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Le grand huit : mon Anjou des annees soixante

Auteur : Ginette Riou

Preface : Gerard Cherbonnier

Date de saisie : 06/09/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Ed. du Petit pave, Brissac, France

Prix : 14.00 / 91.83 F

ISBN : 978-2-84712-181-0

GENCOD : 9782847121810

Sorti le : 06/09/2008

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  • Le courrier des auteurs : 22/08/2009

1) Qui etes-vous ?
Qui peut se connaitre ? Qui a le temps de se connaitre ? Au cours des saisons de la vie j’ai additionne les aspects de mon moi. Je suis donc multiple par mon age et pourtant je me sens de plus en plus unique ; comme si une boucle se refermait sur moi. Mon bonheur serait d’etre une autre, ou memes des autres. L’ecriture me donne parfois cette illusion et alors c’est un bonheur tres fort.

2) Quel est le theme central de votre livre ?
Le regard d’une enfant nee pendant la seconde guerre mondiale dans une nature presque vierge et magnifique ou la mechancete des villageois fait rage. Puis sa vie de fillette dans un quartier desherite d’une ville de l’Ouest ou elle connait l’amitie et la solidarite.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre livre, laquelle choisiriez-vous ? “Les soirs d’ete quand le jour s’attarde, que la mere se delasse sur le pas de la porte, Josette, heureuse d’avoir un public joue avec la douceur du soir, court dans le vent, danse, ses cheveux volent comme la criniere du poulain et, l’herbe douce sous ses pieds nus, porte son corps libre dans le crepuscule.”

4) Si votre livre etait une musique, quelle serait-elle ? La musique du vent dans les arbres et le chant d’un ruisseau.

5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorite ?
La beaute des mots, l’amour de la nature.

  • Les presentations des editeurs : 12/09/2008

Au coeur des annees soixante et de leur contexte mouvemente, Josette essaie tant bien que mal de se construire une vie heureuse. Elle doit faire face a la fois au machisme du patronat et a ses amours brisees. Elle trouve alors refuge aupres de ses amities fideles et oublie ses peines grace a ses rencontres passionnees.

Apres Mon Anjou des annees cinquante, nous retrouvons le personnage de Josette sous un nouveau jour, a une epoque nouvelle, pleine de force et de passion. L’heroine nous entraine une fois de plus dans Angers et sa region. Le travail a la chaine, la guerre d’Algerie, les syndicats, les greves de mai 68 : rien n’est oublie dans ce veritable temoignage historique d’une societe en pleine ebullition.

L’auteur, Ginette Riou nous offre pour la seconde fois une tranche de vie que l’on croque a pleines dents. Ceux qui ont aime le premier volet se plongeront avec delices dans ce nouvel episode ecrit pour raconter une jeunesse tres differente d’aujourd’hui.

Ginette Riou est nee en 1941 a Aubigne-Racan, un petit village sarthois. Lors des evenements de 68, elle travaille a la Thomson ou elle est entree des l’age de 18 ans comme monteuse-soudeuse ; elle finira sa carriere comme depanneur TV.

Aujourd’hui a la retraite, elle temoigne de l’Anjou d’alors.

  • Les courts extraits de livres : 12/09/2008

Pour qui sont ces serpents
qui sifflent sur vos tetes ?
Racine

Le soleil brule d’un feu blanc les parois de plastique transparent, domine les neons que personne n’a eu l’ordre d’eteindre ; quarante degres baignent l’usine d’une chaleur blafarde. Armes de fers brulants, des escadrons de jeunes femmes assises attaquent des serpents de fer hausses au-dessus du sol. Sifflant en cadence et tout fumants des brulures d’etain parfume a la violette, ils glissent sans hate parmi elles, imperturbables. Il semble qu’elles n’en viendront jamais a bout.

Installee sur une chaine de montage, Josette peine, transpire, s’applique et se desole. Pourtant on lui a affirme : C’est un jeu d’enfant ce travail de monteuse soudeuse. Oui, mais apres la pose de condensateurs et de resistances, il lui faut amincir, a l’aide de ses pinces, etirer et introduire de force dans une cosse mince, un fil nu, trop gros, trop court et de faible qualite. Quand, parfois, il rompt, c’est la catastrophe, le chassis s’eloigne inexorablement et la nouvelle embauchee doit appeler la volante. Celle-ci arrive excedee en ralant : Encore celle-la !, dit-elle aux deux chronometreurs planques derriere la jeune fille. Ils s’amusent : Voila des taches qu’un enfant de cinq ans pourrait faire sans fatigue. Mais, ces demoiselles se plaignent sans cesse d’avoir a corriger une legere imperfection, un minuscule dysfonctionnement qui cassent leur rythme, leur cadence. Sont-elles donc si depourvues de bon sens qu’elles fremissent d’angoisse d’avoir la moindre decision a prendre ? Doit-on toujours etre la pour remedier a ce qui justement, rendrait interessant leur travail ? De plus, ces donzelles imposent l’arret hebdomadaire de notre belle installation fonctionnelle vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quel gachis !

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