Auteur : Richard Russo
Traducteur : Jean-Luc Piningre
Date de saisie : 04/09/2008
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Quai Voltaire, Paris, France
Prix : 25.00 / 163.99 F
ISBN : 978-2-7103-3002-8
GENCOD : 9782710330028
Sorti le : 04/09/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/07/2008
Louis C. Lynch, dit Lucy, a toujours vecu a Thomaston, une petite bourgade proche de New York. D’un pere optimiste et d’une mere tyrannique, il a herite un empire de petits commerces, qu’il s’apprete a leguer a son fils unique.
Tandis que sa femme Sarah prepare leur premier vrai voyage, un sejour a Venise ou ils esperent retrouver leur plus vieil ami, Bobby Marconi, devenu un peintre de renom, Lucy met la derniere touche a l’histoire de sa vie. Une existence marquee par un drame d’enfance qui le hante encore.
Poids des origines, violence des desirs inassouvis, frustrations du couple, turpitudes de la vie provinciale, tels sont les themes qu’explore Richard Russo dans cet ample roman, ou se rejoignent l’intime et l’universel.
Richard Russo est ne en 1949 aux Etats-Unis. Apres avoir longtemps enseigne la litterature a l’universite, Use consacre desormais a l’ecriture de scenarios et de romans. Apres Un homme presque parfait, adapte au cinema par Robert Benton, avec Paul Neruman et Melanie Griffith, et Un role qui me convient, Le Declin de l’empire Whiting a ete recompense par le prix Pulitzer et elu roman de l’annee par le magazine Time. Depuis, Richard Russo a publie un recueil de nouvelles, Le Phare de Monhegan, et un roman, Quatre saisons a Mohawk, tous parus a Quai Voltaire
- La revue de presse Bruno Corty – Le Figaro du 18 decembre 2008
Une ville a la derive, des personnages attachants : voici le roman ideal pour les longues soirees d’hiver…
Il depeint sans exces une Amerique en crise, des villes autrefois prosperes qui sombrent dans l’ennui et se vident de leur ame…
Russo brasse les themes qui nous touchent. Les rapports pere-fils, mere-fille, les reves de chacun, les sacrifices qu’on est pret a consentir, les renoncements, les frustrations, la colere. Ca se passe dans l’Amerique profonde et pourtant ca nous touche comme si Lucy et les autres pouvaient, a tout moment, frapper a notre porte. Et on leur ouvrirait, bien sur…
- La revue de presse Frederic Vitoux – Le Nouvel Observateur du 4 septembre 2008
Regne ici un climat de tendresse desolee. Sur les pages de ce livre viennent s’echouer les grandes et vaines illusions de la vie, les bonheurs inassouvis, les amours refrenees, les desespoirs modestes… Tres peu d’ecrivains sont aujourd’hui aussi genereux que Richard Russo. Il cree des mondes. Il nous les impose. C’est tout. C’est enorme.
- Les courts extraits de livres : 14/07/2008
BERMAN COURT
D’abord les faits.
Je m’appelle Louis Charles Lynch. J’ai soixante ans et j’en aurai bientot vecu quarante avec la meme femme adorable. Je ne suis peut-etre pas quelqu’un de passionnant, mais je suis au moins un mari devoue. Je suis aussi tres attache a notre fils, Owen, qui est maintenant grand et marie. Owen n’a pas d’enfants et son epouse et lui n’en auront, helas, sans doute jamais. Avant lui, nous avions espere une fille, mais ce bonheur nous a ete refuse. Sarah avait fait une fausse couche au quatrieme mois de sa grossesse apres un accident de voiture. Il y a longtemps de cela, mais elle pense toujours a cet enfant, et moi aussi.
Le plus etonnant dans ma vie est qu’elle s’est deroulee presque d’un bout a l’autre dans la meme petite ville du nord de l’Etat de New York. Cela parait assez incroyable aujourd’hui. Mes beaux-parents s’etaient etablis ici quand Sarah etait gamine, et elle garde peu de souvenirs anterieurs a Thomaston. Sa situation ne differe guere de la mienne. Quand on leur dit qu’on a toujours vecu dans ce coin, certaines personnes semblent vraiment navrees pour nous. Comme si, isoles, nous nous etions volontairement prives d’experiences et de plaisirs. Si j’affirme le contraire, leurs sourires entendus impliquent que nous avons ete les jouets d’une illusion, laquelle nous a permis de ne pas comprendre notre douleur. Je leur rappelle que, jusqu’a recemment, la vaste majorite des gens habitaient toute leur vie au meme endroit, et que bien d’autres choses peuvent refermer les horizons : la pauvrete, la maladie, l’ignorance, la solitude, le manque de foi ou de courage, et j’en passe. Il est probable que ma femme aurait voyage davantage si elle avait epouse un autre homme. Mais c’est en sedentaire que j’ai pu etre un compagnon loyal, indefectible, a defaut d’etre exaltant, comme je l’ai deja dit. Elle connait tous les arguments, philosophiques ou pas, par lesquels je justifie cet immobilisme. Ils resument, selon elle, une tendance naturelle – certes rationalisee – a l’inertie. Sarah a peut-etre raison. Cela etant, je ne crois pas qu’elle ait ete malheureuse avec moi. Elle m’aime, elle aime Owen, ainsi, je pense, que notre vie simple et agreable. Elle me l’a confirme il n’y a pas longtemps quand elle a eu peur, brusquement, de perdre la sienne et que, fou d’inquietude, je lui ai demande si elle avait des regrets.
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