Auteur : Deon Meyer
Traducteur : Estelle Roudet
Date de saisie : 02/10/2008
Genre : Policiers
Editeur : Points, Paris, France
Collection : Points. Policiers, n 2015
Prix : 8.00 / 52.48 F
ISBN : 978-2-7578-1076-7
GENCOD : 9782757810767
Sorti le : 02/10/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/10/2008
Pour Thobela, ex-agent du KGB, tuer a longtemps ete une seconde nature. Jusqu’au jour ou il decide de raccrocher pour s’occuper de son fils adoptif Pakanile. Tout bascule quand des brigands abattent Pakanile. Thobila, arme d’une sagaie, mene une croisade contre les bourreaux d’enfants qui sevissent en toute impunite en Afrique du Sud. L’inspecteur Griessel pourra-t-il arreter ce carnage ?
Il etait un guerrier et il y avait encore une guerre a mener dans ce pays.
Deon Meyer est ne en 1958 a Paarl, en Afrique du Sud. Son roman Les Soldats de l’aube a recu le Grand Prix de litterature policiere 2003. Il est egalement l’auteur de Jusqu’au dernier et de L’Ame du chasseur, disponible en Points et de Lemmer l’invisible.
Si vous cherchez un apercu de la nouvelle Afrique du Sud dans toute sa gloire, avec tous les details sanglants de la corruption qui y regne, Meyer est votre homme.
The Guardian
Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet
- Les courts extraits de livres : 14/10/2008
Juste avant que le pasteur ne souleve les rabats du carton, le monde se figea et elle vit tout avec une acuite decuplee. Entre deux ages, l’homme etait robuste et avait la joue marquee d’un naevus en forme de losange qui ressemblait a une larme deformee d’un rose pale. Visage anguleux et energique, cheveux clairsemes peignes en arriere, mains rudes et epaisses, comme celles d’un boxeur. Derriere lui, les livres recouvraient le mur entier en une mosaique de couleurs alternees. Le soleil declinant du Free State jetait un rai de lumiere sur le bureau, illuminant le carton d’une lueur feerique.
Elle pressa doucement ses paumes moites contre la fraicheur de ses genoux denudes, guettant le moindre changement d’expression sur le visage de l’homme pour y trouver des reponses, mais elle n’y lut que le calme, ainsi peut-etre qu’une curiosite bienveillante et retenue quant au contenu du carton. Avant qu’il n’ouvre ce dernier, elle tenta de se voir a travers ses yeux – pour juger de l’image qu’elle essayait de donner. Les magasins en ville s’etaient averes inutiles, elle avait du faire avec ce qu’elle avait. Longs cheveux raides et propres, chemisier sans manches multicolore et peut-etre un rien trop ajuste pour l’occasion, pour lui ? Une jupe blanche qui etait remontee juste au-dessus de ses genoux quand elle s’etait assise. Elle avait de jolies jambes satinees. Des sandales blanches. Avec de petites boucles dorees.