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Le plus beau des mensonges

Couverture du livre Le plus beau des mensonges

Auteur : Belva Plain

Traducteur : Jerome Pernoud | Michele Pernoud

Date de saisie : 14/03/2007

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Pocket, Paris, France

Collection : Pocket. Roman, n 12290

Prix : 7.60 / 49.85 F

ISBN : 978-2-266-14490-2

GENCOD : 9782266144902

Sorti le : 15/02/2007

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  • Les courtes lectures : Lu par Agathe L’Huillier – 16/09/2008

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Agathe L’Huillier – 08/06/2007

  • Les presentations des editeurs : 16/09/2008

En 1968, Donald Wolfe arrive seul a New York pour se lancer dans une brillante carriere d’avocat. Idealiste, ambitieux, il rencontre la resplendissante Lillian et l’epouse rapidement. Trop rapidement sans doute, car la jeune femme ne tarde pas a reveler sa vraie personnalite, beaucoup moins seduisante… Bientot, leur mariage s’effondre et Lillian, qui vient de mettre au monde une petite fille, a bien l’intention de l’emmener avec elle. Determine a s’y opposer, Donald va tout faire pour garder l’etre qu’il aime le plus au monde pres de lui, quitte a changer radicalement de vie et a s’aventurer aux frontieres de la legalite…

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  • Les courts extraits de livres : 16/09/2008

Dispersees parmi les tours de pierre de New York, on trouve nombre de petites oasis vertes, avec des sieges a l’ombre ou au soleil, selon les preferences de chacun. Tout au long de la journee, les gens viennent s’y installer pour lire, manger leur sandwich de midi, ou simplement s’asseoir un petit moment.
Vers les quatre heures et demie, par un chaud apres-midi de la fin avril, Donald s’installa dans l’une de ces oasis et ouvrit son journal, plus fatigue qu’a l’ordinaire, etant reste au bureau jusqu’a minuit la veille et ayant passe l’essentiel de la presente journee au tribunal. Tandis qu’il se demandait s’il devait retourner au bureau ou bien si, comme on etait vendredi, il pouvait s’autoriser a rentrer directement chez lui, retirer ses chaussures et s’allonger, il posa son journal et ferma les yeux pour les proteger des rayons du soleil declinant. Son humeur etait mitigee ; il etait partage entre la satisfaction d’avoir su presenter une argumentation convaincante a la cour et la compassion qu’il ne pouvait se retenir d’eprouver pour le pauvre diable de coupable qui devait a l’heure actuelle trembler en attendant l’enonce du verdict, de retour dans sa cellule.
Une voix claire et juvenile l’arracha a ses pensees :
– Eh ! votre serviette va tomber et tous vos papiers vont se renverser !
C’etait vrai : il l’avait negligemment posee sur la pointe de ses genoux et elle menacait de glisser au sol. Il la rattrapa precipitamment et bredouilla des remerciements.
– Vous etes tres aimable. Je… je suis maladroit.
La proprietaire de la voix, juste en face de lui, se trouvait etre aussi proprietaire d’une paire d’yeux tres grands et tres bleus. Il lui adressa un sourire de circonstance puis retourna a son journal et en lut toute une colonne. Quand il releva la tete au moment de tourner la page, elle etait toujours la, elegante jeune femme vetue de noir et blanc ; sa peau elle aussi paraissait tres blanche par rapport a ses cheveux noirs qu’elle coiffait en arriere. Environ vingt-cinq ans, estima-t-il, avant de retourner a son journal.
La fois suivante ou il risqua un regard, elle mangeait une orange.