Auteur : Victoria Ocampo
Preface : Andre Gabastou
Traducteur : Andre Gabastou
Date de saisie : 25/09/2008
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : Bartillat, Paris, France
Prix : 20.00 / 131.19 F
ISBN : 978-2-84100-411-9
GENCOD : 9782841004119
Sorti le : 28/08/2008
- Les presentations des editeurs : 26/09/2008
Nee d’une grande famille patricienne argentine, Victoria Ocampo (1890-1979) demeure une figure majeure de la vie des lettres au XXe siecle. Issu de son autobiographie, inedit en francais, Le Rameau de Salzbourg (allusion a la cristallisation amoureuse stendhalienne) est le recit de son amour-passion pour ce jeune homme qu’elle appelle J.
Les amants se rencontrent peu apres le mariage malheureux de Victoria avec un homme autoritaire, exclusif, eloigne des preoccupations et des gouts profonds de celle qui allait devenir la directrice de la celebre revue litteraire SUR. Plongeant dans la memoire de son coeur, Victoria Ocampo livre un recit a son image : instinctif, deroutant, ou elle raconte dans les details la conquete du desir, de sa liberte et de son independance intellectuelle. Comme toujours chez elle dans l’expression du sentiment, surgissent ses grands auteurs : Dante, Shakespeare, Proust, les poetes Vigny, Mallarme et T.S. Eliot, car la memoire de son amour ne saurait s’exprimer sans la presence permanente, presque physique, des ecrivains qui ont peuple sa vie revee ou reelle.
Victoria Ocampo (1890-1979) a joue un role de premier plan dans le rayonnement de la culture litteraire au XXe siecle. Fondatrice de la celebre revue SUR, elle publie pendant 40 ans les textes des plus grands ecrivains qu’ils soient argentins ou europeens : Bioy Casares, Borges, Cortazar, Camus, Drieu la Rochelle, Malraux, Sabato, Caillois… Elle contribue personnellement a faire connaitre en France, Borges, de ses intimes et l’un des plus grands ecrivains au monde…
- La revue de presse Frederic Vitoux – Le Nouvel Observateur du 25 septembre 2008
Ce volume est consacre pour sa part a la premiere grande passion eprouvee par Victoria pour Julian Martinez, rencontre a Rome en 1913, quatre mois helas apres son catastrophique mariage…
De tout cela, de cette souffrance, comme du bonheur eprouve aupres de l’homme aime, elle parle ici sans vaine pudeur ni complaisance. Lui reprochera-t-on de convoquer Dante ou Shakespeare, T. S. Eliot ou Proust pour mieux analyser ses etats d’ame ? Ces ecrivains, en verite, faisaient partie de sa vie. Et c’est bien sa vie qui reste ici l’enjeu de ce parfait exercice litteraire. De cet exercice de lucidite.
- Les courts extraits de livres : 19/09/2008
Extrait de l’avant-propos :
Bien qu’il fut J.
Dans le tendre age dore et ensoleille de Victoria Ocampo, des zones d’ombre cachaient les pieges qui la retiendront longtemps prisonniere. Les differentes etapes de sa vie, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, la jeunesse reveleront les obstacles, qu’elle consacrera une grande partie de son temps et de son energie a dejouer, a lutter contre les determinations sociales qui l’opprimeront.
Des les premieres lignes de son Autobiografia, on lit : Comme la plupart des adolescents, j’ai aime et deteste ma famille et j’ai reve de m’enfuir par ce fleuve ouvert a tous les departs. Ce qui veut dire que j’ai lutte desesperement contre la tyrannie des miens, d’autant plus cruelle que je ne me sentais retenue que par l’affection qui m’attachait a eux. Cette tyrannie provenait de certains prejuges courants a l’epoque dans tous les endroits du monde (toutefois dans des proportions variables).
Issue de l’une des plus grandes familles de l’aristocratie argentine au sommet de son opulence (l’usage du mot est metaphorique, car il n’y a pas de noblesse en Amerique), alors qu’elle est encore petite fille, il incombe a Victoria d’etre exemplaire sans qu’il lui soit rien demande explicitement. Mais tout vise a cultiver cette excellence qui est l’apanage des classes dirigeantes. Cette famille de proceres (personnages illustres) remonte a la conquete et a la fondation du pays. Le pere de Victoria, Manuel Silvio Ocampo, est un patriarche argentin lointain, mais qui dirige d’une main de fer ses biens et sa famille (un veritable gynecee). Il etait ingenieur des Ponts et Chaussees, construisait des routes et des voies ferrees alors qu’il aurait pu se contenter de gerer nonchalamment ses biens. Sa mere, Ramona Aguirre, fine et tres pieuse, resta fidele a un destin trace d’avance. Toutefois elle ne donna naissance qu’a des filles : Victoria (1890), Angelica (1891), Pancha (1894), Rosa (1896), Clara (1898) et Silvina (1906), qui deviendra l’epouse d’Aldolfo Bioy Casares (autre grande famille patricienne, mais d’une emigration bien plus recente) et le veritable ecrivain de la famille au sens que Roland Barthes donnait a ce mot.
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