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Le livre d’or de la PM para

Auteur : Thierry d’ Athis

Préface : Christian Piquemal

Date de saisie : 02/10/2009

Genre : Biographies, mémoires, correspondances…

Editeur : Little Big Man, Paris, France

Prix : 45.00 €

ISBN : 978-2-915347-71-5

GENCOD : 9782915347715

Sorti le : 12/05/2009

  • Le courrier des auteurs : 29/09/2009

1) Qui êtes-vous ?
Journaliste (Europe 1- RTL – Le Figaro), membre de l’association des Journalistes de Défense, diplômé du Centre des Hautes Etudes de l’Armement et ancien parachutiste (6ème RPIMa et ancien prémilitaire).

2) Quel est le thème central de votre livre ?
L’épopée des 441.000 jeunes (filles et garçons) qui se sont engagés dans la préparation militaire parachutiste depuis mars 1947.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre livre, laquelle choisiriez-vous ?
“Les anciens prémilitaires paras y retrouveront leur histoire, leur jeunesse, des souvenirs encore présents et la mémoire d’une époque qui leur colle à la peau…”

4) Si votre livre était une musique, quelle serait-elle ?
La cinquième symphonie de Beethoven.

5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Le souvenir d’une jeunesse engagée encore bien présente.

  • Les présentations des éditeurs : 02/10/2009

Depuis mars 1947, date de la première Préparation Militaire Parachutiste, 445 000 jeunes ont été brevetés. Les motivations, les conditions, les matériels étaient bien différents en fonction des époques et de centres. Thierry d’Athis a recueilli des témoignages qui expliquent la raison des engagements de chacun. C’est un voyage dans le temps, le temps de la jeunesse, celui où tout est possible à ceux qui n’ont pas froid aux yeux…

Thierry d’Athis, né en 1940, est fils d’un officier, mort pour la France. Il a exercé la profession de journaliste pendant 40 ans (Europe 1, RTL, VSD, RMC et au Figaro où il a été responsable d’édition et grand reporter au service étranger). Il a été également un des responsables du service de presse d’Air-France. Membre de l’Association des Journalistes de Défense, il fut auditeur du CHEAr (26e session). Ancien prémilitaire parachutiste au Fort-Neuf de Vincennes en 1959 (sauts à Villacoublay et Persan-Beaumont), il effectua son service militaire au 6e RPIMa (1962-64). Depuis 2000, il a pris des responsabilités au sein d’associations parachutistes (Qui Ose Gagne et Anciens du 6, président de le section UNP de Versailles). Thierry d’Athis est chevalier dans l’Ordre National du Mérite.

  • Les courts extraits de livres : 02/10/2009

Introduction

La Préparation Militaire Parachutiste s’inscrit dans l’histoire de la conscription et de la préparation militaire des Français avant leur incorporation. Elle est dans la droite ligne de la tradition du civisme, de la défense de la nation et du patriotisme qui ont marqué notre histoire. Traditions qui s’estompent chez nos concitoyens et même s’évanouissent au profit d’un égoïsme latent et d’un recul du concept de la Défense Nationale celle-ci se trouvant en grande partie sous la responsabilité et le privilège de professionnels. Certains regrettent la «mise en sommeil» du Service National en 1997, d’autres pensent que la professionnalisation des armées était nécessaire. Le débat risque de se prolonger longtemps. Espérons que nous n’aurons pas à regretter, un jour, le temps de la conscription obligatoire symbole d’une véritable Défense collective. Depuis 1946, 440000 jeunes Français et Françaises, à partir de 17 ans et demi, (certains ont falsifié leur acte de naissance pour s’engager encore plus jeunes !) ont suivi volontairement, le stage de la Préparation Militaire Parachutiste. Une grande majorité a rejoint les 670000 paras brevetés militaires à ce jour. Ils ont eu la fierté de se voir agrafer sur la poitrine le célèbre brevet prémilitaire à l’issue d’une douzaine de jours d’entraînement au sol (périodes échelonnées ou bloquées) et de quatre sauts à ouverture automatique à 400 m d’altitude (parfois plus, parfois moins, selon les années, aujourd’hui les nouveaux «prémis» reçoivent leur brevet à l’issue d’un saut…) Une remise de brevet gravée à jamais dans leur mémoire. Créé en 1947, il représente un parachute argent derrière lequel s’inscrit une épée entourée, à la base, d’une couronne de lauriers symbolisant la réussite aux épreuves d’instruction avec les trois anneaux olympiques, bleus, blancs, rouges, représentant le caractère sportif de la PMP et la mention «Honneur et Patrie». Certains ont fait leur PM Para dans les territoires d’outre-mer ou dans les anciens départements, Algérie, protectorats ou colonies comme le Maroc, la Tunisie, le Sénégal ou la Nouvelle-Calédonie. Certains ont recouvré la vie civile après leur service national. D’autres se sont engagés dans les régiments TAP. Beaucoup d’entre eux, appelés ou d’activé, ont donné leur vie pour le pays, au cours des différents conflits qui ont émaillé les soixante dernières années. Une plaque est apposée au Fort-Neuf de Vincennes, haut lieu de la PM Para de la 1″ Région Militaire, en souvenir du sacrifice des prémilitaires de toutes armes et spécialités. Trois maîtres mots illustrent la PM Para : le volontariat spontané, le bénévolat et l’amitié. Cette période reste définitivement ancrée dans la mémoire de tous les prémilitaires paras. Aujourd’hui elle meurt à «petit feu», en catimini. Il était donc important de raconter l’histoire de ces jeunes volontaires, de connaître leur motivation au fil du temps, de recueillir leurs témoignages, leurs anecdotes, de recueillir les récits des moniteurs et instructeurs bénévoles, réservistes ou d’activé, de mettre en exergue l’histoire d’une organisation parfaite et efficace gérée par des officiers souvent exceptionnels, des moniteurs et des largueurs dévoués, des plieurs et des travailleurs d’état «porteurs» de parachutes dans toutes les zones de saut, organisation qui a fonctionné sans gros «pépins» : de très nombreux traumatismes mais moins d’une dizaine d’accidents mortels en soixante-deux années d’activité.