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Le journal de Yael Koppman

Auteur : Marianne Rubinstein

Date de saisie : 19/01/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : S. Wespieser editeur, Paris, France

Prix : 19.00 / 124.63 F

ISBN : 978-2-84805-055-3

GENCOD : 9782848050553

Sorti le : 23/08/2007

  • Le choix des libraires : Choix de Claire Strohm et Robert Roth de la librairie AU MOULIN DES LETTRES a EPINAL, France – 19/01/2008

Une trentenaire, economiste et admiratrice de Keynes autant que de la romanciere britannique, desespere de ne jamais trouver l’homme avec qui fonder un foyer. Elle a pour confidente et rivale sa cousine, qui est justement sur le point de trouver l’ame soeur.
Portrait d’une generation – les enfants de Mai 68, ce “Journal” renvoie a cet autre “Journal”, celui de Virginia Woolf, dont l’existence libre et degagee de tout prejuge moral ou sexuel rappelle a l’heroine son passe de petite fille.
Les grands auteurs ont ceci de remarquable qu’ils nous tendent un miroir. Le temps, alors, ne separe pas les generations, il les renvoie face a face pour confondre leurs singularites et restituer ces parts d’ombres du coeur qui sont eternelles.

  • Les presentations des editeurs : 28/11/2007

LE JOURNAL DE YAEL KOPPMAN. Si Yael Koppman n’avait pas croise, a la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restee celle qu’avec un brin de complaisance et beaucoup de derision, elle depeint dans son journal intime : la vie d’une trentenaire desoeuvree, cultivant une relation conflictuelle avec sa mere, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s’en remettant en general a sa brillante cousine, Clara, editrice de son metier.

Quand cette derniere lui suggere de se desennuyer en ecrivant de la Chick Lit, de la litterature de poulette – genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide -, Yael est piquee au vif : elle ecrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son economiste prefere, qui etait aussi la niece de Virginia Woolf, son ecrivain prefere. Bien consciente que la figure d’Angelica Garnett, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, lui tend un etrange miroir, elle se lance a corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vecu bien malgre elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des annees vingt et assiste a leurs experiences sexuelles.

A travers la vie d’Angelica, c’est bientot la sienne propre que contemple Yael, celle de ces enfants des annees soixante-dix curieusement frustres que leurs parents n’aient pas renonce a leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yael Koppman devient alors, sous couvert d’un aimable recit autobiographique, le roman au vitriol d’une generation qui, si l’on en croit l’exemple de Yael, finira par trouver son equilibre.

MARIANNE RUBINSTEIN est nee en 1966 a Paris. Elle est maitre de conferences en economie a l’universite Paris 7. Le Journal de Yael Koppman est son troisieme livre, apres Tout le monde n’a pas la chance d’etre orphelin

  • La revue de presse Delphine Peras – Lire, octobre 2007

D’un cote, elle nous apprend des choses passionnantes sur les moeurs extravagantes et cruelles de cette communaute de Bloomsbury; de l’autre, le cheminement de son heroine n’est pas moins interessant, entre une judaite pesante, un pere inconnu et des relations conflictuelles avec sa mere. Ce qui fait enfin tout le charme de ce Journal de Yael Koppman, c’est precisement sa forme informelle, ou les petits faits vrais du quotidien apportent une touche de legerete tout a fait bienvenue. Marianne Rubinstein renouvelle-t-elle la chick lit a la francaise, avec ce roman qui marie profondeur et fantaisie, lucidite et optimisme ? Qu’importe… Elle signe un livre tellement reussi qu’il peut se passer d’etiquette !

  • Les courts extraits de livres : 28/11/2007

Jeudi 5 septembre

Clara dit qu’elle se chargerait d’acheter les fleurs. Ce sont les tulipes qu’il aime, ai-je lance au moment ou les portes du metro se fermaient. Elle m’a fait un signe de la main.
Ce soir, nous avons fete l’anniversaire d’Eric. A trente-six ans, mon colocataire est amoureux. Pour la premiere fois de sa vie, dit-il. De Jerome, dont j’ai trouve pour la premiere fois de ma vie une chemise dans le linge sale.
J’ai ouvert la porte sur une brassee de roses. Clara. Avec, empaquetes dans un papier de soie, deux romans de la maison d’edition dans laquelle elle travaille.
Alors, comment se porte l’edition francaise ? a demande Eric tout en feuilletant, la cuisse collee contre celle de Jerome, les livres offerts par ma cousine.
Bof, pas terrible. Ce qui marche bien en ce moment, a-t-elle precise, c’est la chick lit. Il faudrait faire de la chick lit a la francaise.
C’est quoi, la chick lit ? ai-je demande.
Une litterature de nanas, chick, chicken, poulette, le genre Bridget Jones. Le personnage principal est une celibataire autour de la trentaine, plutot jolie et talentueuse mais deprimee, qui n’a pas d’homme dans sa vie, etc. etc. Tu devrais essayer Yael. Tu as le profil.
De celle qui ecrit l’histoire ou du personnage ?