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Le seigneur des glaces et de la solitude

Couverture du livre Le seigneur des glaces et de la solitude

Auteur : George C. Chesbro

Traducteur : Jean Esch

Date de saisie : 16/05/2007

Genre : Policiers

Editeur : Rivages, Paris, France

Collection : Rivages-Noir, n 604

Prix : 9.50 €

ISBN : 978-2-7436-1532-1

GENCOD : 9782743615321

Sorti le : 16/05/2007

  • Le journal sonore des livres : Claire Lamarre – 05/06/2007

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Claire Lamarre – 05/06/2007

  • Les presentations des editeurs : 30/05/2007

SOUS L’EFFET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE, L’EROSION D’UN GLACIER EN ALASKA A FAIT APPARAITRE UNE GROTTE INCONNUE JUSQU’ALORS. MAIS TOUS CEUX QUI ONT VOULU L’EXPLORER ONT TROUVE LA MORT. PARTI A LA RECHERCHE DE MARC COLETIS, UN JEUNE HOMME DESEQUILIBRE QUI S’Y ETAIT AVENTURE, MONGO DECOUVRE LES VESTIGES D’UNE CIVILISATION TRES ANCIENNE. LA NOUVELLE FAIT GRAND BRUIT, D’AUTANT PLUS QUE COLETIS, MIRACULEUSEMENT RESCAPE, PRETEND ETRE L’INCARNATION D’UNE DIVINITE ET SE FAIT DESORMAIS APPELER HORTUS. FACE A UNE HYSTERIE RELIGIEUSE ALIMENTEE PAR LES MARCHANDS D’APOCALYPSE, MONGO NE PEUT RESTER LES BRAS CROISES. SURTOUT QUAND SA VIE EST DIRECTEMENT MENACEE.

ON NE PRESENTE PLUS MONGO LE MAGNIFIQUE, LE NAIN LE PLUS CELEBRE DE LA LITTERATURE POLICIERE, EX-ARTISTE DE CIRQUE DEVENU CRIMINOLOGUE. SES NOMBREUX FANS RETROUVERONT AVEC BONHEUR L’UNIVERS DE CHESBRO, AU CROISEMENT DU POLAR, DE LA BANDE DESSINEE ET DU ROMAN D’AVENTURES.

TRADUIT DE L’ANGLAIS (ETATS-UNIS) PAR JEAN ESCH

  • Les courts extraits de livres : 30/05/2007

Meme si je n’avais pas ete en train de me geler dans ma cabane a outils, couche tout habille, avec mon anorak, sous trois couvertures, et quasiment enlace a mon chauffage au fuel, je savais que je n’aurais pas reussi a dormir. Mongo ne se sentait pas Magnifique. J’etais furieux apres moi, de maniere generale, et plus particulierement a cause de mon comportement recent.
Au fil des ans, Garth et moi avions croise notre lot de fanatiques religieux pour qui la meilleure facon de traiter ceux qui ne partageaient pas leurs croyances etait de les eliminer, mais Marc Coletis et Dylan Parker n’appartenaient pas a cette categorie. C’etaient des individus inoffensifs qui ne faisaient du mal qu’a eux-memes et gachaient leur vie avec leurs fantasmes religieux incontrolables. Parker avait dit vrai : il n’obligeait personne a partager son reve d’une nouvelle existence surgie de l’oubli. J’avais lu une theorie selon laquelle certains malades mentaux atteints de delire mystique avaient dans le cerveau une zone qui produisait des changements chimiques declenches par leurs obsessions. Resultat, ils se prenaient pour des dieux, des anges ou des messies, et evoluaient dans un etat d’euphorie equivalent a l’excitation que pouvait provoquer, chez d’autres individus, l’usage de cocaine ou d’heroine. Mais peu importait la cause de la folie de Parker ou de Coletis ; en bombardant d’insultes gratuites, de moqueries et de sarcasmes ces pauvres malheureux, je n’avais reussi qu’a m’avilir.
Ma fiancee me manquait terriblement. Seul et transi de froid, j’etais hante par des fantomes provenant de notre passe commun qui rongeaient mon ame et ma quietude. Tres jeune, quand je faisais partie du Statler Brothers Circus, j’avais ete amoureux, eperdument, de Harper Rhys-Whitney, la celebre charmeuse de serpents. Mais je l’aimais de loin, de l’autre cote du vaste gouffre psychologique que j’avais creuse pour me proteger de la souffrance. Harper etait la Belle, et moi la Bete. Elle etait magnifique et incroyablement sexy, mais aussi incontrolable et inconstante ; elle consommait une demi-douzaine d’amants par an, ne cessant de faire souffrir et de souffrir.