Auteur : Didier Hauglustaine
Date de saisie : 22/01/2007
Genre : Religion, Spiritualite
Editeur : le Pommier, Paris, France
Collection : Les petites pommes du savoir, n 91
Prix : 4.50 / 29.52 F
GENCOD : 9782746503151
- Les courtes lectures : Lu par Alan Kerneuzet – 16/09/2008
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Alan Kerneuzet – 29/01/2007
- Les presentations des editeurs : 16/09/2008
Le trou dans la couche d’ozone est-il rebouche ? Tout d’abord, qu’est-ce que l’ozone ? Un polluant ? Un bouclier protegeant la vie a la surface de la Terre ? Pourquoi y a-t-il un trou dans la couche d’ozone ? Quel lien y a-t-il entre ce phenomene et le changement climatique ? Pourra-t-on vraiment reboucher le trou dans la couche d’ozone ?
Les Petites Pommes du Savoir
Des reponses breves, claires et serieuses aux questions que vous vous posez sur le monde.
Directeur de recherche au CNRS, Didier Hauglustaine travaille au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CNRS-CEA-UVSQ). Son domaine de recherche concerne la chimie de l’atmosphere et son role dans les changements du climat.
- Les courts extraits de livres : 16/09/2008
L’ozone atmospherique : le bon et le mauvais
Une couche d’ozone dans la stratosphere
Des la fin du XIXe siecle, la propriete qu’a l’ozone d’absorber fortement le rayonnement solaire ultraviolet a ete demontree en laboratoire. Il faudra attendre l’entre-deux-guerres pour que cette propriete optique soit exploitee pour determiner de maniere plus precise la repartition de l’ozone dans l’atmosphere. A cette epoque, il est alors confirme que l’ozone est bien le responsable de l’absorption du rayonnement solaire ultraviolet observee au sol mais aussi que cette couche d’ozone se trouve localisee a haute altitude dans l’atmosphere. On mesure encore que si, par la pensee, tout l’ozone contenu dans l’atmosphere etait comprime a la surface, cette couche ne ferait que 3 mm d’epaisseur ! C’est donc en quantites tres tenues que cette molecule, qui est, comme nous le verrons, indispensable a la vie sur Terre, est presente dans l’atmosphere. Des mesures toujours plus precises permettront dans les annees 1930 de mettre en evidence une couche d’ozone localisee dans la stratosphere entre 20 et 30 km d’altitude avec un maximum en concentration relative situe vers 25 km. A ces altitudes, le maximum atteint 8 a 10 millioniemes. Sur un million de molecules d’air prelevees, seulement une dizaine sont des molecules d’ozone !
Mais quelle est l’origine de cette couche d’ozone stratospherique ? C’est le geophysicien anglais Sydney Chapman qui apporte la reponse a cette question.