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Le tatouage de la concubine : une enquete de Sano Ichiro, grand investigateur du shogun

Auteur : Laura Joh Rowland

Traducteur : Nikou Tridon

Date de saisie : 29/11/2007

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Rocher, Monaco, France

Collection : Grands romans

Prix : 19.90 / 130.54 F

ISBN : 978-2-268-06334-8

GENCOD : 9782268063348

Sorti le : 11/10/2007

  • Le choix des libraires : Choix de Veronique de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE SUR SAONE, France – 21/11/2007

Un shogun faible et trop influencable.
Une epouse rebelle et une concubine empoisonnee.
L’enquete de Sana Ichiro semble bien delicate.
Un polar japonais tres reussi.

  • Les presentations des editeurs : 21/11/2007

Le Tatouage de la concubine

Une enquete de Sano Ichiro, grand investigateur du shogun

Japon, fin du XVIIe siecle. Sano Ichiro, grand investigateur du shogun Tokugawa Tsunayoshi, doit enqueter sur un assassinat perpetre en plein coeur du palais imperial. Harume, une des concubines du shogun, a ete empoisonnee par l’encre d’un tatouage secret qu’elle dediait a un mysterieux amant. Sano decouvre en outre que la jeune femme etait enceinte. Le meurtrier voulait-il eliminer l’heritier tant attendu des Tokugawa ?

Or les suspects, pour divers motifs, ne manquent pas. L’assassin serait-il le lieutenant Kushida, amoureux fou d’Harume, qu’elle avait econduit ? Ou bien Ichiteru, une autre favorite du shogun, jalouse des attentions du dirigeant supreme envers sa rivale ? Ou encore le daimyo Miyagi, un voyeur qui payait Harume pour assister a ses ebats et qu’elle faisait chanter…

Pour mener a bien son enquete, le grand investigateur va recevoir l’aide inattendue de Reiko, sa toute jeune epouse au caractere bien trempe, issue d’une famille de samourais. Tous deux vont s’efforcer de resoudre l’enigme du meurtre en denouant le fatal echeveau des circonstances qui ont mene a la mort de la belle concubine…

Intrigues de palais, guerres de pouvoir et passions exacerbees forment la trame de ce passionnant polar historique, qui fait revivre avec talent les moeurs du Japon de l’epoque d’Edo.

  • Les courts extraits de livres : 29/11/2007

– J’ai le grand honneur d’ouvrir la ceremonie qui va unir par le mariage le sosakan Sano Ichiro et dame Ueda Reiko devant les dieux, declara d’un air grave Noguchi Motori.
L’ancien superieur de Sano, un homme corpulent et myope qui avait ete l’intermediaire de ce mariage arrange, s’adressait a l’assemblee reunie dans la salle de reception privee du chateau d’Edo.
En cette chaude matinee d’automne, les portes coulissantes etaient ouvertes sur un jardin splendide ou le feuillage rouge des erables se detachait sur le bleu eclatant du ciel. Vetus de longues robes blanches et de hautes coiffes noires, deux pretres s’agenouillerent devant la niche ou etait accroche le rouleau calligraphie portant les noms des kami – les divinites shinto. Les offrandes traditionnelles – gateaux de riz ronds et cruchon de sake consacre – etaient disposees sur une petite estrade. Deux jeunes filles, portant la mante a capuchon des assistantes du culte shintoiste, se tenaient aux cotes des pretres. Sur le tatami situe a gauche du renfoncement, le pere de la mariee, le gros magistrat Ueda plein de dignite, etait agenouille avec un petit nombre de parents et d’amis. A droite, le groupe du marie comprenait le shogun Tokugawa Tsunayoshi, portant les robes de brocart et la coiffe noire cylindrique du dictateur militaire supreme du Japon, plusieurs fonctionnaires de haut rang, la mere du marie, une femme agee d’aspect fragile, et Hirata, l’adjoint de Sano.
Tous les yeux etaient tournes vers le centre de la salle, point de mire de la ceremonie, ou les maries etaient agenouilles cote a cote devant deux tables basses. Sano avait revetu la tenue traditionnelle de couleur noire ornee du blason familial – une grue doree en vol -, et ses deux sabres etaient glisses dans sa ceinture. Reiko portait un kimono de soie blanche et un long voile soyeux, blanc lui aussi, qui dissimulait completement son visage et ses cheveux. Devant eux, une large coupe de porcelaine contenait un pin, un prunier et des bambous miniatures, ainsi que les statuettes d’un lievre et d’une grue – symboles de longevite, flexibilite et fidelite. Derriere eux, Noguchi et sa femme etaient agenouilles devant la table reservee a l’entremetteur.