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Le sang des innocents

Auteur : Martha Grimes

Traducteur : Philippe Safavi

Date de saisie : 04/01/2007

Genre : Policiers

Editeur : Presses de la Cite, Paris, France

Collection : Sang d’encre

Prix : 20.00 / 131.19 F

GENCOD : 9782258067639

Sorti le : 04/01/2007

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Julien Dailliere- 29/01/2007

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Julien Dailliere – 29/01/2007

  • Les presentations des editeurs : 17/01/2007

La decouverte du corps d’une fillette de cinq ans abattue au coeur de Londres ravive des plaies que l’inspecteur Jury croyait depuis longtemps refermees… Instinctivement, il rapproche cet assassinat de la mysterieuse disparition, trois ans plus tot, d’une petite Flora. Jury va devoir enqueter sur le present et le passe pour elucider une affaire ou personne n’est ce qu’il semble etre… Jeunes victimes non identifiees, crimes inexplicables… Richard Jury sait deja que l’enquete qu’il entame sera l’une des plus penibles de sa longue carriere.

Bien qu’elle soit americaine, Martha Grimes est l’une des reines du roman policier a enigme a l’anglaise. La finesse de sa psychologie, son humour et son habilete a recreer l’atmosphere propre aux romans de genie britanniques classiques lui ont valu de trouver une place de choix parmi les auteurs contemporains de romans policiers. Et de hisser les heros de ses livres, le tenebreux commissaire Jury et son alter ego, l’aristocrate et excentrique Melrose Plant, au rang de personnages familiers de millions de lecteurs a travers le monde.

  • Les courts extraits de livres : 17/01/2007

La morte etait a moitie couchee sur un banc en pierre niche dans un petit renfoncement dalle et mure qui rappelait un abri de bus. On aurait dit qu’elle avait attendu l’autocar et s’etait simplement effondree, le torse sur le banc, les jambes flechies, les pieds trainant sur le sol en pierre.
Ce renfoncement se trouvait au fond du parc d’Angel Gate. Les vastes jardins, negliges pendant des annees, etaient actuellement en cours de restauration, redessines et replantes. Par consequent, les premiers sur place au petit matin etaient generalement le jardinier en chef et sa fille, horticultrice. C’etaient eux qui avaient decouvert le corps. La troisieme sur les lieux avait ete la gouvernante/cuisiniere. Elle etait occupee a servir du the aux jardiniers pere et fille et aux membres de la police, ces derniers arrives tout droit de Launceston et d’Exeter.
Brian Macalvie, commissaire divisionnaire de la police du Devon et de Cornouailles, se tenait les mains dans les poches. Autour de lui attendaient une vingtaine de techniciens en identite judiciaire et d’experts du departement medico-legal envoyes par le QG de Launceston, plus les agents venus d’Exeter. Brian Macalvie, immobile et silencieux, contemplait le cadavre depuis deux bonnes minutes (Ce qui ne parait pas si long, declarerait plus tard un des experts a un ami devant une pinte de biere dans le pub local, ajoutant : Mais essaie un peu pour voir. En fait, c’est une eternite…).
Tous ceux qui se tenaient autour de Macalvie etaient aussi passifs que la morte, personne n’ayant le droit de toucher a rien avant que le commissaire en ait termine. Cela agacait le medecin appele sur les lieux (un local, donc absolument pas au fait des excentricites de Macalvie). Quand il voulut s’approcher du corps, Gilly Thwaite, la technicienne en chef, le retint sans menagement par la manche. Le non-initie s’exclama :
– Faut pas charrier ! C’est pour un constat de deces, pas un enterrement ! C’est que j’ai des rendez-vous, moi !