Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Le syndrome d’Ulysse

Couverture du livre Le syndrome d'Ulysse

Auteur : Santiago Gamboa

Traducteur : Claude Bleton

Date de saisie : 07/09/2007

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Metailie, Paris, France

Collection : Bibliotheque hispano-americaine

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-86424-617-6

GENCOD : 9782864246176

Sorti le : 23/08/2007

  • La voix des auteurs : Santiago Gamboa – 16/09/2008

Telecharger le MP3

Santiago Gamboa – 10/09/2007

  • La voix des editeurs : Anne-Marie Metailie – 16/09/2008

Telecharger le MP3

Anne-Marie Metailie – 28/06/2007

  • Les courtes lectures : Lu par Santiago Gamboa – 16/09/2008

Telecharger le MP3

Gamboa Santiago – 07/09/2007

  • Les courtes lectures : Lu par Joachim Salinger – 16/09/2008

Telecharger le MP3

Joachim Salinger – 08/06/2007

  • Les presentations des editeurs : 16/09/2008

Paris est toujours un merveilleux fantasme pour les jeunes ecrivains latino-americains, Esteban vient y etudier la litterature, mais il y decouvre aussi la pluie, le froid, la solitude et la plonge dans le sous-sol d’un restaurant coreen. Il rencontre d’autres emigres, coreens, marocains, latino-americains, roumains, africains, tous porteurs d’une histoire qu’ils nous racontent avec sincerite. Tous jeunes, desesperes, inventifs et sans le sou, ils trouvent le salut dans leur solidarite, leur amitie, et se raccrochent a l’unique chose qui leur prouve leur humanite : le sexe. A travers lui, ils se retrouvent egaux et peuvent croire un instant que tout peut changer. Esteban est un amoureux maladroit, sincere et volage, qui souffre de la jalousie et de l’abandon tout en pratiquant avec enthousiasme une vie erotique echevelee et drole qui le conduira a ce pour quoi il est venu a Paris, l’ecriture.

Romancier traitant avec une infinie tendresse ses personnages ballottes dans un monde de misere et de desespoir, Santiago Gamboa se place a l’ombre de Henry Miller pour nous raconter avec distance et un humour exceptionnel ces Jours tranquilles dans un Paris moderne au coeur de la mondialisation. Un roman prenant, juste, plein d’energie vitale, et magnifiquement ecrit.

Santiago Gamboa est ne a Bogota en 1966. Journaliste, il a vecu en Espagne, en Italie et en France. Il est actuellement attache culturel de la Colombie a l’Unesco. Il est l’auteur de Perdre est une question de methode, Les Captifs du lys blanc et Esteban le heros.

  • Les courts extraits de livres : 16/09/2008

Je suis coreen, mais au sens le plus triste du terme, c’est-a-dire coreen du Nord. Je ne veux pas que vous pensiez que les Coreens du Nord sont tristes, surtout pas ! En realite, on est tres gais ! Quand je dis triste, je pense a ce qui nous arrive. La richesse de Seoul n’a rien a voir avec nous. Je m’appelle Jung Ye-woo. Je suis ne a Pyongyang en 1940. L’ecole publique m’a appris a reverer Kim Il-sung, Lenine et Staline. Je parle russe et chinois, et depuis que je suis a Paris je parle aussi le francais, un francais approximatif qui fait raler notre patron, qui le parle encore moins bien que moi, voila pourquoi il m’a relegue dans les profondeurs de son etablissement. Le patron est coreen du Sud, de Seoul, et il possede six restaurants a Belle-ville. Ma vie ? Quelle ironie ! Arriver jusqu’ici, avec toutes les difficultes que j’ai du surmonter, et finir par etre exploite par un autre Coreen !
Mon histoire ressemble a celle de la plupart de mes compatriotes. A vingt-cinq ans, j’ai voulu m’enfuir de la Republique democratique populaire de Coree, pas par anticommunisme ou antipatriotisme, pas meme parce que j’etais pro-occidental. Je me suis enfui parce que je voulais faire de ma vie ce que je voulais. J’acceptais meme l’idee d’etre communiste, mais je voulais le decider moi-meme, vous voyez ce que je veux dire ? Sans parler de la penurie de nourriture, de medicaments, de distractions, de livres. J’ai epouse Min Lin, une jeune fille d’Ondok, dans le Rajin-Sonbong, et j’ai eu une fille. Qui est morte a sept ans. Comme on n’avait pas de lait, la mere ne pouvait lui donner que des bouillies de mais et au bout d’un an la petite etait aveugle, victime d’avitaminose. Le gouvernement de Kim U-sung, le pere, nous accordait cinq kilos de riz par mois, mais c’etait insuffisant pour sa croissance. Quand notre fille est morte, ma femme, Min Lin, a perdu le gout de vivre. Elle a fait une depression et a tente de se suicider. Elle a avale un sachet de verre pile, ce qui lui a valu quatre mois d’hopital. A la sortie, elle a ete arretee, car en Coree du Nord le suicide est interdit. Elle avait ete denoncee par une collegue a qui elle s’etait confiee. Moi, j’ai perdu mon travail, justement dans une fabrique de verre, la plus grande de Pyongyang, et j’ai ete tres fortement soupconne. C’est alors que j’ai decide de m’enfuir.

Pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension et à élargir leurs connaissances sur ce sujet particulier, nous recommandons vivement d'utiliser les ressources et les matériaux disponibles sur cette page : http://www.sierra-leone.org/abidjanaccord.html. Ceux-ci ont été soigneusement sélectionnés et publiés dans le but de fournir des informations complètes, précises et à jour pour vous aider dans votre parcours d'apprentissage.