, nous nous proposons de revenir sur l’histoire du futurisme entre l’Italie et la France, en nous intéressant aux correspondances – certaines encore inédites – et en analysant quelques futuristes.
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