Auteur : Jacques Chancel
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : XO, Paris, France
Prix : 19.90 €
ISBN : 978-2-84563-245-5
GENCOD : 9782845632455
- Le choix des libraires : Choix de Fabienne Creff de la librairie L’ODE AUX PAPILLONS a JASSANS-RIOTTIER, France (visiter son site) – 24/07/2006
Quatres personnages sont appeles a changer de vie et a decouvrir un “nouveau monde”. Ce nouveau monde, le royaume de Rama, est un monde au passe riche et tumultueux, et a l’avenir plein de promesses aussi.
C’est un roman d’aventures, de decouvertes, qui sait entretenir le mystere et ou les personnages doivent dejouer des complots.
C’est un livre etourdissant de somptuosite, de mythes et ou l’on voit les personnages changer et evoluer.
Une fois que l’on a mis son nez dedans, on va jusqu’a la fin ! ! !
- Les presentations des editeurs : 12/07/2006
Un veritable enchantement qui emport le lecteur vers un tout autre monde !
Quatre hommes entrent dans un bar. Ils ont chacun recu un billet d’avion pour Saigon. Ils ne se connaissent pas : Phoebus est bearnais, il a perdu femme et enfants dans un accident de voiture… Golitzine est un aristocrate russe exile aux Etats-Unis… Sonitpur est une sorte de mecreant agressif mais courageux… Faouzi est le mystique de la bande, adepte de Confucius… Ils ont ete choisis pour rejoindre le royaume de Rama (entre la Thailande et le Cambodge) gouverne par un Prince auquel desormais ils vont appartenir.
Des palais somptueux, des tresors enfouis, une cite a decouvrir, d’immenses forets ou se promenent des tigres apprivoises et un elephant blanc, un royaume mythique au passe insaisissable… La grande aventure commence, la recherche permanente d’un ailleurs desire.
Un roman absolument passionnant, un reve aujourd’hui revisite ou les prouesses tiennent de Dumas et les paysages de Jules Verne…
Jacques Chancel a ete, a dix-huit ans, grand reporter a Radio-France-Asie, a Saigon, de 1948 a 1951, puis, toujours en Indochine, correspondant de guerre pour Paris-Match de 1952 a 1956 avant de poursuivre la prestigieuse carriere que l’on sait : createur entre autres du Grand Echiquier sur Antenne 2, de Radioscopie et de Figure de Proue a France Inter ; aujourd’hui administrateur de Canal + et conseiller du president, chroniqueur sur France 2 et i>TELE, et auteur de nombreux ouvrages consacres a ses rencontres et a ses passions, l’art, la musique et la litterature…
- La revue de presse Claire Julliard – Le Nouvel Observateur du 29 juin 2006
Une veritable traversee du miroir…
Semblant dedie a Kipling et a Pierre Benoit, le livre de Jacques Chancel, roman d’evasion par excellence, permet d’accomplir un retour au pays de la jeunesse, ou l’on ne revient qu’a travers les songes ou les recits. On s’y plonge avec une delicieuse nostalgie.
- Les courts extraits de livres : 12/07/2006
Phoebus avait reussi le pari de donner une certaine cohesion a sa bande d’aventuriers, qu’au depart tout opposait. Ils avaient appris a se reconnaitre sans pour autant se forcer a s’apprecier. La connivence leur etait devenue necessite. Ils refrenaient depuis tant de jours des pulsions inquietes qu’ils avaient fini par ne plus penser du tout. Ils allaient de l’avant, portes a l’inconnu par un souffle qu’ils ne pouvaient maitriser. Une respiration ardente. Le murmure des feuilles des chenes, disait Faouzi, qui, au soir de chaque etape, prolongeait sa meditation pietonniere dans la lecture des Confessions de saint Augustin, parlant a qui voulait l’entendre des deux principes eternels : le Bien et le Mal, et opposant sans cesse la memoire et l’oubli – la memoire pour se souvenir du meilleur, l’oubli pour se defaire du pire.
Faouzi admirait Golitzine, qui se tuait a grandes rasades de whisky dans des tempetes de paroles, hurlant au ciel, appelant l’enfer, dans l’exacte tradition des boyards de race. Il aimait sa marginalite, son indifference au paraitre. Golitzine avait tant d’intelligence, d’evidentes qualites ourlees a sa folie, que c’en etait irritant pour Sonitpur, toujours empetre dans ses oripeaux, sa jalousie plaintive, son ironie souffreteuse. Celui-ci faisait la route sans la vivre. Il avait d’ailleurs proclame son intime conviction : Je ne souhaite mourir qu’au dernier moment, je ne suis pas de ceux qui preparent leur fin aux premieres heures de la vie. J’ai un appetit monstrueux, je suis coriace !