Auteur : Abdellah Taia
Date de saisie : 02/03/2010
Genre : Litterature Afrique Du Nord
Editeur : Seguier, Biarritz, France
Prix : 13.00 / 85.27 F
ISBN : 9782840494126
GENCOD : 9782840494126
Sorti le : 30/11/2004
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 02/01/2010
le roi hassan ii meurt en 1999.
abdellah, jeune etudiant marocain de sale, poursuit ses etudes de lettres a paris depuis un an. apres l’enchantement et l’eblouissement du debut, la ville des lumieres, qui longtemps le faisait rever, lui offre un nouveau visage, celui de sa dure realite quotidienne. il s’agit desormais de survivre, ouvrir les yeux, assumer son homosexualite, trouver son chemin sans renier ses racines, gerer la folie de l’entre-deux, garder malgre tout sa legerete, devenir enfin un adulte.
un autre ?.
- La revue de presse Sebastien Fumaroli – Le Figaro du 21 avril 2005
L’islam erotique n’est pas qu’un reve. En France, la redecouverte d’une certaine verite de l’orientalisme du XIXe siecle, comme antidote au choc des civilisations, est une valeur qui monte. Prenez par exemple le dernier Dictionnaire amoureux de l’islam, de Malek Chebel : la generation romantique des Flaubert et des Delacroix y aurait trouve son miel. Plus interessant, une jeune generation d’auteurs marocains n’hesite plus a s’approprier pour les subvertir les cliches romanesques de l’Orient, devenus la matiere d’une nouvelle litterature contemporaine musulmane d’expression francaise… Ancien eleve de Jean Starobinski a l’universite de Geneve, auteur, en 2001, d’un premier recueil de nouvelles sous le titre Mon Maroc, preface par Rene de Ceccatty, Taia vient de publier Le Rouge du tarbouche, une suite de souvenirs d’un Maroc aux resonances etrangement francaises.
Plusieurs de ses nouvelles (De Jenith a Genet, La Femme en blanc, Meurtre a Fes, Terminus des anges ou Oum Zahra va au cinema) forment des miniatures au trait ferme, avec pour fil rouge l’experience d’un orientalisme inverse. Ce qui donne, en effet, sa lumiere particuliere a ses souvenirs, c’est la nostalgie d’un romanesque francais reve au Maroc et disparu a Paris, qui l’obsede, et qu’il apprivoise en ecrivant…